|  Par Jean Paul 
                CALVET  Tiré à part de la revue de la Société d’ Histoire de 
                  Revel Saint Ferréol
                    
                   SITUATION GEOGRAPHIQUE 
                     
                              L'établissement antique d'En 
                                Solomiac se situe sur la commune de Palleville au 
                                sud-ouest du département du Tarn, à 5 kilomètres au nord 
                                de Revel. Le site archéologique forme au sud - sud est 
                                de Palleville un triangle, limité à l'ouest par la route 
                                qui va de la ferme d'En Bole au château, au nord - nord 
                                est par la route qui relie le château au croisement La 
                                Landelle-Poudis, au sud – sud est par un ancien chemin 
                                en creux qui rejoint la ferme d'En Bole au croisement 
                                précité.Des vestiges ont toutefois été repérés en faible 
                                quantité (fragments d'amphores le plus souvent) dans les 
                                champs situés au nord ouest du château de La Landelle et 
                                de l'autre côté de la route qui passe devant la ferme 
                                d'En Solomiac, des tesselles de mosaïques y auraient été 
                  relevées (2).  
                                      
                 1. Cette étude n'aurait pu être menée à bien sans l'aide précieuse 
                  de Michel PASSELAC du CNRS (Le Présidial à Castelnaudary) qui a 
                  effectué les déterminations du mobilier archéologique et m'a 
                  aimablement conseillé, de l'équipe du Lycée VINCENT_AURIOL de Revel 
                  dans le cadre d'un P.A.E (Mlle MAS-BOURNIQUEL- Messieurs 
                  BLANQUET-DUPEYRON-ESPENON et M. LAMANETRE qui a dessiné avec 
                  beaucoup "d'art" certaines pièces archéologiques), le Service 
                  Régional d'Archéologie qui m'a donné les autorisations (n°41-1986 et 
                  n°20 - 1987). Je remercierai tout particulièrement la famille VITRAC 
                  habitant "La Sarrarié" qui inlassablement prospectera et protègera 
                  le site, Jean VITRAC sera à l'origine de belles trouvailles...  
                             
                  2. Renseignements fournis par Roger Jullia   
                 HISTORIQUE DES RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES 
  Dès la fin du XlX° siècle, le 
                  site est publié par Alfred Caravin Cachin (3).  
                  Il mentionne la découverte près du château de la Landelle d'une inhumation gallo 
                  romaine tardive du IVe siècle. Caravin Cachin ne localise pas avec précision le 
                  lieu de la découverte et c'est regrettable. C'est en effet au début du mois 
                  d'avril 1866, que des ouvriers terrassiers rencontrèrent une fosse renfermant un 
                  squelette humain accompagné de vases et d'objets en fer. La sépulture fut en 
                  partie détruite ou rebouchée. 
                  Mme Dunal, propriétaire des lieux, garda les objets qui accompagnaient le corps 
                  : 
                  - deux vases en terre rouge mesurant l'un 5 cm de hauteur, l'autre 8 cm de forme 
                  "gracieuse" ne renfermaient que de la terre. 
                                 
- un éperon en fer. 
                   
                  - deux monnaies frustes en bronze du bas empire. 
                                        
Les travaux agricoles ont du très tôt, remonter en surface des vestiges 
                  archéologiques, le site dans son intégrité n'a pu échapper à la connaissance des 
                  habitants locaux. II faut attendre 1968, pour qu'un premier sondage effectué par 
                  Monsieur Cabot, de Puylaurens, démontre que les couches archéologiques sont 
                  encore par endroit encore en position stratigraphique, malgré les labours qui 
                  depuis la mécanisation des années 50 sont plus profonds. 
                  II note la présence de tégulae à 40 cm de profondeur (zone 2) et une présence 
                  importante de fragments d'amphores (zone 1).  
                               
                  3. CARAVIN CACHIN – 1866 
                    
                 LE SITE ANTIQUE DE PALLEVILLE 
                            publication des « CAHIERS DE L’ HISTOIRE DE Revel »  
  (Société d’ 
                Histoire de Revel Saint Ferréol)
                numéro 8 – 2002 – p.35-51  | 
             
           
          
            
              Le 19 septembre 
                1971, la Société de Recherches Spéléo Archéologiques du Sorèzois et 
                du Revélois effectue un sondage de 1,50 m sur 1,50 m dans la zone 2. Une  stratigraphie est 
                  relevée : 
                  -   de 0 à 0,30 m: terre cultivée 
                  - de 0,30 à 0,45 m: couche argileuse jaunâtre avec toiture effondrée, 
                  céramique sigillée en faible quantité 
                  -   de 0,45 à 0,60 m: niveau très net d'incendie 
                  - de 0,60 à 1,00 m : couche sablonneuse, période d'habitat, grosse 
                  densité de céramiques sigillées et commune (période de la tène) 
                  - au dessous de 1,00 m : argile compacte en place. 
                   
