Les Cailles

LE CACABEMENT DE LA CAILLE - cacaber, carcailler, courcailler, margauder ou margoter ou margotter, pituiter -

Les cailles sont de petits oiseaux migrateurs (15 cm de longueur environ) de la sous-famille des Perdicinae. Elles ressemblent beaucoup aux perdrix, bien que plus petites. Ce terme serait d'origine germanique.[] Ces oiseaux sont un gibier recherché.Caille

Elles se nourrissent de graines au sol, d'insectes et parfois de petites proies. le Roi de caille est un synonyme populaire du Râle des genêts. Il existe également de nombreuses espèces d'Astrild-caille du genre Ortygospiza.

L'élevage des cailles s'appelle la coturniculture.

La caille margote (ou cancaille) en accompagnant chacune de ses émissions sonores d'un hochement de tête.

Dans l'ordre des Galliformes (signification : en forme de poule), la caille des blés est plus proche des perdrix et des faisans, que des lagopèdes ou des tétras, elle appartient donc à la famille des Phasianidés (ou Phasianidae), plus précisément à la sous-famille des Perdicinae.


Le mâle est légèrement plus petit que la femelle (longueur de l'aile et du tarse) et plus léger.

 

Ainsi, en période de repos sexuel (hivernage au Sahel), un mâle pèse environ 93 grammes contre 100 grammes pour une femelle, mais lorsque les oiseaux accumulent de la graisse avant de migrer, ils peuvent atteindre respectivement 125-130 et 140-145 grammes. 
Il existe toutefois des grands mâles et des petites femelles. 
Les longs migrateurs (Sahel - Europe du nord) sont d'autre part plus petits que les courts migrateurs (Sahel - Afrique du nord).caille01

Dans la nature, outre le chant du mâle ou le comportement d'un individu en période de reproduction, le plumage reste l'un des meilleurs moyens d'identifier avec quasi-certitude le sexe d'une caille des blés. L'aspect de la poitrine et de la gorge sont deux critères indiscutables.
 
Au delà d'un âge de 4 semaines, les jeunes acquièrent leur plumage d'adultes. Les mâles présentent alors une poitrine orangée sans tâches et les femelles une poitrine de couleur crème avec des tâches rondes noires. Quelques semaines de plus et la bavette noire du mâle sous la gorge s'affirme de façon évidente, dessinant une ancre.
Des exceptions à ces règles existent mais restent heureusement rares.

Habitat

caille2-chasse_passionLa caille des blés est l'hôte privilégié des systèmes agricoles céréaliers, au même titre que la perdrix grise Perdix perdix, qu'elle côtoie dans de nombreux secteurs. 
Toutefois l'espèce reste cantonnée dans les zones à paysage très ouvert, qualifiées "d'openfield", où les formations boisées tels que les bosquets, les bois, les forêts et même les haies, sont absentes. La caille recherche alors préférentiellement les points hauts en pentes douces.

D'autres espèces s'apparentent au même cortège avifaunistique, comme l'alouette des champs Alauda arvensis, le bruant proyer Miliaria calandra, la bergeronnette printanière Motacilla flava ou encore les busards cendré Circus pygargus et saint-martin Circus cyaneus. Les sites les plus favorables accueillent également la rarissime outarde canepetière Tetrax tetrax ou l'oedicnème criard Burhinus oedicnemus.

caille-chasse_passionSi l'espèce fréquente volontiers les secteurs humides (marais, prés-salés, polders,...), elle évite autant que possible les secteurs trop arides à végétation clairsemée. Pour autant, la chaleur ne la gêne nullement. L'irrigation des cultures en Afrique du nord depuis les années 1950 favorise ainsi son stationnement au cours des remontées migratoires vers l'Europe.

