Société d’ Histoire de Revel Saint-Ferréol PARU DANS LES CAHIERS DE L’ HISTOIRE numero 16 - 2011 |
LE MOULIN A VENT DE LA PLATRIERE A REVEL |
(paru dans le bulletin n°7 d’ ESCOUSSIERES - bulletin réalisé par les Amis de la Bibliothèque de Revel, pp. 7-12 . Septembre 1995).
Petite suite revéloise aux « notes de lecture » parues dans ESCOUSSIERES n° 5 de janvier 1995
I. UN MOULIN A MYSTERE
Depuis le « Pont de La Mayre », tout revélois domicilié ou de passage peut admirer le tableau charmant du « moulin de la Plâtrière » debout dans son enclos entouré d'un muret de vieilles pierres.
Mais, qui saura répondre aux trois questions concernant ce vestige ?
EN QUEL LIEU ?
Premier mystère pourquoi un moulin à vent en cet endroit ?
Dans notre Lauragais qui a mérité le surnom de « pays des moulins à vent », certes, les moulins ont été nombreux mais, ils se trouvaient généralement perchés sur des plateaux, sur des crêtes ou à flanc de colline.
Or, à Revel (comme à Bram et à Sainte-Foy-d'Aigrefeuille), le moulin à vent se trouve près d'un cours d'eau, et en plaine…
Une explication vient facilement à l'esprit.
Si l'on admet que les moulins à eau situés sur le Sor ou la Rigole (Pont Crouzet, moulin de Lauzy, moulin du Roy…) suffisaient aux besoins de la population revéloise grâce à leur rendement supérieur à celui des moulins à vent, on peut penser que le moulin de la Plâtrière a été construit en cet endroit d'une part parce que les vents arrivaient librement dans la plaine, et d'autre part en vue de suppléer aux services déficients pendant la période sèche, d'un moulin à eau qui aurait existé autrefois, à quelques pas de lui.
DEPUIS QUAND ?
Autre point à élucider la date de sa construction. Si, comme l'affirme monsieur Vila Mir, tout laisse à penser qu'il est « indiscutablement antérieur à quatre cents ans », par contre il n'a pas été possible d'avoir des renseignements précis « j’ai recherché, dans les archives municipales revéloises, qui l'a fait construire, quand, et pour quel usage. Il se trouve que mes recherches ne sont pas, à ce jour, couronnées par le succès. »
Avis aux amateurs d'énigmes historiques !
SON VRAI NOM
Troisième point d'interrogation persistant : pourquoi moulin de « la Plâtrière » ? On sait que le mot « plâtrière » désigne « une carrière de pierre à plâtre » (dictionnaire Quillet).
Or, il n'y en a pas à proximité. A moins que l'on ait confondu « plâtre » et « chaux » ?
« Pendant la guerre, je devais avoir sept ans, je voyais un bonhomme avec les vaches attelées à une petite charrette, qui montait vers les Fours de Cayenne (1). Là, tout le terrain est calcaire et il y avait une carrière à chaux. Avec une pelle, ce pépé chargeait poudre et morceaux dans la carriole, il repartait avec sa chaux vive, il l'étalait par terre, dans sa bergerie. Les bêtes marchaient dessus, ça tuait les microbes. Aussi, il en répandait dans le jardin. Peut-être, il pourrait y avoir un rapport entre ces pierres à chaux et le moulin. Est-ce qu'à partir de la chaux vive, on faisait du plâtre ? »
La réponse est négative - on n'obtient le plâtre que par déshydratation du sulfate de calcium. Soit, plus précisément, par la calcination partielle du gypse. Or, il n'y a aucune carrière de gypse dans les environs.
« Mais on a très bien pu apporter le gypse jusqu'au moulin, à dos de mulet. Peut-être même par barques, depuis les Pyrénées-Orientales : Revel possédait un port sur la Rigole, Port-Louis, construit par Pierre-Paul Riquet. »
Aurait-t-on apporté du gypse jusqu'à Revel par ces barques à fond plat qui, sur la Rigole, transportaient essentiellement du grain ? C'est possible, mais encore une fois, rien ne permet de l'affirmer.