                  Le rapport de 1971 mentionne "qu'aucun élément ne peut préciser la 
                  datation du niveau final d'incendie - niveau qui doit marquer au bas 
                  empire la fin ou la reconversion de la grande villa".  
              Des pilettes d'hypocauste sont reconnues (4).  | 
                | 
             
           
          
            
              En 1972, après lecture d'une photographie aérienne, un endroit est repéré au 
                nord de la zone 7. Un sondage démontrera qu'il s'agit d'une tombe funéraire 
                d'époque tibérienne. 
                Thierry Martin publiera (5) après ce sondage une forme lisse rare de l'atelier 
                de Crambade (atelier de potiers tarnais - groupe de Montans).
                La forme étant 
                incomplète, elle permettra toutefois d'avoir une meilleure connaissance sur les 
                productions de cet atelier situé près de Montans. En mai 1972, un autre sondage 
                est réalisé permettant de reconnaître trois niveaux d'habitat, le plus ancien 
                situé à 1,50 m de profondeur a livré quelques tessons de céramique campanienne, 
                des vases du type de la tène III à décors ondés.
                Des prospections ponctuelles ont été effectuées durant 
                plusieurs années, livrant un matériel important. 
                 
                Dès 1986, une étude exhaustive de la surface du site sera menée (6), avec 
                notamment la mise en place d'une prospection fine par maillage des zones 1 et 2 
                qui permettra de révéler le "spectre " d'une grand bâtiment (voir 
                document 1)1.  
                 
                 
                4. BLAQUIERE C. - 1972-73 
                5. MARTIN Th. - 19836. Ce travail sera effectué dans le cadre d'un projet 
                d'action éducatif au sein du lycée VINCENT_AURIOL de Revel( Mlle Mas - 
                Bourniquel, Messieurs Blanquet - Dupeyron - Espenon - Lamanètre) et l'aide 
                précieuse de la famille Vitrac, habitant La Sarrarié.
                Les résultats ont été obtenus en traçant des carrés de 5 m de côté, et en 
                relevant et pesant les tégulae présentes dans ces carrés. 
                 
                Le dessin final laisse apparaître le "spectre" de bâtiments antiques. 
                 
                En 1987 et 1988, la prospection fut sélective avec tri du matériel par zone, la 
                problématique étant de mieux dater les zones les unes par rapport aux autres et 
                d'évaluer la chronologie des zones ou leur contemporanéité. 
                 
                L'analyse des résultats démontre que les neuf zones repérées sont bien 
                contemporaines entre elles et que nous avons un ensemble homogène qui va 
                essentiellement du Ier siècle avant J.C. jusqu'à la fin du IIe après. J.C. ou le 
                IIIe siècle (forme Hayes 197). 
                 
                A la fin du II° siècle ou pendant le III° siècle le site est abandonné 
                définitivement Le site a pu être occupé à des périodes antérieures, 
                la présence de mobilier néolithique semblerait le prouver (haches polies)   
                   
                 ETABLISSEMENT OU VICUS D' EN SOL0MIAC (plan d'ensemble) Sur plus de 15 
                    hectares, nous avons repéré 9 zones archéologiques. D'autres sont certainement 
                    non repérées à ce jour. Le quadrillage des zones 1 et 2 correspondent au 
              maillage effectué en 1987 (voir détail sur autre planche dessin)  | 
             
           
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               Site d’En Solomiac – UN TOIT EFFONDRE
                Des prospections dans un rayon de quelques kilomètres autour de Palleville 
                démontreraient que plusieurs sites antiques "s'agencent " autour de Palleville 
                (voir document ). 
                 
                Les études menées par Michel PASSELAC pour la région située entre Bram et 
                Castelnaudary démontrent pour certaines zones, des distances entre établissement 
                d'environ 1375 m (à 45 m près la distance de deux centuries). 
                 
                Les six sites autour de Palleville ont des distances variant de 2000 m - 1500m - 
                1000 m- 700 m, encore faut il prendre en considération le fait que de nombreux 
                sites restent à découvrir.  
                 
                On s'accorde à dire que les exploitations pouvaient s'étendre sur quatre 
                centuries soient 200 hectares (voir note bas de page 7). 
                Ces éléments pourraient plaider pour l'existence d'une centuriation antique dans 
                notre plaine au l° siècle. 
                Les superficies données pour les grands domaines antiques agricoles ("villae" 
                ) varient de 1500 à 3000 mètres carrés (pour la partie construite), pour le 
                site d' En Solomiac nous rencontrons des vestiges archéologiques sur plus de 120 
                000 m2 … 
                Nous pourrions donc être en présence d'un petit vicus, peut être le "CRODUNUM" 
                ou "VULCHALO" cités dans le "PRO FONTEIO" de Cicéron (8)- mais la démarche n'est 
                pas très rationnelle et scientifique - il faudrait découvrir une preuve comme à 
                Bram… (inscription de dédicace du théâtre antique d' Eburomagus). 
                 
