LES REPTILES
Couleuvre verte et jaune
D'après un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus) est une espèce de serpent de la famille des Colubridae qui se rencontre principalement au nord de la Méditerranée ainsi qu'un peu plus à l'intérieur des terres .
Elle est souvent citée sous le nom latin de Coluber viridiflavus, mais l'espèce a depuis été déplacée dans le genre Hierophis.
Description
Elle fréquente les terrains rocheux, secs et bien ensoleillés, exceptionnellement les milieux un peu plus humides comme les prairies et les bords de rivières.
La coloration est dominée par le jaune sans être toutefois la couleur de fond. Le dos présente une vingtaine de lignes longitudinales discontinues jaune verdâtre.
La longueur de 1 mètre à 1,80 mètres, exceptionnellement 2,20 mètres.
Cette espèce est diurne. Elle se nourrit d'autres serpents (la vipère d'Orsini).
Elle grimpe facilement aux branches ou dans les buissons, pour chasser ou lorsqu'elle se sent menacée. Dans ce dernier cas, elle n'hésite pas à adopter un comportement agressif et cherche à mordre, bien que sa morsure ne soit pas venimeuse (morsure douloureuse).
Elle ne semble pas menacée en France et paraît même en expansion dans le nord du pays.
Sources
- Référence TIGR : Hierophis viridiflavus Lacépède, 1789 (en)
- Référence NCBI : Hierophis viridiflavus (en)
SOMMAIRE
La Couleuvre vipérine (Natrix maura)
D'après un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
est une espèce de serpent de la famille des colubridés. Elle se rencontre en Europe . On la rencontre également sur certaines îles alentours comme la Corse et la Sardaigne. Elle est carnivore et se nourrit de petits poissons et amphibiens.
C'est l'une des trois couleuvres (avec la Couleuvre tessellée et la Couleuvre à collier) que l'on peut rencontrer en France dans les cours d'eau. Elle est appelée « vipérine » car ses motifs ressemblent à ceux de certaines vipères. Contrairement à celles-ci – et comme les autres couleuvres – elle ne possède pas de venin et présente des pupilles rondes et non fendues verticalement.
Sources
- Référence Fauna Europaea : Natrix maura (en)
- Référence ITIS : Natrix maura (Linnaeus, 1758) (fr) (+version (en))
- Référence Animal Diversity Web : Natrix maura (en)
- Référence NCBI : Natrix maura (en)
- Référence IUCN : espèce Natrix maura (Linnaeus, 1758) (en)
- Boulenger, G.A. 1893. Catalogue of the snakes in the British Museum (Nat. Hist.) I. London (Taylor & Francis), 448 pp.
- Kühnel, D. 2002. Natrix maura (LINNAEUS). Sauria (Suppl.) 24 (3): 569-572
- Linnaeus, C. 1758. Systema naturæ per regna tria naturæ, secundum classes, ordines, genera, species, cum characteribus, differentiis, synonymis, locis. Tomus I. Editio decima, reformata. Laurentii Salvii, Holmiæ. 10th Edition: 824 pp.
- Malkmus, R. 1996. Die gestreifte Form der Vipernatter (Natrix maura) aus Portugal. Salamandra 32 (4): 285-286
- Mosauer, W., and K. Wallis 1927. Macroprotodon cucullatus Geoffr. subspecies nova melanocephala und Tropidonotus (Natrix) viperinus Latr. aberratio nova Nigra, zwei Schlangenfunde aus Tunesien. Zool. Anz. 72:305-310
- Santos, X.; Llorente, G.A.; Feriche, M.; Pleguezuelos, J.M.; Casals, F.; de Sostoa, A. 2005. Food availability induces geographic variation in reproductive timing of an aquatic oviparous snake (Natrix maura). Amphibia-Reptilia 26 (2): 183-191
- Schleich,H.H., Kästle, W., Kabisch, K. 1996. Amphibians and Reptiles of North Africa. Koeltz, Koenigstein, 627 pp.
d'après « http://fr.wikipedia.org/wiki/Natrix_maura ».
SOMMAIRE
Couleuvre à Collier
C'est la couleuvre qu'on a le plus de chance de croiser en France. Elle est présente dans toute la France. Elle est semi-aquatique, c'est à dire qu'elle vit à proximité de l'eau, pouvant nager, et plonger dans celle-ci. Etant jeune, la couleuvre à collier fréquente les mares, étangs, rivières et lac, à la recherche de nourriture.Cependant, il se peut que les sujets adultes quittent ce biotope pour vivre complètement à l'écart de points d'eau. Cela explique la présence presque partout en France. De plus elle peut vivre de 0 à 2000 mètres d'altitude.