Pourtant, en faveur des tenants d'un « moulin à plâtre », un témoignage qui semblerait capital a été obtenu par l'intermédiaire d'une facture :
« Moi, je vous ai apporté une facture (2), du moulin de la Plâtrière de Revel. On y vendait du plâtre à bâtir et à marner de toute qualité". »
On y vendait ! Mais ce plâtre était-il écrasé sur place ? Ou bien le moulin servait-il uniquement de dépôt ?
On sait en effet que « les moulins à vent et à farine » ont périclité (à partir de la fin du 19ème siècle) de telle sorte que le meunier était souvent obligé d'exercer une seconde activité ; éleveur, agriculteur ou courtier en grain, le plus souvent.
Ou fabricant de tuyaux et d'auges en ciment, comme le fut le dernier meunier Germa, à Vieillevigne (Haute – Garonne).
Pourquoi pas vendeur de plâtre ? Alors, le moulin de la Plâtrière, dépôt de vente (3) ?
Remarquons au passage le nom inscrit sur la facture : celui d'une femme…
Ne serait-ce pas d'elle que serait venu le nom du moulin de « la Plâtrière » ? Cette Marie Bousquet, vendeuse de plâtre, pourrait bien y avoir gagné le surnom de « la Plâtrière » et comme cela arrivait souvent, le surnom serait passé au moulin.
Il faudrait penser alors que le moulin ne s'est pas toujours appelé ainsi et que l'on peut retrouver, antérieurement à cette époque, des traces de son existence sous un autre nom, Ce qui risque encore de compliquer les recherches.
Recherches que le propriétaire actuel compte bien poursuivre « Mais, cette fois je vais les orienter dans une nouvelle direction : la mémoire des familles ».
En, ce qui concerne la période contemporaine, l'histoire du moulin de la Plâtrière peut se retracer facilement.
Le début de la facture est datée du 24 janvier 1865 et concerne la livraison
de plâtre à plafond sur les années 1866 et 1867 dont la destinataire
est Mme Pélissier.Le plâtre est livré en fûts…Prix du fût 2 f 25.
Marie Bousquet (au « Moulin de la Plâtrière ») en plus de la fabrication de plâtre, vendait aussi du fer, des pots et plaques de cheminées, des clous, chevilles … tout ce qui concerne la construction…
Elle vendait aussi du bois de construction, chêne, peuplier, sapin, etc…
II. REGARDS CONTEMPORAINS.
C'est pendant la Première Guerre Mondiale que le père de monsieur Robert Poux acheta ce moulin de la Plâtrière, unique moulin à vent de Revel : «ce qui intéressait mon père, c'était seulement la maison du meunier, à côté du moulin. J'ai hérité du tout, j'ai habité la maison. »
Du moulin, il ne restait que la tour vide et le toit. Quant au terrain, il fut loué à un marchand de bois qui entreposa là ses stocks de marchandise.
FOLKLORE OCCITAN.
Plus tard, monsieur Robert Poux loua la tour du moulin au groupe « Terra Mondina » (Terre des Raymonds, comtes de Toulouse).
Cet « Ensemble Traditionnel » avait envisagé, en 1965, de restaurer le moulin.
Principalement, lui remettre des ailes, « avec l'accord de Monsieur le Maire de Revel, l'eau avait été conduite sur le "chantier" » et le groupe put bâtir une pièce, attenante à la tour, dans laquelle furent abrités les décors et les accessoires.
Chanteurs, danseurs et musiciens venaient de Toulouse, répétaient dans le pré, autour du moulin, des danses, et des chants paysans uniquement d'Occitanie.