                Les travaux de remembrement effectués en 1992 ont donné lieu à des fouilles de 
                sauvetage (Club Archéo de Puylaurens et Musée de Revel) qui n'ont apporté que 
                peu d'éléments importants pour la connaissance du site (dépotoir d'amphores 
                fouillé et fond de construction).
                7. Passelac M. – 1983 
                8. Labrousse M.- 1968 - voir essentiellement le chapitre VI et 142 (notice 38 de 
                bas de page ... le baron Desazars de Montgaillard n'hésitait pas à situer 
                CRODUNUM à Revel (qui serait un ancien VIRODUNUM - il doit s'agir de Berniquaut 
              )  | 
             
           
       
      
        
    
        
      
              Distribution des sites autour de 
                Palleville et traces de centuriations
              antique  | 
             
           
        
        
        
            
                FOUILLES DE 1992 SITUATION - CADASTRATION ANTIQUE 
                           
              En prenant exemple sur les travaux de 
                Georges Baccabrère pour le Toulousain, et Michel Passelac pour la région Bram - 
                Castelnaudary, nous avons essayé de retrouver des traces de cadastration 
              antique. | 
           
         
        
       
      
          
            
               L'analyse des cartes et des cadastres actuels ou napoléoniens démontre une 
                "certaine linéation" dans le parcellaire autour de Palleville, dont 
                l'orientation pourrait évoquer une « pertica » toulousaine. Cette 
                orientation est approximative de 30 à 35 ° Est. 
                Mais nous resterons prudent quant à l'interprétation de ces constatations. 
                Cette cadastration antique témoigne à la fois d'un souci d'organisation et de 
                contrôle fiscal, mais aussi d'une mise en valeur des terres . 
                Le Lauragais aurait pu s'intégrer aux deux grands systèmes successifs orientés à 
                21° ('pertica" narbonnaise) puis à 30° (' pertica" toulousaine). 
                Les nombreuses villas gallo-romaines de la plaine de Revel sont le signe d'une 
              exploitation intense du potentiel agricole de notre région.  | 
                 | 
             
           
    
    
               Près de Montgey, le site de Saint Barthélemy présente une partie agricole 
                exceptionnelle avec un bâtiment de plan basilical dont la charpente était 
                soutenue par deux rangées de piliers (plus de 1500 rn2). 
                La répartition de ces « villae » est semble-t- 'il identique à celle des 
                cadastrations romaines : elle privilégie les plaines et néglige les zones de 
                reliefs abrupts et les terrains arides. 
                La distribution des sites antiques avoisinant Palleville semble démonstrative. 
                La rivière du Sor n'est pas très éloignée et forme à cet endroit un important 
                méandre qui conditionne peut être la présence de ces établissements, dont la 
                fonction première devait être agricole et/ou pastorale. 
 
                La vallée du Sor a du depuis la période acheuléenne (paléolithique inférieur) 
                être une voie de passage et d'échanges commerciaux. 
                 
                Le réseau de communications terrestres de l'antiquité empruntait le plus souvent 
                les vieux chemins du néolithique ou de la protohistoire. 
                 
                A cette période, notre région était intégrée à la province narbonnaise colonisée 
                de façon pacifique dès l'an - 126 avant. J.C. (malgré la révolte des tolasates 
                en 108 avant J.C.) et était une zone frontière entre la "provincia" (la 
                narbonnaise) et la gaule chevelue (pays des rutènes).  
                 
                Cette frontière permettait toutefois des échanges commerciaux car des 
                monnaies rutènes ont été découvertes à Palleville et à Berniquaut : une monnaie 
                de "Tatinos" (9) et une monnaie " au sanglier » (10) 
                 
                9. Labrousse M. - 1975 (si les 
                Rutènes ont été les clients et les alliés plus ou moins forcés des Arvemes, 
                notamment en -121 lors des luttes avec les romains, il n'en était plus de même à 
                l'époque de César après la défaite d'Alésia (les Rutènes ont prêté main forte à 
                Vercingétorix durant quelques mois seulement dans l'armée de secours qui tenta 
                de débloquer le siège). 
                Avec les nouvelles conditions, les liens avec les Arvernes étaient 
                définitivement rompus, et le monnayage de Tatinos en portait témoignage 
                (monnaies copiées sur des modèles Romains : denier de Titius et de Marcius 
                Philippus). 
            10. Labrousse - 1974 p. 495-496.  | 
           
           
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               MONNAIES découvertes sur l' Oppidum de Berniquaut  
                   MONNAIE AU SANGLIER  
   | 
           
           
        
    
              ETUDE DU MATERIEL 
                 
                Les amphores : Une grande variété 
                d'amphores est présente à "En Solomiac", et en quantité importante. 
                 
                La plupart des déterminations ont pu être faites à partir des cols, des pilons 
                ou des anses.  
                Ces fragments sont très nombreux, mais bien évidemment très endommagés par les 
                labours successifs. 
                Nous avons noté une plus forte concentration dans la zone 1, mais la plupart des 
                zones donnent ce genre de matériel (sauf pour la zone 5 et 9). 
                 
