PLATEAU DU CAUSSAREL
Unité karstique de 2km X 600m, limité au nord-est par la vallée du Melzic, au sud-ouest par la vallée du ruisseau des Avaris et au nord-ouest et sud-est par les schistes.
Plateau tabulaire aux versants abrupts comportant
au niveau des vallées des exutoires assez importants. important exutoire pénétrable sur une centaine de mètres à l'exsurgence du Baylou.
Altitude moyenne du plateau 550m Altitude des exutoires : 410 et 360m.
Trou M 10 (Commune de Dourgne)
A 1,200km du hameau de la Montagnarié, rive gauche du ruisseau vallée du Melzic, près de la première carrière dite du Cloutas, au bord du chemin, juste à quelques mètres après avoir dépassé la carrière.
Coordonnées 583,35 - 129,32 - 347m (Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
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Connu de longue date.
Description : exsurgence fossile, cavité de quelques mètres bloquée par des étroitures, entrée assez exiguë, forme en triangle.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Grotte du Plomb (Commune de Dourgne) M 2
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A 1,200km de la Montagnarié vers le sud, rive gauche du ruisseau de Limatge, dans la première carrière désaffectée (carrière du Cloutas) sur la paroi sud-sud-est à quelques 5 à 6m du sol.
Coordonnées : 583,32 - 129,32 - 360m (Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Découverte et explorée les E.D.F. de Castres le 2 mars 1958.
Description : entrée de dimensions restreintes lm X 0,70m donnant accès à un vestibule quelques mètres en contrebas. Une galerie fait suite, prolongeant la cavité vers le sud-ouest. Une petite chatière de quelques mètres de longueur mène à un conduit important. Il faut noter la présence de deux étages : galerie supérieure en cul-de-sac, un conduit inférieur après une descente assez étroite mène à un ruisselet qui se reperd aussitôt dans une étroiture.
Observations : petit regard sur cours d'eau actif de faible débit, origine de l'eau inconnue (certainement vient des terrains schisteux situés au nord-ouest), l'exsurgence se situe près du ruisseau dans les déblais et éboulis constituant la plateforme, près des trous M 3 et M 4.
Présence de minerai de plomb dans la cavité.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Grotte de l'Avent (commune de Dourgne)
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A 1,250km au sud du hameau de la Montagnarié, rive droite du ruisseau de Limatge, presque face à la grotte du plomb surplombant le chemin de terre qui rejoint la carrière de Dourgne
• La cavité débute par un plan incliné, nous menant à une étroiture remontante, qui permet d'accéder à une petite salle servant de carrefour à de petites galeries impénétrables. Fréquentées par de petits animaux, l'accès à la surface doit se faire par l'intermédiaire des terriers avoisinants.
• Une vire à mi hauteur de la salle permet d'accéder à un petit boyau dans le concretionnement, qui donne dans la cavité principale de la grotte.
• A partir de là, les chemins pour poursuivre l'exploration deviennent divers, nous sommes à un carrefour de la grotte. Devant nous, un petit puits peut être shunté par un boyau formant toboggan ou face à nous, une vire donne sur le pendage principal de la grotte. C'est un petit labyrinthe conservant un axe moyen nord/sud sur un pendage d'environ 45°.
• Cette configuration se retrouvera partout dans la grotte, qui se développe selon des joints de stratifications reliés entre eux par de petites galeries (chatières creusées dans une strate plus compacte du massif).
• Une seule désobstruction sera nécessaire pour accéder à la salle terminale de la grotte représentant le vide le plus important de la cavité. Le fond de cette salle se divise en deux parties, l'une fortement envahie par le concrétionnement est complètement bouchée. L'autre représente un beau chaos de rochers sur lequel les concrétions se sont formées. La fin de la salle se trouve au milieu d'un bel éboulis ; les parois se resserrant en une étroite diaclase.
• C'est donc une cavité moyenne pour la région accusant un dénivelé d'environ 20 mètres pour un développement approximatif de 150 mètres.
• Dans l'immédiat peu de possibilités de continuations, la grotte ayant été abondamment envahie par la calcite. Les prolongements éventuels de la cavité se développeraient certainement derrière celle ci.
Bibliographie : JC Pétronio E.S.D.R.S. 1993
Grotte-aven du Cloutas (Commune de Dourgne) M 9 DETRUITE
A 1,250km au sud du hameau de la Montagnarié, rive gauche du ruisseau de Limatge, à quelques mètres au-dessus du front de taille de la carrière du Cloutas, un peu en amont à mi-pente du versant, à 100m au nord-est de la grotte-aven des Chauves Souris.