C'est donc dans ce cadre, champêtre et Revèlois, qu'ils donnèrent des fêtes : « oui, ils ont développé le folklore occitan. Là, Je me souviens encore d'une Festa del Molin (Fête du Moulin) organisée dans les années 60, je crois. »
Quant à la restauration du moulin … hélas l’œuvre était trop importante pour des amateurs qui n'avaient pas de moyens techniques ni financiers suffisants.
« Le loyer était un petit peu cher aussi. » Et si l'on tient compte enfin d’une certaine désaffection du public pour ce genre de manifestation … Bref, le groupe dut interrompre les modestes travaux mis en train. Finalement, le jour vint où danseurs, chanteurs et musiciens abandonnèrent les lieux et repartirent vers la Garonne et la « Cité Rose ».
LE DERNIER PROPRIETAIRE
« Alors pour raison de santé, j'ai revendu mon moulin. C’est Monsieur Roger Vila Mir qui me l’a racheté. »
« Je l’ai acheté en l972. Ce jour là, on a pensé que je voulais placer un peu d'argent étant donné la situation du terrain en bordure du Sor qui descend de la Montagne Noire, et aux portes de Revel. Mais, moi, je ne pensais pas à un placement, C'était un coup de cœur, voilà tout. Ce moulin, on le photographie souvent, on le filme, on le peint, et j’ai reçu peut-être vingt-cinq ou trente personnes qui en seraient acheteurs. Il n'est absolument pas question que je m'en sépare.»
LES ANCIENS LOCATAIRES
Évidemment, après ces quelques années d'abandon, l'intérieur se trouvait à nouveau délabré. Enlevant de multiples brouettées de pierres, de gravats, de détritus les ouvriers dénichèrent une cinquantaine de vipères.
« Au lieu de les capturer et les offrir à l'Institut Pasteur qui aurait pu fabriquer du sérum, ils les ont tuées à coups de pelle. » Quant aux autres locataires, c'étaient des lapins : autour du moulin, sous le moulin, dans le moulin... Partout ! Un vrai moulin à lapins ! Chaque fois que j’y entrais, je pensais à « I'lnstallation de Daudet ». Les "petits derrières blancs qui détalent" dans la rosée, je les ai vus plus d’une fois. Mais quand le moulin a été habité, ils sont partis. Et puis, ou les chasseurs ou les chiens…, enfin mes lapins ont disparu. »
DERNIER EMPLOI
Monsieur Vila Mir a fait refaire l’intérieur. Il a fallu percer une petite porte donnant accès à la cuisine mais, c'est la seule modification qu’il ait apportée à l'architecture d'origine : « pour rien au monde je ne voudrais transformer quoi que ce soit. »
Ainsi notre « moulin de la Plâtrière » entame t-il une nouvelle vie.
Si l’on évoque son nom, sa (ou ses) véritable (s) fonction (s), ou la date même approximative de sa construction, il persiste simplement à s’entourer de mystère…
Photo Claude Pouzol
Notes
1. Cayenne. Lieu-dit situé à proximité de l’ancienne usine de traitement de déchets (commune de Soréze), à mi-pente entre Saint-Ferréol et le Pont Crouzet.
2. et 3. A propos de la facture et du nom de ce moulin, voir le paragraphe « NOM DE MOULIN » dans l’ouvrage de Jean et Huguette Bézian dans les « GRANDES HEURES DES MOULINS OCCITANS » Collection TERRE HUMAINE, éditions PLON, page 317.
C’est la « Festa del Moli ».
Le groupe « TERRO MOUNDINO » propose au public ses danses, ses chansons et musiques traditionnelles. Le « Moulin » a retrouvé une deuxième vie…(années 1960 ?). Sur le mur du moulin on devine les armoiries du groupe : il y est écrit autour d’une croix toulousaine – Terro Moundino Toulouse
ANNEXES – COMPLEMENTS à l’article de M. Bezian
(textes d’archives fournis par M. Couget et Vila Mir)
Une belle réalisation de TERRO MOUNDINO…
Nous sommes heureux de présenter ci dessous une réalisation intéressante. Elle fait honneur à notre Confédération, car elle est conforme à ce souci d’éducation populaire que nous avons quand nous parlons Folklore.