Cette couleuvre mesure en moyenne 60 à 70 cm pour les mâles. La femelle est plus longue et peut atteindre 1 m de long.
On a pu observer de très grands spécimens qui atteignaient les 2 m de long.
La couleuvre à collier est très massive. La robe est généralement de couleur gris ardoise. Mais, on la reconnaît surtout aux tâches en demi-lunes, blanches ou jaunes, situées à l’arrière de la tête.
Elle n’est pas agressive et ne mord que rarement. Son venin n’est toxique que pour les petits mammifères. Il est inoffensif pour l’homme.
Les serpents diurnes jouissent d'une bonne vision des couleurs. La couleuvre à collier possède des cônes sensibles au rouge, au vert et au bleu.
C’est un serpent qui se nourrit de grenouilles, de crapauds et de poissons. Excellente nageuse, elle plonge avec dextérité pour chasser ses proies.
Elle peut également se nourrir de petits rongeurs mais uniquement dans les zones plus arides.
Elle avale ses proies vivantes, sans les étouffer.
Mais, on peut également la rencontrer loin d’un point d’eau. Elle vit jusqu’à 2 300 m d’altitudes dans les monts alpins.
Plutôt craintive, la couleuvre à collier s’enfuit en cas de danger ou siffle si elle se sent menacée. Si vous la saisissez, elle va secréter un liquide anal dont l’odeur pestilentielle vous imprègnera longtemps.
C’est un bon moyen de défense contre les intrus.
Son autre moyen de défense consiste à faire le mort. Elle se retourne alors sur le dos, devient flasque et pend la langue. Dès que le danger est passé, elle repart tranquillement.
Ovipare, la femelle pond, après une gestation de 4 à 8 semaines, 40 œufs environ. Elle s’accouple après la première mue. Les mâles et femelles se rassemblent pour les parades nuptiales.
On a pu observer jusqu’à 60 couleuvres à collier avec une majorité de mâles sur un même espace de reproduction.
La femelle pond ses œufs vers juillet-août dans de la végétation en décomposition. Les lieux appropriés pour la ponte sont utilisés par de nombreuses femelles. Il peut y avoir jusqu’à 3 000 œufs avec ces pontes collectives. Les femelles n'hésitent d'ailleurs pas à parcourir un long trajet pour trouver le lieu de ponte propice.
Les serpenteaux ont de nombreux prédateurs : rapaces, poissons carnassiers, renards …
En France, toute chasse, capture ou commerce est interdite selon l’arrêté du 24 avril 1979.
Couleuvre de Montpellier
D'après un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Couleuvre de Montpellier, ou Malpolon monspessulanus est une couleuvre vivant en France dans le sud méditerranéen, ainsi que sur tout le pourtour de la Méditerranée.
Elle peut atteindre 2,25 mètres de longueur diurne et elle est dotée d'une très bonne vue. C'est un des serpents les plus rapides de France.
Elle est la seule couleuvre présente en France à avoir un venin (peu) toxique. Mais elle ne possède pas de crochets fonctionnant comme ceux de la vipère. Ces crochets, peu mobiles, sont situés au fond de la mâchoire supérieure et sont cannelés. Ils ne fonctionnent pas à la manière d'une seringue. Elle ne peut donc pas être dangereuse pour l'homme. Si elle est acculée ou se sent en danger, elle peut parfois se dresser comme un cobra, souffler fortement pour impressionner son adversaire et, en dernier ressort, se rebiffer et mordre. Sa morsure n'est pas douloureuse.
Cette couleuvre se reproduit d'avril à juin, les femelles pondant de 4 à 14 œufs sous un tas de feuilles ou de pierres. Son alimentation est constitué de muridés mais aussi de petits lapins et, éventuellement, de tout petits chats pour les couleuvres les plus grandes.
Ce serpent fait beaucoup de bruit quand il s’enfuit et même quand il chasse. Elle siffle bruyamment en cas de danger
Il existe deux sous-espèces :
* Malpolon monspessulanus monspessulanus qui possède généralement 19 écailles dorsales au milieu du corps. Elle vit en Afrique du Nord, sur la péninsule ibérique, les côtes françaises de la Méditerranée et en Italie.
* Malpolon monspessulanus insignitus qui possède 17 rangées d’écailles dorsales. On la trouve dans les pays balkaniques, les îles grecques, la Turquie, la Caucase et à l’est de l’Afrique du Nord.