Coordonnées : 583,27 - 129,27 - 375m (Revel XXII)44 huitième 7-8 - 1/25000ème)
Désobstruction Espérou et A. Fontanille en 1946.
Description : petit orifice donnant accès à une descente de 5m (étroit). Au fond, petite galerie étroite et tortueuse.
Bibliographie : Calvet, 1976 - J. Magne, 1950.
Trou M 16 (Commune de Dourgne)
A quelques mètres au-dessus de M 15
Coordonnées : 583,30 - 129,31 - 372m (Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)
Repéré par l'E.S.D.R.S. en juillet 1976.
Description : galerie étroite de 5 à 6m se terminant sur une étroiture descendante impénétrable. Possibilité de jonction avec la cavité M 15 (par jet de pierre dans l'étroiture, on entend l'eau).
Bibliographie : Calvet, 1976.
Grotte-aven des Chauves Souris (Commune de Dourgne) M 1', M 1"
A 1,250km au sud du village de la Montagnarié, rive gauche du ruisseau de Limatge, à 15m de dénivellation au-dessus du ruisseau près de la carrière du Cloutas.
Coordonnées : 583,25 - 129,25 - 380m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)
Connue de longue date, explorée par le S.C. de Roquecourbe le 9 avril 1947.
Description : cavité à deux ouvertures, porche ouvert vers le sud-est, barré par un énorme bloc, galerie descendante vers le nord-ouest. Au plafond, petite cheminée sans intérêt, petit ressaut de 6m donnant accès à une galerie orientée nord-est sud-ouest. Présence d'éboulis, en remontant la pente vers le sud ouest, on se trouve à l'aplomb d'un aven donnant accès en surface 12m plus haut. Une galerie orientée vers le nord-ouest est bouchée au bout de quelques mètres.
Observations : importante colonie estivale de chéiroptères.
Bibliographie : Calvet, 1976 - J. Magne, 1950.
Grotte en partie détruite par la reprise temporaire de l'exploitation de la carrière. Il ne reste pour ainsi dire plus que la diaclase au fond de la grotte et une petite partie de l'ancienne galerie d'accès. Endroit dangereux car situé quasiment sur le front de taille de la carrière et fracturé de toutes parts ; risques d'éboulements. Ne cherchez plus les Chauves-Souris
PHOTOS DE LA GROTTE DES CHAUVE-SOURIS AVANT SA DESTRUCTION
Résurgence du Baylou (Commune de Dourgne) M 5
A 1,500km au sud du hameau de la Montagnarié, rive gauche du ruisseau de Limatge, remonter la vallée après la chapelle de Mouniès, passer, les gorges étroites, à 300m environ de cet endroit, nous apercevons sur la rive gauche un écoulement important d'eau qui jaillit d'une anfractuosité du rocher.
Une coloration effectuée par la S.R.S.A.S.R. en 1976 a permis de préciser l'origine d'une partie de l'eau. En colorant les pertes de Limatge, la fluorescéine a mis 2 h 27 pour résurger au "Baylou".
Débits : le 15/12/1976 - 126 m3/h
le 09/09/1977 - 94 m3/h
Coordonnées 583- 129 - 410m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/250000ème)
Connue de longue date ; explorée par le S.C. de Roquecourbe en août 1945 ; plongée de P. Barthas les 3 et 9 mai 1978 (siphon et vasque). Pompage en 1984 (S.C. Blagnac, S.R.S.A.S.R., E.S.D.R.S.).
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Video de l'entrée de la résurgence du Baylou
Description : entrée de la cavité réduite (0,50m X 0,80m), après quelques mètres de reptation dans l'eau, la voûte se relève à 2m de hauteur. De direction sud-ouest, elle coude vers le nord-ouest pour donner accès à un passage plus étroit. Après 8m d'opposition, la galerie reprend une direction sud-est. La voûte s'élève à 10m pour une largeur de 6m (bifurcation de conduit). A l'ouest un petit puits surplombe une laisse d'eau profonde de 3 à 4m sans continuation possible. Après plusieurs changements de direction, nous arrivons devant une voûte mouillante d'où sort l'eau. Un pompage effectué en 1984 a permis de vider la vasque amont, l'eau sort d'étroitures impénétrables (S.C. Blagnac, E.S.D.R.S., S.R.S.A.S.R.).
*Pompage de la résurgence du Baylou (rapport de la S. R. S. A. S. R.)
Vu le débit important de cette résurgence, la S.R.S.A.S.R. et le S.C. Blagnac ont jugé intéressant de réaliser un pompage du siphon terminal de cette grotte.