                L'étude des fragments permet de dater le site de la fin du II° siècle avant. 
                J.C. au IIe siècle après, cette période est en parfaite concordance avec celle 
                concernant la céramique. 
                Des bouchons d'amphore ont été retrouvés. 
                Quelques estampilles (malheureusement très peu lisibles) ont été relevées : 
                - une sur anse de DRESSEL 20 "L.MV"‘ 
                - trois sur col ou rebord de col. 
                ...O.EVI (partie antérieure du nom manquante). 
                ...OC (suivi d' un graphisme qui pourrait être une palme ou un poisson 
                stylisé - la partie antérieure du nom est ici aussi manquante). 
                P. FI... dans un cartouche rectangulaire. 
            Ces estampilles ont été découvertes dans les zones 3 et 5.  | 
             
           
  
      
                 | 
                L'estampille P.FIO est sur une DRESSEL 28 . 
  La lecture des estampilles (marques imprimées avec un sceau dans l'argile crue) 
                des TITULI PICTI (inscriptions peintes) ou des GRAFFITI (inscriptions incisées) 
                renseigne sur le contenu du récipient ou l'origine de ce contenu, le nom du 
                potier ou du négociant, et parfois la date de la mise en circulation du produit. 
                Mais ces marques sur amphores restent, cependant, bien souvent difficiles à 
                déchiffrer. Pour nos exemples, il doit s'agir d'estampilles concernant le potier 
                ou le négociant.              Les "amphorisques«  
                   
                  Le site a livré quatre exemplaires de ce matériel dont un presque intact (il 
            manque juste un morceau du rebord supérieur).  | 
           
           
    
                  
               | 
              
               Inscriptions gravées surplaquette de plomb. | 
           
           
        
      
                    
                  Le verre  
                            Une quantité importante de verre a été 
                relevée. 
                Les couleurs habituelles vont du bleu au vert. Il faut noter la présence de 
                    verre à vitre. 
                Des goulots de vases ou bouteilles, des fonds de récipients, des parois parfois 
                    avec relief démontrent l'importance et la richesse du site.  
                     
                    Le bronze  
                    Ont été découverts sur le site: 
                    . plusieurs petites plaquettes en bronze dont l'une est rivetée à une 
                    autre 
                    . des anneaux en bronze d'un diamètre moyen de 15 mm à 20 mm (7 unités) 
                    . des coulures de bronze provenant d'un atelier (il devait exister sur le site 
                    une fonderie) 
                    . deux amulettes phalliques (voir dessins) - (12) 
                    .« des monnaies ( Agrippa - Hadrien - Antonin - demi As de Nimes - Claude) (13) 
                     
                     
                    11. L'étude des sites antiques de la plaine de Revel démontre l'importance et 
                    la quantité considérable du matériel amphorique présent.  
                    Nos ancêtres étaient de grands consommateurs de vin ! Ce matériel est lié à 
                    l'importation de produits de grande consommation (aromates, fruits, miel, 
                    olives, saumure, vin y compris goudron, résine, chaux) mais aussi à leur 
                    conservation: 
 
                    LES ITALIQUES : Dressel 1 A et 1B pour les vins de Campanie du Latium et peut 
                    être d'Etrurie, Dressel 2/4 qui est une amphore à vin dérivée de I'amphore 
                    grecque de Cos pour les vins de Campanie Tarraconaise Narbonnaise. 
                   
                            LES HISPANIQUES : Pascual l(vin de LEETANIE -"Catalogne" ), Dressel 7/11 pour le 
                    transport de condiments à base de poisson, Dresse120 pour l'huile de BETIQUE. 
                    Avec la proximité de la voie d'Aquitaine notre région était une importante zone 
                    de circulation commerciale avec les pays Rutènes.   Le plomb 
                       
                      Plusieurs objets en plomb découverts sont difficilement identifiables, toutefois 
                      l'un deux semblerait être un suspensoir (voir dessin). 
                      Deux plaquettes ont retenu notre attention, traitées par électrolyse, elles ont 
                      révélé des inscriptions malheureusement indéchiffrables (voir dessins) (14). 
                   
                  LE FER : De nombreux clous de différentes 
                      formes et tailles sont présents sur le site.  
                      Certains sont de véritables clous à charpente (vu le poids des tegulae et 
                      imbrices, la charpente devait être très solide). 
                      Des objets dont l'identification est difficile ainsi qu'une hache en fer ont été 
                      relevés.  Les pesons de tisserands  
                      Plus de soixante pesons ont été 
                        découverts dans les différentes zones, mais plus particulièrement dans les zones 
                        1 - 2 - 7 et 8: 
                        . 25 pesons étaient complets. 
                        . 35 incomplets. 
                        . 2 étaient fabriqués dans des panses d'amphore. 
                         
