SAINT GERMIER DE LA PASTOURIE

 

 

       Titulature : Saint-Germier       

       Nom d'un ancien domaine rural : la Bergerie

 

HISTORIQUE

 

L’église  Saint-Germier de la Pastourie se situe dans la vallée de la Vendinelle, entre deux séries de coteaux, au nord ouest du village de Saint­Félix. Elle a été édifiée à quelques 800 mètres du hameau de la Pastourie.

 

Elle est citée en 1538 dans le registre du gouvernement des églises du diocèse de Toulouse.

Elle est alors une annexe de Saint-Julia.

 

Son sort sera lié à celui de l'église-mère au moment des guerres de religion : de vifs combats eurent lieu autour d'Auriac, de Saint-Julia et de Saint­Félix. Trois témoignages confirment ce fait : HENRI BORJAC de Saint­Félix, J. MOGALONNE prêtre et secondaire (auxiliaire du vicaire) de Saint-Etienne de Toulouse qui ajoute : « que les ennemis ont brûlé et démoli l'église de la Pastourie, annexe de Saint-Julia n'y ayt rien laissé que ne soit rompu ou bruslé. »

 Une déposition semblable est faite par JEAN NOVEL, prêtre de Saint-Julia le 25 avril 1570.

 

Bien sûr, l'église Saint-Germier dut être restaurée puisque le 15 octobre 1617, une visite épiscopale est effectuée par JEAN RUDÈLE, chanoine théologal de la cathédrale Saint-Etienne à Toulouse, lequel constate que :

 

 

 

•   il n'y a pas de pierre sacrée ;

•   au bas de l'église se trouve une grande pièce où les paroissiens tiennent les fonts baptismaux ;

•   du côté de l'évangile (à gauche) se trouve la chapelle Notre-Dame

•   il n'y a pas de sacristie ;

•   le cimetière est autour de l'église.

 

« Au siècle suivant, en 1714, l'église à nouveau menace ruine. Mgr D'HAUTPOUI, curé de Saint-Julia et les vicaires généraux de Toulouse se réunissent en conseil et somment la communauté de Saint­Félix d'y faire de sérieuses réparations dans un délai d'un mois, sous peine d'interdiction ipso facto. »

 

Bien qu'étant annexe de Saint-Julia, l'église se trouvait sur le territoire de Saint­Félix

Quelques travaux furent entrepris mais le 13 novembre 1718, c'est Fr. DE CATELLAN, chanoine de Saint-Etienne et vicaire général, qui effectue une nouvelle visite au nom de l'évêque. Il est précisé :

 

•      pas de Sainte Réserve ;

•      la pierre sacrée est fendue en deux pièces ;

dans la niche du maître-autel destinée pour y mettre la statue de saint Germier, on y a mis celle de la Vierge qu'on a pris de la chapelle qui luy est dédiée, laquelle statue manque par conséquent à sa chapelle ;

 

• les fonts baptismaux sont trouvés en assez bon état, ils ont leur piscine, les eaux baptismales sont tenues sur les parois des dits fonts baptismaux dans une cuvette de cuivre étamée et recouverte, lesdits fonts baptismaux sont fermés de haut en bas par une porte à serrure. Il y manque une image de saint Jean ­Baptiste :

 

•      il n'y a point de sacristie

; les vêtements liturgiques et linges sont dans une armoire dans le sanctuaire, à droite ;

•      l'église est bien pavée, ayant besoin d'être recouverte ;

•            mettre une pierre sacrée convenable ;

•      les revenus sont : un champ qui est joignant l'église, et en la vente que font les marguilliers du foin du cimetière.

Le 29 août 1742, c'est Mgr CHARLES-ANTOINE DE LA ROCHE­ AYMON qui remarque :

•      il n'y a point de fenêtre dans la nef ;

 

 

 

Près de l’entrée, peint sur le mur.

 Un des lièvres si abondants sur la route qui rejoint Saint-Félix à Auriac, semble se cacher sous le bénitier.

 Il s'est arrêté là, et regarde, étonné les étonnantes peintures murales de l’église.