La documentation que nous insérons ci-après, est tirée d’une communication écrite de Terro Moundino et d’extraits d’articles de presse régionale : La Dépêche du Midi et Sud Ouest ». Nous souhaitons que de nombreux folkloristes viennent visiter ce moulin, encourageant ainsi les promoteurs de cette action.
Nos amis de Terro Moundino ont contacté M. le Maire de Revel et M. le Président du Syndicat d’Initiative qui a promis son aide pour la restauration de ce moulin. Puis Robert Poux accepte de louer à nos folkloristes le moulin et ses alentours.
En mars 1965, Terro Moundino pouvait écrire :
« Il était une fois, ainsi commencent de nombreuses histoires, Donc il était une fois, près de Revel sur les bords du Sor, au lieu-dit la Platrière, un vieux moulin. Ce moulin avait été autrefois très vivant, faisant tournoyer ses ailes dans les vents de chez nous et apportant , par son humble mais noble travail, son aide précieuse au meunier qui le lui demandait… précieuse au meunier qui le lui demandait… Oui les jours ont passé … les ans … de très longues années… Il a été utilisé comme pigeonnier, comme clapier, comme dépôts, comme … qu’en sait-on ?
Puis un jour … un groupe composé de jeunes pour la plupart des jeunes attachés à nos traditions occitanes, décidèrent de rendre la vie à un moulin de notre Lauragais.
Après avoir parcouru la région, ils eurent le bonheur de rencontrer un sympathique et dynamique représentant du Syndicat d’Initiative de Revel, qui avait été séduit par ce projet, et de cette première rencontre, beaucoup d’autres naquirent.
Après diverses prises de contact avec Monsieur le Maire, des Représentants du Syndicat d’Initiative de Revel, du propriétaire du moulin, des meuniers de la région, le projet a pu prendre forme et enfin, le Moulin de la Platrière fut loué par le groupe « Terro Moundino » dans le but très précis de sa restauration, de son utilisation comme lieu de rencontre de jeunes traditionnalistes et de présentations d’expositions folkloriques.
Dans les premiers mois d’été, ont eu lieu la « Festi del Mouli » que « Terro Moundino » a offert aux révélois, et aux touristes venus dans ce beau coin de notre province. Les nombreux amis du groupe étaient aussi présents. Grâce à tous, le Moulin de la Plâtrière » reprend vie parmi les nombreux disciples de notre Lauragais.
Avec TERRO MOUNDINO …
La platrière … (texte d’archives).
Le groupe régionaliste « Terro Moundino », créé en 1957 a voulu se donner pour tache la mise en valeur des TRADITIONS de notre Lauragais et du Pays toulousain.
Après des rencontres fructueuses avec Marguerite Dufaur à Caraman, des collectages ont eu lieu et parmi une image vivante du Pays de Cocagne, les moulins à vent ont été les pièces maîtresses dans nos recherches.
Le souhait de la restauration d’un moulin a été envisagé et une équipe a été créée
L’office de Tourisme de Revel a été choisi comme lieu de concentration des recherches et c’est Monsieur Robert Desplat qui a été l’homme parfait pour découvrir le ou les lieux de présence de moulins.
Après Saint-Félix de Lauragais, Cambiac, etc… c’est à Revel qu’un ancien moulin a été découvert : « la Platrière » ! Merci Monsieur Desplat – ravis de cette découverte, Terro Moundino a dégagé les lieux ; le Maire de l’époque, Monsieur Sudre, s’est intéressé à ce projet et pour encourager les « acteurs » de ce projet a donné l’ordre aux services municipaux d’installer l’eau pour le nouveau chantier.
Nettoyage, décoration tout a été mis à l’œuvre pour que le moulin revive.
L’équipe se rendait les jours de repos, à Revel pour y travailler . Quel beau projet ! Mais que de savoir manquait à la poursuite des travaux (couverture notamment) … les moyens financiers manquaient...