                        De nombreuses formes sont représentées, certaines ont un trou de suspension 
                        transverse, d'autres un trou facial.  
                        Quelques exemplaires ont sur la face inférieure un signe en "X". 
                        La présence de ces nombreux pesons démontrent que sur ce site un ou 
                        plusieurs ateliers de filage et de tissage existaient (à noter la 
                        découverte de plusieurs fusaïoles de forme fruste non décorées) 
                         
                        Les poids des pesons : 
                        . de 200 à 250 g: 26 exemplaires  
                        . de 250gà300g: 11  
                        . de 300à350g: 13 
                        . de 350 g à 400 g: 5  
                        . de 400 g à 500 g: 4 
                         
                        Les pesons sont en brique bien cuite, d'autres ont une couleur jaune dénotant 
                        une cuisson incomplète.
                        La céramique  
                        Les labours remontent à la surface de 
                        très nombreux tessons de céramique. 
                        N'étant pas découverts en position stratigraphique, les reconstitutions sont 
                        exceptionnelles, il s'agit d'une collecte de surface.  
                        Par contre, le site est très riche en formes, notamment les zones 2-3-4-5-7. 
                         
                        Dans la zone 4, la poterie à cuisson réductrice prédomine. 
                        Les zones 2 et 3 livrent essentiellement de la T.S.G.R..(sigillée gallo romaine 
                        : terra sigillata). 
                        La sigillée de Montans est largement représentée par rapport à celle de la 
                        Graufesenque (plus de 80%). 
                        II faut noter la présence de présigillée de Bram dans les zones 2-3-4-7 ainsi 
                        que de la céramique campanienne A (zones 2-4-7) et B (zone 4). La céramique  arétine est attestée dans les zones 4 et 7. 
                        Deux fragments de T.S.G.R, ont des trous de réparation, dont un à encore un 
                        rivet en bronze. 
                        Il faut signaler un fond de céramique à cuisson réductrice portant une 
                        estampille anépigraphe inconnue et découverte dans la zone 2 (carré N 14 du 
                        maillage - voir dessin). 
                         
                        Un fragment de "faisselle" sur céramique à cuisson réductrice et une partie 
                        supérieure d'un brûle-parfum (cuisson oxydante) ont été relevés. 
                        Un fragment de moule de potier (sigillée) pouvait nous faire penser à la 
                        présence locale d'une 
                        fabrique de céramique. 
                        Un spécialiste de Montans nous a affirmé, qu'il était une pratique courante 
                        d'offrir des fragments de moule aux "clients" . 
                         
                        12. voir biblio FEUGERE M. 1881 . Les 
                        deux amulettes sont composées d'organes génitaux masculins et sur l'une d'elle 
                        la partie gauche représente un bras droit terminé par une main fermée où l'on 
                        devine, malgré la mauvaise qualité de la fonte, le pouce passé entre l'index et 
                        le majeur replié. 
                        L'interprétation prophylactique de ces amulettes est habituellement acceptée: 
                        elles donnent à celui qui la porte l'idée de vie, de fertilité, et pour la 
                        gestuelle de la main, la lutte contre le "maIocchio". le mauvais œil. 
                        Le phallus peut aussi représenter "MUNUTUS TITUNUS ou TITINUS"  vieux génie latin de la génération, représenté dans les maisons romaines par un 
                        phallus sur lequel devait s'asseoir la jeune mariée, au jour de ses noces, en 
                        entrant dans le domicile conjugal (voir textes d'Arnobe, St Augustin, Vahlert, 
                      Bayet, Latte: bibliographie dans Labrousse -1975). 
                 
  13. Pour la pièce concernant Agrippa - (beau frère d'Auguste) : il est très rare 
                    de le trouver seul sur une pièce de monnaie, cette effigie a certainement été 
                  frappée au temps de Caligula (37-40) car Agrippa est son ancêtre .  
                   
  14. Ces plaquettes servaient "d'étiquettes" et étaient attachées à des "poches" 
                    ou "sacs" par un lien (remarquer le trou de fixation). Elles portaient mention 
                    d'un nom - d'une adresse - ou de toute référence aux objets contenus dans le 
                    sac. Ces plaquettes étaient réutilisables, il suffisait de relisser le 
                    plomb et d'y apposer une nouvelle inscription. 
                    Quelques fragments de céramique sigillée métallescente sont à signaler. 
                    Une première approche de datation du site effectuée grace aux formes de 
                    céramiques, donnerait pour dates limites la fin du II° siècle avant J.C et la 
                    deuxième moitié du II°après J.C(à signaler la forme tardive HAYES 197 sur la 
                    zone 2 - sigillée claire africaine – III° siècle). 
                     
                    Les estampilles sur 
                      T.S.G.R. 
                                 