 

•   la chapelle Notre-Dame est bien voûtée ;

•   la pierre sacrée est toujours fendue ;

•   le clocher a besoin d'être recrépi ;

•   on y fait des fêtes chaque samedi ;

•   il n'y a vêpres que deux fois l'an ;

•   on est assez content du vicaire ;

•   le vicaire est logé et entretenu par le curé de Saint-Julia.

 

À la Révolution, l'église de la Pastourie avait un desservant insermenté qui était en conflit avec le curé de Saint-Julia ; celui ci, M. LALUNE, avait prêté serment entre les mains de l'agent municipal le 14 thermidor an III.

Elle ne sera pas endommagée, mais, en 1802, elle deviendra annexe du Falga.

Dans les archives administratives relatives aux cultes pendant la période concordataire (18o2-19o5), on note qu'à l'église Saint-Germier, il y a:

 

•   dans le chœur :

un maître-autel de marbre rouge et blanc ; un tableau du Christ de 4x3m ; un vitrail de saint Pierre ; deux sacristies.

•   dans la nef :

une chaire en bois ; deux vitraux de saint Joseph et de saint Jean ; un bénitier de pierre.

 

La dernière restauration connue date de 1964, à la demande de l'abbé G. LAGASSE, curé de Saint-Julia. Les murs goutteraux ont été surhaussés afin que la toiture ne comporte que deux pentes. À l'intérieur, l'église a été repeinte, les plafonds plâtrés et les statues qui garnissaient les murs ont été regroupées dans le fond de l'église. Le bénitier de pierre, à godrons*, a été placé au fond de l'église, près de l'entrée.

 

DESCRIPTION



 

EXTÉRIEUR

 

L 'EGLISE est isolée dans les champs, à 800 m environ du hameau de la Pastourie.

C'est un petit édifice rectangulaire, à chevet plat, construit avec de gros moellons plus ou moins dissimulés par un crépi grossier. Il est couvert d'un toit à deux pentes irrégulières recouvrant au nord-est, la sacristie et la chapelle, au sud-ouest, le porche.

 

 Le grand mur occidental, plat, est surmonté d'un petit clocher-mur où trois baies ont été ouvertes. Seule, celle du sommet contient une cloche. Au-dessus se trouve une croix ancrée.

Au sud-ouest se trouve un vaste porche, construit en hors œuvre. Il est prolongé par un débarras. Ce porche est couvert par le toit de l'église, charpenté à cet endroit.

 

Les dates de 1903 et 1964 sont gravées sur le claveau central de l'ouverture du porche. Il donne accès à l'église par une grande porte de bois. Piédroits et archivoltes sont faits de jolis claveaux chanfreinés.

 

 

INTÉRIEUR

 

 

Il s'agit d'une grande salle rectangulaire flanquée d'une chapelle au nord. La nef couverte d'un plafond plat est éclairée par deux fenêtres au sud et une au nord. Au fond de l'église, les statues qui garnissaient le chœur et les murs ont été regroupées.

 

La chapelle dédiée à la Vierge est probablement la plus ancienne. Elle est voûtée et la clef de voûtes* porte un écusson neutre.

On accède au chœur par un arc triomphal modeste, en anse de panier. L'autel est de marbre veiné.

Au mur du chevet, se trouve une grande croix de bois. La plafond est légèrement en anse de panier.

On accède à la sacristie par une porte située à gauche du chœur.

Le cimetière est situé au niveau du chevet et se continue vers le nord.

L'ensemble est entouré par une clôture bâtie sur trois côtés.

 

Les murs de l'église de la PASTOURIE se sont habillés de couleurs et d'images. A la source de ce travail, deux inspirations : retrouver le lieu dans toute son ancienne et actuelle histoire – faire mémoire, en terre lauraguaise, de la Terre Sainte.

 

 

 

LA PASTOURIE (complément de 2007)

 

Un LIEU et son HISTOIRE

La Pastourie : le nom évoque une lande, loin des habitations, en « pays perdu » entre Saint­Félix et Auriac. On disait à Saint­Félix : « va-t-en à Choples » - qui est un sous-hameau de la Pastourie – et cela pour dire : « va au bout du monde ». Sur ce terrain, fertile au creux de la combe, plus rétif sur les pentes, l'habitant le plus naturel était le mouton. Qui dit mouton, dit berger (ou pasteur). C'est donc la Pastourie.