En plaine ou en montagne, les céréales (blé, orge, avoine, seigle, sarrasin ou triticale) doivent être présentes dans la surface agricole utile (S.A.U.). Elles exercent un fort pouvoir attractif sur les oiseaux. Le déplacement au sol est optimal, la dissimulation aisée vis à vis des prédateurs ailés (busards principalement) et ces cultures restent en place très tard en saison (fin juin pour l'orge et mi-juillet pour le blé en plaine, fin août pour le seigle ou le triticale en montagne).
Seules les jachères avec un couvert végétal (non détruit par broyage ou traitement chimique) et constituées d'adventices des champs cultivés, demeurent aussi intéressantes.
caille02Les prairies naturelles, artificielles (luzerne, trèfle, sainfoin,...) ou temporaires (ray-grass, dactyle, brome, fétuque,...) ne sont pas dédaignées par les cailles, toutefois leur fréquentation varie au rythme des fauches qui déterminent la disponibilité en couvert. Bien que coupées dès le début de mai, les prairies peuvent fournir quelques semaines plus tard de nouvelles surfaces utilisables. Ainsi la luzerne est coupée trois, voire quatre fois par saison. Il est à noter que les prairies artificielles offrent assurément les meilleures disponibilités alimentaires, bien supérieures aux céréales même non traitées.
Le pois fourrager est régulièrement fréquenté en juin.
Le maïs, le colza ou le tournesol ne présentent aucun intérêt pour la caille. L'incapacité des oiseaux à prendre leur envol et la pauvreté de la strate herbacée disponible pour s'alimenter, expliquent certainement cette aversion. Au mieux, en fin d'été ou en début d'automne, perdrix et cailles se réfugient en bordure de ces cultures, uniques couverts disponibles dans les secteurs déjà moissonnés et pauvres en friches.

caille-lesoiseauxdufaucignyCes préférences sont valides si la hauteur du couvert végétal excède 40 centimètres, ce qui explique l'absence d'oiseaux très tôt en saison (avril-mai) sur certains secteurs où les céréales de printemps sont abondantes. Les céréales d'hiver implantées en automne présentent un meilleur développement végétatif et sont donc plus favorables.

Le parcellaire est un facteur clef qui conditionne la répartition et la densité des oiseaux d'un secteur donné. Plus les parcelles sont de petite taille ou en grand nombre et les cultures diversifiées avec néanmoins un fort pourcentage de céréales, plus la caille sera abondante, les mâles chanteurs organisés en noyaux et la reproduction susceptible d'être validée.
Les multiples zones de contact entre les cultures et/ou les parcelles semblent à l'origine de cette forte fréquentation.

Alimentation

Les adultes sont quasi-exclusivement granivores tout au long de l'année, excepté en période de reproduction. 

En période automnale pré-migratoire, la caille tire profit de fruits cultivés prélevés au sol, tels que le blé, le tournesol et le sorgho. Malgré une grande disponibilité en graines variées, le blé est toujours fortement consommé dans les zones de grandes cultures. Dans les milieux d'agriculture moins intensive, les plantes prairiales ou les adventices deviennent majoritaires. 

En période de reproduction, tous les oiseaux, mâles et femelles, consomment des invertébrés. Les fourmis et de nombreuses espèces de coléoptères figurent parmi les proies capturées. La proportion de graines consommées (rapport végétal/animal) chute alors de 90% à 30%.  

Le régime alimentaire des jeunes évolue avec l'âge,mais les cailleteaux sont capables dès l'âge de 3 jours de consommer des graines. 

Dans leur première caillesemaine d'existence, les oiseaux peuvent être quasi-insectivores (92% des aliments ingérés) ils consomment essentiellement des invertébrés de petites tailles vivant au sol : acariens, amphipodes (petits crustacés de type gammares) et fourmis.
Toutefois dans des milieux plus riches en adventices diverses, comme des jachères non semées, les graines de petites dimensions sont prédominantes (62%) : Viola (Violette), Stellaria (Stellaire) ou Euphorbia (Euphorbe). Les araignées, les collemboles, les diptères et les larves de coléoptères représentent 75% des proies animales.

 Lorsque les jeunes se développent, la consommation d'invertébrés chute régulièrement pour laisser place aux semences d'adventices puis aux graines de culture de plus grande taille.
A l'âge de 4 semaines, le régime alimentaire des jeunes est comparable à celui des adultes hors période de reproduction.