                                De nombreuses estampilles des officines gallo romaines de Montans et la 
                                  Graufesenque ont été relevées sur les fragments de poterie (souvent les fonds 
                                    internes). 
                                    II s'agit de marques épigraphes et anépigraphes. 
                                  Parmi les noms reconnus (15) (voir planche dessins): 
                                  - ACVTVS (potier signalé à Montans qui était aussi décorateur à Montans 
                                    et la Graufesenque) 
                                  - BASSI (certainement BASSINUS - BASSIUS ou BASSUS) 
                                  - DON.. ( DONICATUS de Montans) 
                                  - CON... OVCA (CONTOUCA de Montans - zone 2) 
                                  - IVLI (IVLLICUS-IVLLUS ou IVNIUS de Montans) 
                                  - MOD ... (MODESTUS de Montans ou de Valery - zone 7) 
                                  - AQVTI ... (AQUITANUS de la Graufesenque).  
                                  - TIB... ou 7TBI... (TIBERIUS) 
                                  - P0NTIUS (PONTVMVS de Montans) 
                                  - ... TEM (?) 
                                  - …. N(?) 
                                  - PRIM... (certainement PRIMUS de Montans 
                                  - CRAICIN (CRAICINUS de Montans) 
                                  - CASV... (CASURUS de Montans) 
                                  - FELIX (signalé à Crambade - Montans - La Graufesenque - Le Rozier - 
                                    Valery). – FELIX SERGI (?) 
                                  - MENO LETTI (?) 
                                  - ACVS. A (ACUS de Montans) 
                                  - NAIR ou VAIR(?) 
              - ANI ERO 
  | 
           
           
    
    
               -ANNIUS (de la Graufesenque) 
                ERNAC ou ERNAL (?) 
                BASSIVS (BASSIUS de Carrade groupe de Montans ou La Graufesenque) 
                LEPTA (de Montans) 
                SIX (SIXTIU S- sur la partie moyenne d'une coupe "DRAG 29" ? et à 
                l'envers) 
                 
                (15) document consulté - La terre 
                sigillée gallo romaine. Lieux de production du Haut Empire : implantations, 
                produits, relations. Documents d'Archéologie Française - 1986 et MONTANS Centre 
                potier gallo romain publié par le Centre d'Etudes et de Recherches 
            Archéologiques de Montans -1986.   | 
                  | 
             
           
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               FRAGMENT DE MOULE DE POTIER (T.S.G.R)  | 
           
           
        
            
              
                  
                    
                         Céramique sigillée de Montans « DRAG 29 » 
                         | 
                     
                    
                          COL D’ AMPHORE 
                         | 
                     
                   
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               LES ESTAMPILLES SUR TERRA SIGILLATA (T.S.G.R) 
                 
                Provenant essentiellement du centre de production de MONTANS et de ses 
                  ateliers satellites (Crambade, Valery etc..) et pour quelques exemplaires de LA 
                  GRAUFESENQUE, les fragments de céramique sigillée découverts sur le site ont 
                  livré plus de 40 estampilles (épigraphes et anépigraphes). 
              A peine un peu plus de la moitié sont interprétables.   | 
           
           
        
        
    
              
                  La plupart des estampilles anépigraphes sont bien 
                    connues et d'origine montanaises (voir planche dessins). 
                  Le matériel relevé par tri sélectif et par zone permet de donner quelques 
                    aperçus sur les "spécificités" de chaque zone. 
                  L'interprétation des formes a pu être réalisée grâce à Michel PASSELAC du CNRS à 
                  Castelnaudary, que je remercie ici :   
                  ZONE 1 - poteries à cuisson réductrice, engobe noir, pâte fine de tradition 
                      gauloise (l° siècle avant – I° après), plats creux, pots, assiettes 
                    ZONE 2 - céramique paroi mince décorée à la barbotine, fragments de lampes à 
                    huile, céramique réductrice non tournée, assiette à bord redressé (époque 
                      augustéenne ou tibérienne), cruches à engobe blanc de Montans (haut empire), 
                      pierre à aiguiser, fragments de meule en poudingue du nord du Tarn (16) et en 
                      basalte d'Agde 
                    ZONE 3 - gobelet à paroi mince (engobe orangée et noire - pâte blanche) goulot 
                      de cruche, poterie réductrice de tradition gauloise à engobe noire 
                    ZONE 4 - gobelet à paroi mince avec décor estampé à cercles concentriques, 
                      nombreux tessons à cuisson réductrice de tradition gauloise (assiettes, plats, 
                      pots, cruches), gobelets à paroi mince sablé, petits pots ovoïdes à 
                    rebord concave. 
                    ZONE 7 - poteries réductrices de tradition gauloise, engobe noire, grain fin, 
                      plat creux, assiettes, pots, poteries non tournées de la tène III, céramiques 
                      gallo romaine 
                    ZONE 8 - poteries réductrices de tradition gauloise, fragment de meule tournante 
                    à bras (supérieure et inférieure) en poudingue du nord du Tarn (peut être 
                      l'atelier de "La Mareze" à Saint Martin Laguépie) (16) et en basalte d'Agde (4 
                      autres fragments de meules ont été découverts sur le site) 
                   