 

Le village central est modeste : une soixantaine d'habitants. Il fut sous la garde de Saint-Julia, dressé sur le coteau proche, et souvent lié au Falga, mais toujours dans la mouvance de Saint­Félix. Il partagea le destin de ce Lauragais, naturellement chrétien, résistant aux « Lumières », une sorte de Vendée : sous la Révolution, le curé est réfractaire et se cache, protégé par la population, et quand un « prêtre constitutionnel » s'aventure à célébrer la messe à la Pastourie, il devra se dégager à la hâte, pistolet au poing. Autour des années 1940, le carillonneur local, surnommé « 47 », agacé de voir son église déserte, sonne la cloche, les gens affluent et pas de curé : le carillonneur se fait aussitôt prédicateur. « Dieu a besoin des hommes ».

 

La petite église s'inscrit dans ce patrimoine : elle recrute ses fidèles dans les vieilles familles du pays; elle garde leurs défunts dans le cimetière mitoyen. La municipalité de Saint­Félix, trop riche d'églises dont elle gère la maintenance, assure l'essentiel, refait la toiture, replâtre les murs ; c'est propre mais un peu triste. La paroisse, de son côté, a redonné quelque vigueur au sanctuaire : la messe est célébrée quelques fois l'an (dont la fête locale). L'autel trop ancien n'a pas résisté, on a trouvé une table solide quoique très rustique. La pierre du sanctuaire a été remise à vif par les maçons de Roumens, et une croix nue, massive, couronnait l'ensemble. De cela rien ne sera perdu.

 

 

AVOIR L'ACCENT GALILEEN

         

 

En 2002-2003, notre petit pays a beaucoup entendu parler de la Palestine blessée, et un pèlerinage en septembre 2002 nous a conduit sur la « terre où le bon Dieu a mis les pieds », comme disait Louis Escaffre (le canton de Revel fournit le tiers du groupe de pèlerins).

 

Cette marque Palestinienne se retrouve dans le pays proche : ainsi, au siècle précédent, fut créé le calvaire d'Aguts, fruit déjà d'un pèlerinage en Palestine. Pourquoi ne pas demander à La Pastourie d'être aussi un lieu de cette mémoire?

 

Quand l'idée est soumise à un des pèlerins de 2002, la réponse est immédiate et enthousiaste. Chantal DUPHIL habite Cintegabelle avec son mari, agriculteur et diacre, et ils sont à la tête de sept enfants, dont une adoptée. Née à la Daurade, elle a fréquenté l'école des Beaux-arts ; elle fait le catéchisme et aime les enfants et la peinture. Et bientôt elle dessine un projet : il faut que les murs nous parlent, et de Palestine, et de bergers, et surtout de Jésus.

 

Il faut rester au pays, et jusque dans la couleur. Ce Lauragais est le pays de la Cocagne, ainsi nommé à cause de son pastel. La couleur de base sera donc le bleu pastel, et celui de La Pastourie est extrait directement de la plante : une entreprise de Lectoure s'est lancée dans ce retour aux sources peu commun.

 

Mais une étape s'impose : apprêter les murs, faire le travail ingrat du défrichage. Il nous manquait un ouvrier solide et pertinent : précisément, un habitant de Reims a élu domicile avec sa femme aux Gimenious, la ferme la plus proche de l'église. Il sait faire et il veut faire : il sera l'apport principal de ces nouveaux venus au vieux pays, de ceux qui l'habitent vraiment ; c'est ainsi que notre église locale renaît et vit grâce à l'apport de gens venus d'ailleurs. Alain MONCLIN est l'un d'eux.

 

 

CE QUE DIT le SANCTUAIRE

 

 

Nous voici à pied d'œuvre – devant 120 m2 de murs à habiller d'images.