Reproduction

Tout le cycle reproducteur de la caille des blés vise à maximiser la production de jeunes. 

Dès que les mâles parviennent sur un site de reproduction, ils se mettent en quête d'une femelle. L'arrivée des reproducteurs est signalée par l'abondance soudaine de mâles chanteurs au printemps, qui s'associent vocalement pour attirer les femelles (chant typique, le fameux "paye tes dettes" pouvant porter aux crépuscules à plus d'un kilomètre et précédé du "ouin ouin" audible à faible distance). La répartition des oiseaux dans l'espace est alors agrégative, un noyau d'individus se trouvant cantonnés sur quelques hectares, distant d'autres groupes de même type de plus de 500 mètres. Les meilleurs sites de reproduction accueillent ainsi, d'une année sur l'autre et au champs près, toujours des oiseaux.
  
La motivation des mâles tend à s'estomper au bout de quelques jours en l'absence de femelles ou face à l'indisponibilité de femelles déjà appariées (la halte migratoire est généralement de 4 à 9 jours). Ils reprennent alors leur migration pour gagner, quelques centaines de kilomètres plus au nord, des sites peut-être plus favorables.
Si une femelle est présente et disponible, chaque mâle tente de s'attirer les faveurs de cette hypothétique partenaire et l'association se transforme en compétition ... vocale, la plupart du temps. Un seulcoturnix-coturnix mâle s'apparie et le couple disparaît dans la végétation à la recherche d'une place où la femelle pourra pondre (luzerne, céréale ou prairies). Le mâle cesse alors de chanter et s'accouple avec la femelle à plusieurs reprises.

Le nombre de couples est compris entre 50.000 et 200.000, en France.
Pour l'Europe, la dernière estimation des effectifs reproducteurs, réalisée par BirdLife International en 2004, donne une fourchette de 2,8 à 4,7 Millions de couples. Hors Russie, c'est en Turquie, en Espagne puis en France que les effectifs reproducteurs seraient les plus importants, en lien direct avec la superficie de ces pays et leur situation géographique. Néanmoins, si les méthodes d'évaluation du nombre de couples pour certains pays sont bien connus et fiables (France, Espagne, Portugal, ...), pour d'autres, elles le sont peut-être beaucoup moins (prise en compte exclusivement du nombre de mâle chanteurs, tous supposés appariés, qui biaisent à la hausse l'estimation du nombre de couples). 

Le mâle ne défend pas de territoire et c'est la femelle qui choisit son futur partenaire d'après les caractéristiques de son chant. 

La majorité des femelles change plusieurs fois de partenaire avant le début de la ponte. A l'inverse, un mâle peut s'apparier successivement avec plusieurs femelles au cours d'une saison de reproduction et sur un même site. 

La femelle pond environ 10 oeufs dans une légère dépression au sol, au rythme d'un oeuf par jour en fin de journée. Certaines femelles peuvent pondre dans le nid d'une oeufs de caillecongénère (parasitisme). C'est pendant la période de ponte que le mâle quitte la femelle, lui laissant le soin d'élever seule les jeunes. Il peut alors se remettre en quête d'une nouvelle femelle plus au nord de l'aire de reproduction (ceci contribue à expliquer l'augmentation du sex-ratio du sud vers le nord de l'Europe : 3 mâles pour 1 femelle en France et 7 mâles pour 1 femelle au Danemark !).

L'incubation dure environ 17 jours. Les jeunes naissent généralement un mois après un pic migratoire important.

La bonne production de jeunes dépend d'une météorologie favorable, sans ou avec peu de précipitations. Ainsi, en montagne, le nombre moyen de jeunes par couvée âgées de deux à cinq semaines est voisin de 4 (de 3 à 5 selon les années). Il est de 5 en plaine (constant d'une année sur l'autre). La différence tient essentiellement aux orages estivaux, parfois violents, qui sévissent en montagne. Il est à noter toutefois que la destruction des pontes et des couvées, par le machinisme agricole et par les prédateurs, pourrait atteindre 50% en France.