Le mâle arbore une livrée brun verdâtre. Les femelles ont un corps fauve tacheté de roux et de brun.
Dans certaines régions, le mâle peut avoir une longue selle noire sur le cou.
En été, cette couleuvre fréquente les étendues ensoleillées des landes sèches et pierreuses.
Elle hiberne du mois d’octobre au mois de mars.
En cas de morsure, son venin donne de la fièvre et des troubles nerveux. En effet, la couleuvre de Montpellier est un serpent opisthoglyphe c’est-à-dire que ses crochets à venin sont situés en arrière du maxillaire supérieur.
De ce fait, l’inoculation du venin chez l’homme est peu efficace.
La couleuvre de Montpellier fait partie des espèces protégées sur l'ensemble du territoire métropolitain français.
Sources
- Référence TIGR : Malpolon monspessulanus HERMANN, 1804 (en)
- Référence Catalogue of Life : Malpolon monspessulanus HERMANN 1804 (en)
- Référence Fauna Europaea : Malpolon monspessulanus (en)
- Référence Animal Diversity Web : Malpolon monspessulanus (en)
- Référence NCBI : Malpolon monspessulanus
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Vipère aspic
D'après un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La vipère aspic (Vipera aspis) est une espèce de serpent de la famille des Viperidae. C'est une espèce venimeuse.
Description
C'est un serpent au corps épais, à la tête nettement définie, aux yeux à pupille verticale. Les écailles du corps montrent une arête longitudinale. Le dessin des marques dorsales est variable mais forme le plus souvent une bande en zig-zag brun foncé ou noire. Elle mesure environ 70 cm.
Bien qu'elle affectionne les zones sèches, il lui arrive, cependant très rarement, de plonger dans l'eau (cours d'eau lent, mare...) où l'on peut la voir nager en maintenant sa tête bien dressée hors de l'eau.
Elle se rencontre en Europe de l'Ouest, surtout en France, Suisse, Italie. Sur les versants sud (adret) très pierreux, et facilement à 25°C ou plus, l'aspic est visible surtout lorsqu'on se promène seul (à plusieurs, nous émettons davantage de vibrations qui les font fuir).
Identification
En France, la vipère aspic est la plus commune des vipères. Le genre Vipera est facilement identifiable grâce à ses nombreuses petites écailles sur la tête (au contraire des couleuvres qui ont 9 grosses écailles sur la tête). L'espèce aspis est quant à elle reconnaissable à son écaille nasale proéminente.
Venin
Comme les autres vipéridés cette espèce est venimeuse. Elle possède des glandes à venin reliées à des crochets canaliculés qui permettent d'injecter le venin profondément dans les tissus de la proie (petits mammifères, oisillons...). Au repos ces crochets sont couchés vers l'arrière dans des replis cutanées à l'intérieur de la bouche.
La vipère aspic n'est pas un animal agressif. Elle n'attaque que pour chasser ses proies ou si elle se sent menacée. Elle se met alors en forme de S et projette ses crochets en avant pour mordre. En principe son venin n'est pas suffisant pour tuer un homme adulte. La morsure, rarement mortelle, nécessite toutefois l'injection d'un sérum antivenimeux et peut provoquer des maladies car le poison entraîne des douleurs, des vomissements, des œdèmes, allant jusqu'à la syncope.
Remarque
Il faut préciser qu'en France le serpent que l'on peut généralement voir nager la tête hors de l'eau et éventuellement plonger est la couleuvre vipérine (Natrix maura), parfaitement inoffensive, mais ressemblant beaucoup à une vipère. Quoi qu'il en soit les vipères européennes ont toutes les pupilles fendues verticalement, alors que celles des couleuvres sont toujours rondes.
Références
- Référence TIGR : Vipera aspis (Linnaeus, 1758) (en)
- Référence Catalogue of Life : Vipera aspis LINNAEUS 1758 (en)
- Référence Fauna Europaea : Vipera aspis (en)
- Référence ITIS : Vipera aspis (Linnaeus, 1758) (fr) (+version (en))
- Référence Animal Diversity Web : Vipera aspis (en)
- Référence NCBI : Vipera aspis (en)
- Référence IUCN : espèce Vipera aspis (Linnaeus, 1758) (en)
Les Lézards
Les lézards sont des reptiles de l'ordre des Squamates. Ils partagent le fait d'avoir quatre pattes (même si certaines espèces sont secondairement devenues apodes (ex : orvets) ou bipèdes (ex : Amphisbènes du genre Bipes), des oreilles à tympan apparent (sans conduit auditif externe), des paupières mobiles (sauf les Geckonidés et les Xantusidae qui ont perdu leur paupières), le corps recouvert d'écailles et la mue. Toutes les espèces ne perdent pas leur queue (autotomie) en cas d'agression.
