LES PETITS PASSEREAUX
GOBE-MOUCHES
Il existe 300 espèces de gobe-mouches. Avec les rouge-gorges, comme le rouge-gorge familier
LE CHANT DU ROUGE-GORGE 1
LE CHANT DU ROUGE-GORGE 2
(Erithacus rubecula) et les rossignols, ils forment la sous-famille des muscicapinés. Il existe les gobe-mouches gris, noir, nain, de paradis... Ils vivent en Europe, en Asie et passent l'hiver en Afrique.
De petite taille (14 cm), leur dos est gris tacheté, les ailes plus sombres, le ventre blanchâtre et brun. Il présente un plastron orange couvrant la poitrine, la gorge et la face.
A contre jour, on pourra également le reconnaître à sa silhouette rondelette et ses ailes « pendantes ».
Leur bec est plat, large à la base, et garni de plumes, les vibrisses. Leurs pattes sont très courtes. Le dimorphisme sexuel est très marqué chez les espèces exotiques. Exclusivement arboricoles, ils s'élancent sur leurs proies depuis un poste élevé. Ils ne chantent pas mais poussent des cris.
Ils habitent les bois et les jardins publics. Ils nichent dans les trous de murs, sur les corniches des toits. Leur nourriture est constituée d'insectes, capturés au vol.
On l’observe généralement sautillant au sol où il chasse insectes et vers, mais il gagne également les buissons et les arbustes où il se nourrit de baies.
Familier comme le rappelle son nom, il semble ne pas craindre l’homme et s’aventure souvent à proximité des jardiniers… surtout quand ces dernier bêchent le sol et mettent à jour d’appétissants vers de terre ! En réalité, cette curiosité se manifeste principalement en hiver et serait le fait de d’individus migrateurs du nord, peu habitués à l’Homme…
Par ailleurs, le rouge gorge est particulièrement territorial et agressif à l’égard de ses congénères, au point qu’un simple chiffon ou carton rouge agité dans son territoire suffit à déclencher l’attaque du « propriétaire » croyant avoir affaire à un intrus !
Comme beaucoup de ses cousins de la famille des turdidés (grives, merles, rossignol…), c’est un chanteur raffiné pratiquant son art presque toute l’année. Son chant, mélodieux, mélancolique en automne, est composé de phrases courtes et variées, et de gazouillis perlés et « liquides » émis en cascade.
Son cri de contact est un « tic » sec, souvent doublé puis répété rapidement.
Sources
Wikimédia
Photo : Wikimédia, anonymes