L'émancipation des jeunes se produit vers l'âge de 4 semaines. Ils acquièrent leur maturité sexuelle à 3 mois.

Migration

Le seul représentant des Galliformes en Europe à posséder des aptitudes migratoires.

Les cailles des blés qui fréquentent l'Europe de l'Ouest quittent les quartiers d'hivernage sahéliens à la mi-février.
Ces oiseaux vont rejoindre progressivement d'autres hivernants restés en Afrique du Nord (Maroc notamment), au Portugal, en Espagne et en France (nombreux cas signalés lors d'hivers doux).
Ils parviennent sur les premiers territoires de reproduction maghrébins au mois de mars mais une partie de ce contingent poursuit, après une halte migratoire, par le détroit de Gibraltar vers l'Espagne ou par le Cap Bon en Tunisie vers l'Italie, traversant ainsi la Méditerranée.caille

En France, les premiers passages sont notés dans les cols Pyrénéens (secteur oriental), au début du mois de mars, mais passent pratiquement inaperçus.
Les migrateurs affluent au mois d'avril, il s'agit majoritairement de femelles en quête de leur premier site de nidification.
En mai ou juin, une deuxième vague migratoire majeure s'amorce composée d'un grand nombre de mâles.
Enfin, la première quinzaine de juillet, voit arriver des oiseaux âgés de 3 mois, nés en Afrique du Nord en avril de la même année et aptes à se reproduire. 
Ce scénario est le même à chaque printemps-été, mais les dates précises de passage varient selon les conditions météorologiques, la latitude, la longitude mais aussi l'altitude. Certains migrateurs parcourent ainsi plusieurs milliers de kilomètres jusqu'à des sites de reproduction très septentrionaux (plusieurs cas de reproduction certifiée aux îles Féroés, quelques rares mâles chanteurs à Oulu en Finlande à 150 kilomètre au sud du cercle polaire et un individu contacté en Islande en 1998), à une vitesse de 35 kilomètres/heure.
La migration printanière s'effectue de nuit en groupes unisexués.

Le mois d'août est une période d'erratisme pour les mâles adultes à la recherche de femelles non meneuses (sans jeunes). Elle entraîne dès la mi-août avec la disparition du couvert végétal (moisson réalisée), le départ des premiers migrateurs vers le sud de l'Europe. A la fin août, les femelles adultes disponibles (les jeunes sont désormais émancipés) retournent également vers les territoires d'hivernage connus.
Les jeunes partent ensuite à leur tour, d'autant plus tard que la reproduction a été tardive, jusqu'en novembre certaines années. Il leur faudra attendre l'âge de 8-9 semaines avant de pouvoir bloquer leur mue pour commencer à accumuler des réserves sous forme de graisse et entamer ainsi leur première migration.

L'hivernage

L'hivernage en France métropolitaine a toujours été considéré comme exceptionnel donc très rare. Le plus souvent, les observations sont considérées comme se rapportant à des individus issus de lâcher (cailles dites "de chasse" ou "de tir").

Connu au moins depuis le XVIIIème siècle, l'hivernage est documenté par plusieurs dizaines de données obtenues entre décembre et février qui paraissent fiables pour la période 1950-2000. Elles concernent essentiellement la façade atlantique et le pourtour méditerranéen mais également la Corse où l'espèce est présente de manière régulière en hiver de source cynégétique. La majorité des observations ont lieu entre le 11 décembre et le 10 janvier : ce sont les "cailles de Noël" du Sud-Ouest !

Les observations obtenues en hiver doivent donc être soigneusement consignées, car à la faveur de l'élévation des températures, leur nombre pourraient augmenter au cours des prochaines années.  

Mue

La caille des blés présente deux périodes de mue : en hiver, seules les plumes de contour (les plumes de l'aile ou rémiges et les plumes de la queue ou rectrices ne sont pas considérées) sont changées, à l'automne, toutes les plumes sont concernées. La mue pré-nuptiale est donc incomplète, alors que la mue post-nuptiale est complète.