                    (16) J.F. VALERO - 1981-1982 - Note préliminaire sur I' atelier de taille de 
                      meules antiques de la "Marèze" à Saint Martin Laguépie. dans Bull. Soc. S. Arts 
                      B. - Lettres Tarn, 37, p. 729-736. 
                    Aucune pierre taillée de construction n'a semble t‘il jamais été découverte sur 
                      le site. Par contre des pilettes d’ hypocauste (quarts de ronds en 
                      brique) sont présentes. Les matériaux de construction 
                       
                      Peu de matériaux existent en surface.  
                      Quelques grosse pierres avec des traces de chaux, de nombreuses tegulae et 
                imbrices (y compris antéfixe), des pierres venant du site de Calés (avec silex 
                        incorporé). 
                        Aucune pierre taillée de construction n'a semble t-il jamais été découverte sur 
                        le site.  
                        Par contre, des pilettes d'hypocauste (quarts de ronds en brique) sont 
                        présentes. 
                        Sur plusieurs fragments de tegulae, nous avons relevé des empreintes de pattes 
                        de chat et de chien (ces détails démontrent l'environnement domestique des 
                        gallo-romains) ainsi qu'une marque anépigaphe dans un cartouche circulaire 
                        faisant penser à une croix juive (deux triangles entrelacés). 
                        Des fragments de peinture murale et du torchis sur clayonnage ont été relevés 
                        sur la zone 2 en particulier. 
                        Des habitants de Palleville nous ont certifié qu'à une époque, les labours 
                        remontaient des dalles en pierre au nord de la parcelle 431 et en dehors du 
                        triangle d'En Solomiac de l'autre côté de la route au NNW de la parcelle 403. 
                        Pour notre part, malgré une prospection fine, nous n'avons rien remarqué. 
                        Les observations effectuées sur le terrain dans le Lauragais montrent qu'ici 
                        comme dans le Narbonnais voisin, la terre (pisé) et le bois tenaient une part 
                        importante dans l'architecture.  
                        Les pièces principales s'ouvrent le plus souvent au sud sur une galerie droite 
                        ou en U, dont la couverture est supportée par des colonnes. Le bâtiment 
                    résidentiel forme le plus souvent un bloc rectangulaire (cf. M. Passelac). 
                Les ossements 
  Une grande quantité 
                  d'ossements démontre le caractère pastoral du site. II s'agit essentiellement de 
                  porc - sanglier - bœuf – mouton 
                  .L'os travaillé : 
                  . un astragale de bœuf avec perforation centrale 
                  . plusieurs stylets en os poli (dont deux décorés par des anneaux). 
                   
                  Les meules (tournantes à 
                  bras) 
                  Catillus et partie dormante 
                  en plusieurs exemplaires en poudingue du nord du Tarn et en basalte d' Agde. 
                  Des fragments de meule à va et vient ont été relevées (présence néolithique ? … 
                  des haches polies ont aussi été découvertes sur le site). 
                   
                  Les lampes à huile 
                  Présence sur le site de 
                  nombreux fragments de lampes à huile. Toutes les formes découvertes sont à bec 
                  arrondi sans volutes (50 à 150 après J.C.). 
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               DATATION DES ZONES 
                A PARTIR DE L’ ETUDE TYPOLOGIQUE DES CERAMIQUES (TSGR)  
                « terra sigillata gallo romaine »           
                ET DES FRAGMENTS D’ AMPHORES 
                Datation maximum(-150 à + 200)                    
              
              
            
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               Amulette phallique deux phallus    | 
               Amulette phallique en bronze un 
              phallus à droite  
              une main à gauche                | 
           
           
        
        ACCUEIL 
       
               
      
          
            
                  | 
              Le matériel divers 
                 
      Une hache polie de couleur rouge (en pétrosilex) a été certainement 
                réutilisée et a servi de lissoir à l'époque antique, elle présente une forte 
                abrasion sur une des faces.     
                  Un outil en silex (racloir) daté du paléolithique moyen a été relevé, ainsi 
                  qu'un talon de hache polie d'époque néolithique. 
     
                  Deux galets de 6 à 8 cm parfaitement polis, ont pu servir de broyeur ou 
                  percuteur (ils portent trace sur des zones bien déterminées des multiples chocs 
                  dus à leur utilisation). 
                   
                      VUE ILLUSTRATIVE DU « POSSIBLE » VICUS DE PALLEVILLE A L’ EPOQUE 
              ANTIQUE  | 
             
           
       
      
          
            
                   MEULE  A « VA ET VIENT » | 
             
            
              
                  
                  CONCLUSION 
                   
                      De par son importance et par la richesse du matériel relevé, le site d'En 
                      Solomiac est un site majeur antique du Lauragais au même titre que Berniquaut. 
    
                  La problématique reste posée : s'agit il d'une "villae" ou d'un "vicus" d'une 
                      certaine importance. 
   
                  Le contexte géopolitique (les "ruteni provinciales" avec certainement une 
                      frontière de la "provincia" située à proximité (l'Agout - le Thoré ? ) pourrait 
                      faire d’ En Solomiac le CRODUNUM ou VULCHALO cité dans le "PRO FONTEIO" . Des 
                fouilles systématiques et programmées pourraient lever le voile sur ce site. 
                  