Le terme lézard dérive probablement du latin « lacertus » qui désigne aujourd'hui une famille particulière. Diverses espèces peuvent avoir un nom vernaculaire qui contient le terme lézard comme le lézard vert. Cependant ce terme est aussi un terme générique qui regroupe traditionnellement plus particulièrement des espèces de l'infra-ordre les Autarchoglossa présents en Europe. Parmi les espèces Autarchoglossa, certaines espèces ne sont pas, à première vue, considérées comme des lézards car ils ne possèdent pas de pattes, par exemple les orvets, serpents de verre, et les ophisaures.
Le Lézard des murailles
Le lézard des murailles est le plus commun en Europe. Le corps entièrement couvert d'écailles qui peuvent être, selon les familles, lisses, tuberculeuses ou épineuses. La couleur varie en fonction des milieux. Les lézards des steppes ou des déserts sont en général bruns, alors que les lézards des forêts sont souvent verts. Certains, comme les caméléons, peuvent modifier leur couleur en fonction de stimuli externes. Ils muent régulièrement, et la vieille peau, ou exuvie, se détache par morceaux.
Adulte il a une silhouette élancée, une tête longue, un peu aplatie et au museau conique, un corps mince et assez aplati, une longue queue effilée et des pattes fines à longs doigts. La couleur et la forme du dessin varie énormément d’un individu à l’autre.
Le dos varie du gris au brun, avec parfois une teinte verdâtre. Chez le mâle, le dos est moucheté ou marbré de brun foncé ou de noir. Le milieu montre fréquemment une ligne vertébrale foncée ou une série de taches sombres. Les flancs montrent, surtout chez la femelle, deux raies longitudinales ou séries de taches claires qui délimitent une bande brun foncé souvent tachetée de clair. On observe assez régulièrement des sujets ayant une queue anormalement courte, c’est la repousse suite à la perte de celle-ci.
Les lézards subissent des mues régulières: il peut arriver de découvrir des lambeaux d' exuvie. Cette peau est fragmentée et non d'une seule pièce comme chez les serpents.
Le Lézard des murailles se nourrit surtout d'insectes, mais aussi d' araignées, de petits mollusques, de cloportes, de lombrics,... L'eau indispensable provient non seulement de la rosée, mais aussi de certaines feuilles ou fruits charnus.
Habitat:
On rencontre cette espèce dans les milieux pierreux bien ensoleillés, naturels ou artificiels.
Le territoire d'un individu est situé dans un endroit pierreux bien ensoleillé. Il doit lui fournir des ressources alimentaires en quantité suffisante, ce qui implique la présence d'une couverture végétale suffisante pour héberger de nombreuses proies et des abris utilisés en cas de danger ou en cas de trop forte chaleur pendant la journée. Il s'agit principalement de fissures et cavités entre des pierres, mais aussi de cavités entre des blocs de béton, des trous de micromammifères ou des fentes dans le sol servant comme abris pour la nuit, les périodes de mauvais temps, d'hivernage et de sites de ponte adéquats.
Reproduction:
C’est un ovipare. La femelle dépose les œufs dans un trou creusé dans le sol meuble ou sous une pierre.
La ponte est constituée de 2 à 10 œufs blancs, longs de 10-12 mm. Dans certaines régions plus méridionales d'Europe, les femelles déposent deux ou trois pontes par an.
La durée d'incubation est liée aux conditions climatiques et de l'exposition du lieu de ponte. Soit de 6 à 11 semaines. A la naissance, le jeune lézard mesure de 50 à 60 mm.
La maturité sexuelle est généralement atteinte à l'âge de deux ans.
La longévité est en moyenne de 4 à 6 ans et au maximum de 10 ans.
Ennemis:
Les prédateurs, notamment parmi les mammifères, sont la belette, la fouine, la musaraigne. Parmi les oiseaux: la buse variable, le faucon crécerelle et la pie-grièche écorcheur. La couleuvre coronelle et par ailleurs, l'action prédatrice des chats domestiques a certainement une influence néfaste sur les populations localisées dans les villages ou à proximité de ceux-ci.
- Référence ITIS : Autarchoglossa (fr) (+version (en))
- Référence Animal Diversity Web : Autarchoglossa (en)
- Reference TrouvePhoto.com
- D'après Wikipédia Encyclopédie Libre