Cette dernière mue est complexe et nécessite la manipulation de plusieurs centaines d'oiseaux pour bien appréhender les différentes séquences de pousse des plumes, qui, selon les individus, sont souvent originales. A certain moment un oiseau pourra, en outre, présenter des plumes de 1ère, 2ème et 3ème génération.
De quoi rapidement se perdre !

L'observation des trois rémiges primaires externes, permet tout de même de distinguer quatre classes d'âge à la fin de l'été :
- les jeunes (moins de 8-9 semaines) : ces plumes commencent à pousser à l'âge de 4 semaines et terminent leur croissance à 7-8 semaines. Elles sont beaucoup plus courtes que les autres primaires,
- les sub-adultes (8-9 à 12-14 semaines) : ces plumes sont neuves, non usées, de couleur grise. Sur les autres primaires grises également et les secondaires, des plumes ont déjà été changées (plumes de 2ème génération, non pointues mais carrées). Absence de foyers de mue actifs car la mue est bloquée.
- les adultes de 1 an : ces plumes sont usées ou très abîmées, de couleur sable alors que les autres primaires, de même couleur, sont plus fraîches ,
- les adultes de 2 ans (rares) : ces plumes sont neuves car elles ont été changées sur les quartiers d'hivernage mais les autres primaires paraissent fatiguées .

La couleur de la bavette du mâle peut présenter des teintes très variables au cours de l'année, passant du clair au foncé ou vice et versa, à quelques mois d'intervalle.
Ainsi un oiseau avec une bavette foncée n'est pas forcément un individu âgé.

La caille des blés comme son nom l'indique a suivie les cultures et au fur et à mesure de l'abandon de ces cultures dans la Montagne Noire (abandon du à la faiblesse des récoltes par rapport aux cultures de la plaine), elle s'est faite de plus en plus rare en altitude.

Bibliographie Générale

ALDERTON D. (1992) - The atlas of Quails - TFH Publications, 144 p.
DEL HOYO J. (1994) - Common Quail Coturnix coturnix (In : Handbook of the Birds of the World, volume 2 : New world vulture to Guineafowl) - Lynx Edicion : 508-509.
GUYOMARC'H J.C, COMBREAU O., PUIGCERVER M. & FONTURA P.A. (1998) - Quail Coturnix coturnix (In : Birds of Western Palearctic Update) - Ogilvie (ed.), Oxford University Press : 27-46. 
JOHNSGARD P.A. (1988) - The Quails, Partridges and Francolins of the World - Oxford University Press, Oxford, 264 p.
DUBOURG A. (1969) - Elever des cailles ... pourquoi pas ? - Encyclopédie des connaissances pratiques - Biscaye Frères (imprimeurs), 86 p. 
LUCOTTE G. (1974) - L'élevage de la caille : précis de coturniculture - Vigot (eds.), 82 p.
LUCOTTE G. (1976) - La production de la caille : bases biologique de la reproduction, du développement et de la sélection - Vigot Frères (eds.), 77 p.

LUCOTTE G. (1977) - La caille de tir - Crépin-Leblond (eds.), Paris, 39 p.
MENASSSE V. (2006) - Les cailles - De Vecchi (ed.), 119 p.
RIZZONI R. & LUCCHETTI L. (1969) - Élevage et utilisation de la Caille domestique - La Maison Rustique, Paris, 159 p.
ROBERTS M. (1999) - Quail, Past and Present : Coturnix Quail, their history and management for hobby and profit - Gold Bockerel Books, 88 p.
ROBBINS G.E.S. (1994) - Quail : their Breeding and Management - Word Pheasant Association (ed), 108 p. 

THEAR K. (2005) - Keeping quail : a guide do domestic and commercial management - Broad Leys Publishing Limited, 96 p.

Sources : Wikipédia Encyclopédie Libre
- - - - - - D'après La caille des blés - Patrick MUR Une importante Recherche sur la Caille des Blés
- - - - - - NaturPhoto.CZ
- - - - - - ChassePassion
- - - - - - les OiseauxduFaucigny

SOMMAIRE