                LIEN VERS MONOGRAPHIE SUR LE SITE DE PALEVILLE PARUE DANS LA COLLECTION LAURAGAIS-PATRIMOINE 
                
                BIBLIOGRAPHIE 
                
               
                 
                               
                              ALLAIRE R. - 1920 - Les 
                  origines de l'Albigeois, Préhistoire , époques celtique et gallo-romaine. 
                  Mémoire inédit dactylographié, ms. 58, 251 p., Arch. Dép. Tarn-. 
                   
                  BLANCHET A. - 1944 - Extrait de la carte archéologique de la Gaule, département 
                  du Tarn, 13 p. dactylographiées (bibliographie, récapitulatif des sites 
                  tarnais), Arch. Dép. Tarn C.431,24. 
                   
                  BLAQUIERE C. - 1972-1973 - L'établissement de Palleville. Bull de la Société de 
                  Recherches Spéléo Archéologiques du Sorèzois et du Revèlois, n°11, p.43 – 46 
                   
                  BLAQUIERE Y. - 1972-1973 - Revel, approches archéologiques. Bull. de la Société 
                  de Recherches Spéléo Archéologiques du Sorèzois et du Revèlois, n°11, p. 16-42 
                   
                  BOUDET R. - 1990 - Numismatique et organisation du territoire du sud-ouest de la 
                  Gaule à la fin de l'âge du Fer: une 1 ère esquisse, dans Duval A., Le Bihan 
                  J.P., Menez Y, (éd,), pp. 169-190. 
                   
                  CALVET J. P. - 1988 - inédit - Le site antique de Palleville - Tarn - Site d'En 
                  Solomiac. Archives du Service Régional d'Archéologie de Midi Pyrénées - 
                  Direction Régionale des Affaires Culturelles. 
                   
                  CARAVIN CACHIN A. - 1872 - Sépultures gauloises, romaines et franques du Tarn 
                  suivi de la carte archéologique de cette contrée aux époques antéhistoriques, 
                  gauloises, romaine et franque. Ed. à Castres, Huc et Granier. 
                   
                  CARAVIN CACHIN A. - 1866 - Notice sur une inhumation gallo-romaine du IV' siècle 
                  découverte au château de La Landelle. Dans Echo du Tain du 9 septembre 1866. 
                   
                  CDA - Tarn - 1995 - Carte archéologique de la France. Publié par 
                  l'Académie des Inscriptions et Belles Lettres - Ministère de la Culture - 
                  Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche - CNRS - Diffusion de 
                  la Fondation Maison des Sciences de l'Homme. pp. 206 – 207 
                   
 FEUGERE M. - 1981 - 
                  Découverte du quartier de Villeneuve, Fréjus, Var, Le mobilier métallique et la 
                  parure. Documents d'archéologie méridionale, tome 4, pp. 142 - 144 (concerne les 
                  amulettes phalliques) 
                   
                  LABROUSSE M. - 1968 - Toulouse antique des origines à l'établissement des 
                  wisigoths. Paris - De Boccard - collection de l'école française de Rome et 
                  d'Athènes, 644 p. 
                   
                  LABROUSSE M. - 1974 - Informations archéologiques. Galba n°32, fasc.2, p. 494. 
                  496 
                   
                  LABROUSSE M. - 1975 - A propos des bronzes rutènes de Tatinos. extrait des actes 
                  du congrès d'étude de Rodez. juin 1974, Fédération des Sociétés Savantes. Imp. 
                  P. Carrère - Rodez - pp. 301 - 310. 
                   
                  MALARY Sylvie - 1990 - Le canton de Revel en Lauragais de l'antiquité à la fin 
                  du moyen âge. Edité par l'association "pour Revel et son canton. SNES 
                  éditions Toulouse - 176 pages, p. 18 et 145 (photos concernent "En Solomiac" 
                  MARTIN Th. - 1983 - Les productions sigillées de Crambade. in Aquitania, tome 1, 
                  pp. 103-107 
                   
                  MARTIN Th. - 1983 - Les productions sigillées de Crambade. in Aquitania, tome 1, 
                  pp. 103-107 
                   
                  PASSELAC M. - 1983 - Le Lauragais - Histoire et Archéologie. Actes du LIV° 
                  congrès de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon 
                  et du XXXVI° congrès de la Fédération des Sociétés académiques et savantes de 
                  Languedoc Pyrénées Gascogne (Castelnaudary 13-I4 juin I981) 
                   
                  PASSELAC M. - 1987 - Aspects de l'habitat rural en Lauragais. De la préhistoire 
                  à la fin du moyen âge. Castelnaudary -Le Présidial - livret d'exposition. 
                  RAISSAC A. - 1972 - Castres et sa région à l'époque romaine. Mémoire de 
                  maîtrise, université de Toulouse Le Mirail 
                   
                   
                  RAISSAC A. - 1972 - Castres et sa région à l'époque romaine. 
                 
              
             
               
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