Partons du chœur qui sera en fait l'aboutissement d'une route serpentant le long des murs latéraux. Celui qui nous attend c'est le Pasteur : Jésus est au bord de son lac de Galilée : l'eau est bordée de croupes dénudées et les pêcheurs sont là. C'est après Pâques : le Ressuscité a donné rendez-vous, là, en son paysage familier ; il a même fait griller du poisson sur la rive, le feu brûle encore. Dans un instant, il dira à Pierre : « Tu seras désormais le berger de mes agneaux et de mes brebis ». Pierre sort de l'eau, vif et joyeux de retrouver Jésus, un pan d'habit le couvrant à peine : pendant la pêche, il travaillait nu. Relisons l'Evangile de Jean.

Les compagnons de Jésus ont du mal à le reconnaître : c'est ainsi souvent après Pâques ; à chaque fois, remarquons-le, il n'apparaît ni comme un prince ou un ange, mais comme n'importe qui, un homme du commun, un jardinier par exemple. Et pourtant, « c'est le Seigneur! » dit Jean à Pierre.

 

 

Nous-mêmes, quel visage allons-nous prêter à Jésus? Certes pas celui de statues qui le féminisent piètrement, et pas non plus, aussitôt, celui du Roi de Gloire. C'est « Le Fils de l'Homme », un homme du pays, un « paysan » ou un charpentier peut-être. Mais il est le Seigneur et nous lui donnerons une grande taille et la tunique blanche. Reste le problème des traits du visage : il faut qu'il soit de son pays, et nous de son pays, et nous pensons à ce curé de Taybeth, en Palestine, P. RAËD, qui nous avait impressionné de jeunesse et d'entrain, belle tête de sémite aux cheveux crépus. Cependant, nous n'étions pas tout à fait satisfaits, quand nous revint le souvenir d'une aventure d'Élie Sablayrolles : il serait aujourd'hui octogénaire s'il n'était mort en Thaïlande, après plus de 15 ans passés en Chine rurale sous Mao. Ce petit paysan du Lauragais était allé, autour de 1950, étudier la Bible en Palestine, et un maquis de partisans palestiniens l'avait enlevé au désert avec d'autres religieux ; lui, on ne le surveillait pas : « il est comme nous », disaient les Palestiniens. Et voilà comment, avec la marge laissée à l'artiste, nous avons prêté au Jésus de la Pastourie les cheveux de Raëd et les traits d'Elie Sablayrolles, né dans cette terre face à l'église du Face à l'église du Falga , mais qui est de Saint­Félix. Si la tête « d'arabe » de Jésus vous surprend, sachez qu'elle vient de cet arabe né à la Pastourie même. Au ciel, Elie en rit encore: « que sount anats querre? »

 

 

FONDS et MURS LATERAUX

 

 

Revenons au point de départ. C'est le mur au fond, où pendent les cordes des cloches, remises par A. Monclin en capacité en capacité de sonner. De là, Marie « se met en route rapidement » ; elle part vers la Judée, pays de montagnes et de bergers (on les retrouvera dans quelques mois à noël, on les croise aujourd'hui dans les villages de bédouins).

 

 Le mur s'ouvre aussitôt sur une excavation : des travaux antécédents avaient englouti, sous une mince cloison, un espace que nous révéla Adrienne Olivier, la gardienne des lieux : « il y avait là, sans doute, les fonts baptismaux ».

 

Nous les avons rendus au jour, en les ombrageant d'un cyprès et en peuplant les alentours de végétaux et d'animaux d'ici et de là-bas : vous en ferez l'inventaire ; l'âne, frère du pauvre, est en place centrale ; avant même la naissance de Jésus, il est sa monture préférée, et il le sera de nouveau aux Rameaux quand la foule acclamera le Messie. Prenons la route avec Marie.

 

Nous croisons aussitôt, sur le mur latéral en face de l'entrée, beaucoup de bergères et de bergers : les nôtres et les leurs. Bernadette d'abord, à qui Marie parlait en langue d'Oc.

Et une contemporaine de Bernadette, Mariam qui alla en Inde et au Carmel de Pau avant de retrouver sa Palestine natale : une authentique sainte, récemment canonisée par Jean-Paul II ; c'est elle qui fit venir en Terre Sainte les pères de Bétharram qu'elle avait connus en France ; c'est donc à elle – sourires de l'histoire! - qu'Elie Sablayrolles doit d'avoir fait une part de son séminaire à Beith Jala, près de Bethléem. Juste devant Mariam, Germaine, « si chère aux Toulousains » et dont ma grand-mère disait : « aquelo, es coumo nousaus » (ce n'est pas une dame, elle est comme nous). En chef de file, le Berger, au visage du Bédouin : on reconnaîtra déjà l'image du Bon Pasteur véritable : auprès de lui, se tassant dans un coin, tout petit, le soldat s'efface ; aujourd'hui, ce terrain prolifère de militaires. Vienne la Paix!