Le 26 octobre 1984, à l'aide de deux pompes de 60 mètres cubes chacune et d'un groupe électrogène de 15 KWA, 20 heures de pompage ont été nécessaires pour abaisser le niveau. Malgré une alimentation importante, le niveau du siphon a pu être baissé suffisamment pour nous permettre d'en faire une description : entrée assez basse et étroite sur environ deux mètres (à gauche face au siphon) ; ensuite départ de cette conduite perpendiculairement à l'entrée laissant entrevoir une arrivée d'eau.
Schéma :
Le lendemain, vu l'impossibilité de franchir le siphon, il a été tenté une mise en charge du réseau en construisant un barrage. Il s'agissait de faire monter artificiellement le niveau de l'eau afin de trouver une éventuelle communication parallèle. Par manque de temps et de moyens, l'opération n'a pas pu être menée à bien.
Bibliographie : J. Magne, 1950 - Calvet, 1976 - Bonnafous, 1978 - Spéléoc, n° 30, 1984 - Spelunca, 1985.
Et le Siphon céda
Le ruisseau du Melzic surgit en partie de la résurgence du Baylou trou M5 La Montagnarié, Dourgne 81.
Reprise des explorations le 20 février 1992, dans cette petite résurgence de la Montagne Noire.
Lors d'une plongée de reconnaissance, après quelques métres en décapelé, la progression est stoppée par une sévère étroiture, infranchissable, mais derrière laquelle le siphon semble s'élargir.
Donc, les 23/2 et 8/3 1992, séances de désobstruction subaquatique à la micro charge, efficace, puisque le 8 ça racle, mais ça passe.
Pascal Bernabé passe le siphon (10m, -1, avec une cloche, mais une étroiture qui reste limite ) et après une courte escalade ( 3m ) progresse d'environ une soixantaine de mètres dans un réseau en baionnette, où la galerie en diaclase est peu large ( 1 à 2m ), mais haute 12m à certains endroits , voir plus.
- Porteurs et désobstruction : E.S.D.R.S., Denis Bernabé, Stéphane Marty.
- Plongeurs et désobstruction sub-aquatique
- Pascal Bernabé et fred Maksud
- Topographie et exploration post-siphon Pascal Bernabé et Marc Barbaste
Cavité située près de la résurgence du Baylou à environ 20m dans la direction 226 grades, au-dessus de la petite paroi longeant le ruisseau de Limatge, dans un petit thalweg, entrée au ras du sol.
Coordonnées : 582,95 - 128,97 - 420m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Découvert en 1971 par la S.R.S.A.S.R.
Description : entrée à forme d'aven de forme ovale de 0,50 X 0,30m. Descente de 1,50m, petite galerie fermée par étroiture de direction nord-ouest ; longueur du conduit : 2m.
Observations : petite perte fossile du thalweg communiquant certainement avec les voûtes de la résurgence du Baylou (on entend dans l'étroiture le bruit de l'eau).
Trou M 12 (Commune de Dourgne)
Cavité à 100m en amont de la résurgence du Baylou à quelques 20m au-dessus, à quelques 150m dans la direction 206 grades de M 6.
Coordonnées : - 128,90 430m (Revel XXII 44 huitième 7-6 - 1/25 000ème)
Découvert en avril 1975 par l'E.S.D.R.S.
Description : entrée située au ras du sol et de ce fait, difficilement repérable. Petite verticale de 1,80m suivie d'une galerie de 0,60m de large pour 8m de longueur, de direction sud-ouest-nord-est. Arrêt sur bouchon de calcite et de pierres.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Trou M 13 (Commune de Dourgne)
Près du bord du plateau du Caussarel, rive gauche du ruisseau de Limatge. Dans une paroi calcaire perpendiculaire à la vallée. Deux orifices situés l'un au-dessus de l'autre.
Coordonnées : 582,90 - 128,75 - 520m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Repéré par l'E.S.D.R.S. en l975
Description : deux entrées superposées à 3m du sol dans une paroi rocheuse. Une petite cavité forne un vestibule de 1,80 X 1 X 5m. Une petite chatière lui fait suite, conduisant à un, 2ème vestibule fermé par le concrétionnement. La 2ème entrée est située à 2m au-dessus (simple cavité dans le rocher de dimensions modestes) .
Bibliographie : Calvet, 1976.
Trou M 14 (Commune de Dourgne)
Cavité située près du rebord du plateau du Caussarel sur le même travers rocheux où est localisée la cavité M 13. A quelques mètres au-dessus dans une lame rocheuse subverticale (strate)
Coordonnées : 582,86 - 128,70 - 540m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème).
