À la déclaration de la guerre, il s'est engagé volontaire pour servir dans l'armée française. Il a alors été mobilisé, puis envoyé à Toulouse pour aller travailler à Sud-Aviation.

Toute la famille s'est alors installée à Revel en juin 1940 et son père a décidé d'y rester le temps de l'occupation car il avait trouvé aisément un emploi dans cette cité du meuble et de la marqueterie. Pendant ses heures de loisir, Adalbert cultivait sa passion : le dessin et le pastel.

En mars 1944, Adalbert Tamassy quitte sa famille en prétendant aller à  Toulouse pour exposer quelques tableaux au Salon des Indépendants. En fait, il rejoint la Résistance, c'est-à-dire la 3401° compagnie des FTPI maquis est cantonné à Betchat dans l'Ariège d'où il rayonne sur le Sud-est ; la Haute-Garonne.

Ce maquis a de bons rapports avec l'Armée Secrète Cazères et un Corps Franc mixte (A.S. et FTPF) est à l'origine de plusieurs sabotages et d'actions de harcèlement.

Le 27 juillet 1944, celui que ses camarades de combat avaient surnommé « le peintre » trouve une mort glorieuse à la suite d'un engagement contre un train transportant des troupes allemandes, près de Mazères. En effet les maquisards sont, très vite, pris à partie par un groupe de Waffen SS, armés.

Édouard Dougnac, président du Comité de Libération de Cazères, raconta ainsi la disparition de son compagnon dans une lettre adressée à sa famille « Il devait, avec deux autres camarades, assurer un repli après un coup de main (...) Tous trois sont morts à leur poste pour sauvegarder leurs camarades de combat. »

Le corps de A. Tamassy est d'abord enterré au cimetière de Mazères (une plaque commémorative sera posée le 29 juillet 1945), puis transféré, 1 octobre 1944, au cimetière de Revel où une cérémonie d'hommage a été organisée par le Comité local de Libération et la Municipalité en présence des détachements des FFI de Toulouse et de la Milice Patriotique de Revel.

Actuellement, le corps repose au Carré Militaire du cimetière de Thiais dans la région parisienne.