Dans le cadre des recherches, il a été trouvé que dans l’antiquité, en juin avait lieu la fête des moulins…
« Terro Moundino » a créé la « FETE DU MOULIN DE LA PLATRIERE » ! Puis les jours passant, manquant de moyens, de connaissances le projet a pris fin.
Pardon à Revel, pardon aux moulins , n’étant pas des Don Quichotte nous avons abandonné ce trop beau rêve…
(… quelques souvenirs évoqués par Hubert Couget vers 1965–1966 au sujet du «Moulin de la Platrière »)
Références bibliographiques
Pierre de Lagarde – « La plâtrière ». Guide des Chefs d’œuvres en péril. P.110 Archives Départementales de la Haute Garonne côte in 8° - 1650.
Jean et Huguette Bézian – 1994 – Les grandes heures des moulins occitans. Edition Terre humaine chez PLON.400 pages
La Dépêche du Midi – lundi 17 mai 1965.
« Dans le programme de ses diverses activités, le groupe régionaliste languedocien « Terro Moundino » veut entreprendre la restauration d’un moulin à vent de notre Lauragais. Pourquoi ?
Pour ce qu’il représente de typique et de traditionnel en notre province
Pour que des jeunes s’intéressent à la maintenance (ou la résurrection) de notre patrimoine occitan
Pour que ce moulin soit un lieu de rencontre de jeunes traditionnalistes, qui pourront ainsi démontrer qu’avec la foi des félibres on peut atteindre un but précis
Enfin, pour servir la cause du tourisme, trop souvent méprisé en France
Ce moulin servira de cadre a des expositions régionalistes et à des présentations folkloriques.
Le Moulin de la Platrière, à Revel, a été choisi par « Terro Moundino » qui encouragé et parrainé par le Syndicat d’Initiative de cette ville souhaite, grâce aux encouragements prodigués par ses très nombreux amis, pense pouvoir cette année offrir aux amateurs d’art populaire cette « noble pièce » qu’est un moulin.
ANNEXE 1 – Archives communales de Revel – cote 4-D-17.
Registre de la correspondance – n°22298 adressée au Sous-préfet. L’orthographe et la syntaxe du document ont été respectées ...
>
« Du 27 mars 1862. M. J’ai communiqué aux héritiers Bousquet, Etienne, Crespy, Auguste et Made Ve Salvat, de cette ville, la Dépêche que M. Le Préfet du Tarn a écrite à son collègue de la Haute Garonne, le 18 de ce mois, relativement aux dommages réclamés aux susnommés par l’administration des Chemins Vicinaux à raison des dégradations qui auraient été faites au Chemin de grande Communication de Revel à Soual par leurs charrettes pour l’exploitation de leurs fabriques de plâtre.
Je pense Monsieur le Sous-préfet que c’est par erreur que cette demande leur a été faite ; En effet, M. Crespy et Made Salvat n’ont jamais fabriqué le plâtre, ils ont simplement des entrepôts ; ils le vendent dans leur magasins à des rouliers qui le prennent chez eux, et l’emportent, et souvent ils ne savent pas à qui ils le vendent ; ils n’ont jamais eu ni chevaux ni charrettes...
Quand à Marie Bousquet, elle a bien une Charrette qui lui sert uniquement pour le transport de la pierre qui lui sert à fabriquer le plâtre, mais elle ne fait que le trajet de Revel à Ricaud, Aude et vice versa, et jamais elle n’a fait porter de plâtre à Soual ; elle le vend à sa fabrique à des rouliers que le plus souvent elle ne connaît pas : D’après ces explications la demande en dommage qui a été faite à ces trois industriels ne me paraît pas fondée.
J’ai l’honneur de vous adresser les mémoires que ces derniers ont faite pour leur justification : veuillez avoir la bonté de les transmettre à M. Le Préfet avec prière de les faire parvenir à M. Le Préfet du Tarn.
Agréer X.X. Le Maire Signé Get...