Repéré en 1975 par l'E.S.D.R.S.
Description : descente de 1,90m dans une galerie de 4,50m de longueur (l = 0,90m - h = 1,80m), petite lucarne impénétrable donnant à l'extérieur vers le sud-ouest. Fond de la galerie bouché par de la caillasse et des coulées.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Trou M 15 (Commune de Dourgne)
Dans la carrière du Cloutas, à quelques dizaines de mètres de la grotte du Plomb, au sommet d'une dalle inclinée, sur le même côté de la carrière que la grotte du Plomb.
Coordonnées : 583,30 - 129,31 - 370m (Revel XXII 44 huitième 7-8 >- 1/25 000ème).
Repéré par l'E.S.D.R.S. en juillet 1976.
Description : petite entrée donnant accès immédiatement à une laisse d'eau peut importante mais profonde (plus de 1,50m) ; la galerie part en voûte mouillante au bout de quelques mètres.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Aven de Cantemaraud (Commune de Dourgne) M 11
A 2km au sud-est de St-Amancet et 2km sud-sud est du hameau de la Montagnarié. Rive gauche du ruisseau du Melzic sur le versant du plateau du Caussarel, à 150m de distance et au-dessus de la grotte du Figuier, entre deux importantes parois rocheuses se développant perpendiculairement à la vallée. Entrée située au ras du sol et difficilement repérable.
Coordonnées : 582,95 - 128,85 - 510m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Dynamitage de l'entrée en décembre 1973, découverte par Jean-Luc Julia le 9 décembre 1973.
Description : puits d'entrée étroit de l0m de profondeur, arrêt sur un relais puis bifurcation en deux (puits de 6m et 6,50m). Vers le nord est, galerie de 20m de développement s'arrêtant sur des éboulis et étroitures. Vers le sud-est, galerie de 15m (chatières) s'arrêtant sur une étroiture fortement calcifiée à -24m environ de profondeur.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Trou du Figuier (Commune de Dourgne) M 8
Situé à 200m au sud-est de la résurgence du Baylou et à 400m de la ferme de Cantemaraud sur la rive gauche du ruisseau de Limatge, à quelques 20 à 30m au-dessus du niveau du ruisseau. On doit escalader une paroi rocheuse après avoir grimpé sur le début du versant.
Coordonnées : 583 - 128,85 - 460m Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)
Cavité connue de longue date.
Description : l'entrée se présente ouverte à l'est-sud est par un proche de 5m de haut pour 1,70m de large. Il se prolonge par une galerie sèche de mêmes proportions. Après 8m, on arrive dans une petite salleencore éclairée par la lumière du jour. Vers le sud ouest, une amorce de galerie s'achève en cul-de-sac. Vers le nord-est, la cavité continue, le plancher monte légèrement tandis que la voûte s'abaisse, nécessitant la quadrupédie. On parcourt ainsi une galerie basse et humide de 1m de large environ.
Après 18m vers l'ouest-nord-ouest la galerie tourne, conservant à peu près les mêmes proportions. Au bout de l0m on arrive à une chatière stalagmitique. Au-delà, la galerie se prolonge sur quelques mètres et se termine en cul-de-sac. Avant la chatière, deux diverticules ne présentent aucun intérêt.
Observations : sondages très succincts en 1946 et 1949. M. Esperou y aurait trouvé un crâne humain avec une hache en quartzite (?). Des fouilles succinctes le 20 août 1953 ont livré quelques débris de poterie rouge avec trou de suspension (pâte fine), deux poinçons à frapper la fausse monnaie d'Henri IV ont été trouvés dans une niche à quelques mètres du sol.
Biologie : Isopode : Porcellio dilatatus Br (dét. Prof. Vandel)
Bibliographie : J. Magne, 1950.-Calvet, 1976 -
PHOTOS DE LA GROTTE DU FIGUIER
Près de la source des Ardoisières (ruisseau de Limatge) à 500m au nord-ouest du château de Limatge à quelques 110m en aval rive gauche de la source du ruisseau de Limatge dans les rochers à 5m environ audessus du ruisseau.
Coordonnées : 583,20 - 128,52 - 500m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Description : petit trou de quelques mètres de profondeur (2 à 3m). Arrêt sur étroitures.
Bibliographie : Calvet, 1976.