 

Au passage, la petite chapelle latérale reste provisoirement en l'état. Nous y trouverons place pour un buste de Saint Louis d'Anjou, évêque de Toulouse, présent dans notre héritage.

 

Sur le mur d'entrée, au-dessus du bénitier, on a conservé (et elle seule) la statue de Saint Germier. Non qu'elle fût plus précieuse que les autres, mais parce que Saint Germier est le patron de la Pastourie, même s'il est heureux d'y voir fleurir Notre Dame de Palestine. Cet évêque de Toulouse, au temps de Clovis, est aussi le protecteur de Fourquevaux et du village de Saint Germier, tout proche.

 

S'est-il égaré là? Un des lièvres si abondants sur la route qui rejoint Saint­Félix à Auriac, semble se caché sous le bénitier. Il s'est arrêté là, et regarde, étonné.

 

On pourrait appeler ce mur latéral le mur de la Résurrection : tout y rappelle l'Evènement et nous prépare à rencontrer le Berger au bord du lac. Jérusalem et les chemins qui y accèdent situent les grandes heures de la vie de Jésus et, près de la grotte du tombeau béant de lumière, Marie-Madeleine entend la voix du jardinier. Elle a les traits d'une jeune habitante de Jérusalem, sa compatriote au-delà des siècles : Nadjat, venue à la Pastourie cet été, nous a évoqué la jeune Marie-Madeleine. Encore une fois, nos images se croisent, nos histoires se mêlent : Jésus en fait l'unité.

 

 

LES TEXTES

 

Toutes ces indications ne sont que des échos d'une seule réalité : nous croyons au Dieu de tout réconfort. Il nous réconforte pour que nous réconfortions. Saint Paul l'écrivait déjà aux Corinthiens (II, Cor. 1, 3-4) :

 

« Béni soit Dieu, le Père de Notre Seigneur Jésus Christ, le Père des miséricordes et le Dieu de TOUT RECONFORT. Il nous RECONFORTE

 

   

 

     
   
   
   
   

 

 

 

C. Duphi pour les admirables fresques

et

A. Monclin pour les travaux de mise en valeur de cette église, sont les chevilles ouvrières de la réussite de ce projet.


 La Pastourie …

 La lande …

 Le pays perdu  mérite un détour et la visite de cette église originale.

En pénétrant dans ce lieu on ressent du bonheur….

 

dans toutes nos détresses pour nous rendre capables de RECONFORTER ceux qui sont en détresse par le RECONFORT que nous recevrons nous-mêmes de Dieu » (panneau du porche extérieur)

 

 

Sur l'arceau central de l'église, un mot résume tout.

Il est d'ISAIE le prophète, il s'adresse aussi bien à chacun de nous qu'à tous les peuples de la terre, et d'abord à tous ceux qui, en Terre Sainte même, sont du côté des victimes. « Réconfortez dit Dieu, réconfortez mon peuple ».

 

 

 

 

La Pastourie nous est rendue. Barbouillés d'images, diront les uns, encombrée de colombes et de moutons? Peut-être. Nous avons dans les oreilles et dans le cœur ce cri spontané d'un voisin : « Milled..., que c'est beau! » (le mot est incongru et merveilleux, et qu'on nous pardonne de le transcrire). Vous aimerez, vous n'aimerez pas? Ouvrez vos yeux et votre cœur, et à Dieu va! Notre rêve est de voir des enfants déchiffrer ces murs, et dire à Jésus :

 

« Tu le sais, je t'aime »

 

BIBLIOGRAPHIE

 

La Pastourie

ADHG, 1G 592, 598.

ADHG, V29.

AP Le Falga.

Aragon, 180-181.

Lestrade (J.), 119.

Malary (S.), 116.

Meyer (J.C.), thèse.

 

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