PETITE HISTOIRE DE LA
DISTILLERIE FRANC
de 1884 à nos jours
Dossier créé avec l’aide de la famille FRANC
Liquoriste de père en fils depuis 1880, la famille FRANC établie à Revel en Lauragais Haut Languedoc, au pied de la Montagne Noire, a su préserver son identité grâce à une recherche minutieuse de la qualité sans cesse reconduite dans l’élaboration de ses fabrications.

Pour votre plaisir et celui de vos amis, elle vous invite à découvrir le bouquet et la souplesse - principales caractéristiques de ces liqueurs – qui depuis plus d’un siècle dans la tradition familiale, font la renommée de la maison.

 

Gazéifiée, conditionnée en petite bouteille individuelle , le « BITTER d’ OC » aurait pu permettre la continuation de cette grande tradition revéloise des « liquoristes ».
En 1996, il n’y a plus de liquoristes à Revel.

La famille FRANC collaborait avec la famille RAISSAC un peu avant 1880, en 1880 ils se séparent et la « maison FRANC » s’installe rue du Four et établi un magasin dans la rue Marius Audouy.

En 1996, la « maison FRANC » ferme ses portes.
La mode est aux alcools secs et non sucrés, aux boissons non alcoolisées. Un nouveau temps est arrivé.
Edouard Franc aurait bien tenté la « gazéification » du « BITTER d’ OC » la boisson occitane sans alcool à base de fruits et d’épices…pour rivaliser avec les « COCAS AMERICAINS », mais REVEL ce n’est pas NEW YORK!
LA « SIGNATURE »
  de la maison FRANC
  Peppermint « château de la Landelle »
Peut être s’agit il de la première étiquette?
A noter, le blason …
 
Enseigne de la maison FRANC
devant le magasin de la rue Marius Audouy
  Panneaux publicitaires placés devant les débits de boissons.

 

 

 

Liqueur « montre tout », « permission de dix heures », « Elixir Froufrou », « la garde  meurt  mais ne se rend pas », « la valeureuse », le plus imaginatif de tous les fabricants fut un brave pharmacien de Voiron, notons que jusqu’à la Révolution, seuls les moines, religieuses et apothicaires avaient le droit de fabriquer et de vendre des liqueurs…

       
Voici que nous remontons de 1880 à 1900, que l’étiquette va se hausser aux grandiloquences du romantisme et aux fastes guerriers…
Même parfois le succès de quelques opérettes est évoqué avec un goût  plus « peuple » que « bien français ».

 

 

 

 

 

LIVRAISONS DANS LA METROPOLE – EXPORTATION DANS LE MONDE ENTIER …
Les caisses étaient peintes au pochoir en fer.

La charrette de M. Ducos attelée au cheval, emmenait les produits à la gare de Revel…

 

Au numéro 10 de la rue du Four … l’atelier qui a compté un personnel de plus de huit personnes (ouvriers, représentant, secrétaire, etc…)



Dans la rue Marius Audouy …      le magasin

Une matière première aussi importante que l’alcool … la menthe!
La plante ayant besoin d’humidité elle était cultivée dans les petites exploitations agricoles entre Les Cammazes et Saissac.
Les combes en creux permettaient de capturer l’humidité et les brouillards matinaux propices au développement de la menthe.

 

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