Pertes du Ruisseau de Limatge (Commune de Dourgne)
En remontant le ruisseau de Limatge jusqu'aux Ardoisières
Coordonnées : 583,23 - 128,50 - 495m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 1/25 000ème)
Observations : les eaux se perdent au contact des schistes de l'Acadien inférieur et des calcaires du Géorgien supérieur. En été, perte totale du ruisseau en deux points selon le débit : un peu en aval des Ardoisières, ou près des gorges à l'aplomb de la grotte du Figuier. En hiver, le ruisseau se perd en partie, l'autre partie de l'eau continuant le lit de la vallée. Pertes diffuses et impénétrables.
Une coloration a eu lieu en 1976 t voir à "Résurgence du Baylou".
Bibliographie : J. Magne, 1950 - Bonnafous, 1978 - Calvet, 1976 .
Trou Rive (Commune de St Amancet) L 6 : DETRUIT PAR LA CARRIERE
A 1,750km au sud-sud-est de St-Amancet, sur le plateau du Caussarel, près de la côte 527. En contrebas d'une carrière désaffectée, sur le haut versant de la vallée des Avaris.
Coordonnées : 582,03 - 128,20 - 515m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Découvert fin 1966 par C. Rive.
Description : ouverture de l'aven par un trou au ras du sol de 0,80m de diamètre environ ; petit puits de 3m donnant accès à un vestibule qui se termine en cul-de-sac vers le nord-est. Vers le sud-ouest, au contraire, une galerie de très forte pente permet de descendre quelques 15m plus bas. Un petit puits de 8m permet de rejoindre des diverticules (lui sont précocement obstrués à -32m.
Bibliographie : J. Cambos, 1967 - Calvet, 1976.
Grotte du Loup (Commune de St-Amancet) L 5 : DETRUIT PAR LA CARRIERE
Dans la vallée des Avaris, rive droite, à 1,500km au sud-sud-est de St-Amancet, après la carrière des "trois fontaines", à quelques mètres au-dessus du lit du ruisseau.
Coordonnées : 581,65 - 128,17 - 375m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Connue de longue date. Actuellement en partie détruite par la carrière.
Description : ouverture sensiblement ovale, donnant accès à une petite salle. Vers le nord. Petit conduit se terminant sur des étroitures après un puits de 5m ; vers le nord-est, la galerie se prolonge et permet de joindre un petit ruisseau souterrain qui se développe sur une quinzaine de mètres (il apparaît par une fissure impénétrable et disparaît dans des cailloutis).Deux petites galeries forment un ruisseau supérieur sans grand intérêt).
Observations : l'eau d'origine inconnue pourrait être une partie des eaux du ruisseau des Avaris qui se perdent un peu plus en amont (pertes diffuses et difficilement localisables). Aucune coloration n'a été effectuée...
Bibliographie : Calvet, 1976 - J. Afagne. 1950.
Exsurgences des "Trois Fontaines" (Commune de StAmancet)
: DETRUIT PAR LA CARRIERE
Exsurgences situées près de la carrière des "Trois Fontaines", rive droite du ruisseau des Avaris. Deux exsurgences sont situées à quelques mètres l'une de l'autre.
Coordonnées : 581,57 - 128,25 - 360m. Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Observations : en remontant la vallée, la première que l'on rencontre a une origine inconnue (viendrait directement du massif du Caussarel ). la deuxième semble avoir son origine dans les pertes situées un peu en amont de la grotte du Loup.
Températures relevées par J. Magne en 1947 et 1949
* 1ère exsurgence en remontant vers l'amont. rive droite (fort débit)
10 avril 1947 - 12°
02 août 1947 - 13°
17 septembre 1949 - 13°
* 2ème exsurgence vers l'amont, rive droite (débit plus faible)
10 avril 1947 - 10°
02 août 1947 - 15°
17 septembre 1949 - 15°
Exsurgences actuellement obstruées par les déblais de la carrière (non visibles).
Trou L 12 (Commune de St-Amancet) : DETRUIT PAR LA CARRIERE
Versant rive droite des Avaris. i quelques 50m en amont de la grotte du Loup et à 30 à 40m en dénivelait au-dessus du ruisseau
Coordonnées 581,68 - 128,22 - 430m Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)
Découvert et exploré par J. Cambos en 1959, retrouvé 1983 par le S.C. Blagnac (découverte de tessons de céramique médiévale - étude F. Castagné).
Description : ouverture importante à grand axe vertical, petit conduit descendant de quelques mètres, longueur du conduit environ 10m, petite chatière sur la paroi gauche en entrant, accès à un petit vestibule après un ressaut de faible profondeur.
Bibliographie : Calvet, 1977.