Histoire de Revel Saint-Ferréol Collection Lauragais Patrimoine 2014 pp 163-166  | 
        
 
           
            L'ABBAYE DE SAINTE SCHOLASTIQUEd'après le livre de Michel Gô  | 
        
Le couvent de moniales bénédictines de Sainte Scholastique à Dourgne fondé par Mère Marie Cronier
A la fin de ses études au petit séminaire de  Castres, l’actuel « Barral », puis au grand séminaire d’Albi,  Louis-Basile Banquet avait gagné le monastère de la Pierre-Qui-Vire sur la  commune de Saint-Léger-Vauban, dans l’Yonne, pour y entamer un noviciat sous le  nom de frère Romain. Quatre ans plus tard il sera ordonné prêtre. En novembre  1874, il se trouve à l’abbaye bénédictine de Jouarre, en Seine-et-Marne. Il y  fait la connaissance d’une jeune fille de 17 ans, Marie Cronier, qui achève ses  études. Elle est née à Paris en 1857 et, pour son éducation, ses parents l’ont  confiée aux sœurs de Jouarre. Une intimité spirituelle de plus en plus marquée  va naître et se développer entre le moine, alors âgé de 34 ans, et la jeune  laïque. Durant seize années consacrées à la prière et à la méditation, Marie  Cronier découvre dans la Règle de saint Benoît une vie évangélique de  pénitence, d’humilité, d’obéissance, de travail et de silence. Peu à peu une  idée, conforme à la volonté et à la tradition bénédictine d’une double  fondation monastique, gagne sa pensée.
        De son côté, Dom Romain a prononcé ses vœux  le 13 avril 1875 et est devenu maître des novices à la Pierre-Qui-Vire. Le  monastère yonnais ayant établi une maison d’études pour les jeunes moines à  Saint-Pierre-de-Canon, sur la commune d’Aurons, près de Salon-de-Provence, Dom  Romain en devient le supérieur. Il quitte donc le Morvan pour le sud de la  France en 1877.

L'allée d'entrée du couvent de moniales bénédictines de Sainte Scholastique à Dourgne fondé par Mère Marie Cronier
    Quant à Marie Cronier, lors d’une retraite  effectuée en janvier 1883 chez les Bénédictines de la « rue  Monsieur » à Paris, elle a la révélation qu’elle doit persévérer dans sa volonté de création d’une double fondation  monastique qui va devenir « L’œuvre ». Octobre 1880 avait vu  l’expulsion vers l’Espagne des jeunes frères qui vivaient à  Saint-Pierre-de-Canon. Ils n’y reviendront pas. Un petit noyau de Bénédictins  se reformera pourtant, à l’été 1882, autour de Dom Romain. Le monastère  provençal devenu Prieuré en 1884, Dom Romain en est élu Prieur. Mais le site est  peu propice à un établissement prospère et l’idée d’une double fondation qui  obsède Marie Cronier occupe aussi l’esprit du moine.
Hasard savamment dirigé ou volonté du Destin,  les événements vont se précipiter lors de l’année 1885. Nous avons vu que cette  année là, invité à prêcher une mission à Dourgne, son village natal, Dom Romain  y a rencontré le chanoine Brieu, curé de Dourgne, et Monseigneur Fonteneau,  l’archevêque d’Albi. Nul doute que les deux ecclésiastiques se sont déjà  concertés. Le prélat est persuasif. Il tient absolument à une présence et un  renouveau bénédictins dans son diocèse. Le curé Brieu est tout aussi  enthousiaste. Peut-être même ont-ils déjà suggéré à Dom Romain que son domaine  familial de « la Mijoule » était tout à fait approprié pour cette  fondation ?
    Et si les Bénédictins s’installent, il  faudrait envisager aussi, selon la Règle du saint, la présence des  Bénédictines. A l’issue du prêche de cette mission 1885, si importante pour  Dourgne, la décision est prise : les Bénédictins reviendront dans le Tarn.  Tout d’abord à Mottes, près de Vielmur, en juin 1888, puis à En Calcat au début  d’octobre 1890. Le premier coup de pioche ayant été donné le 15 janvier de la  même année pour la fête de saint Maur, c’est donc en quelques mois à peine  qu’une chapelle, une salle du chapitre, un réfectoire et une petite cuisine  avaient été construits.
  Le Hasard, le Destin ou la Volonté divine  faisant bien les choses, toujours en cette année 1885, Dom Romain dirige une  retraite de Bénédictines à Paray-le-Monial, en Haute-Saône. Il y retrouve…  Marie Cronier qui, pour se recueillir et se préparer à sa vie religieuse, suit  cette retraite. Dom Romain lui fait part des souhaits épiscopaux du diocèse  d’Albi. Ils rejoignent ses propres souhaits. Après une première communauté avec  quelques sœurs à Sens, dans l’Yonne, en juillet 1890 Marie Cronier arrive à  Dourgne pour commencer une vie régulière dans une maison située rue de Rome.  Deux novices et deux postulantes l’accompagnent. Elles seront bientôt sept dont  quatre auront déjà pris l’habit, en mai, chez leurs consoeurs de la « rue  Monsieur » à Paris. Ces premières religieuses, à peine installées, font  leur profession de Foi, le 24 septembre, dans l’église saint Pierre de Dourgne.  Entre-temps elles ont déjà acquis un terrain. C’est là que sera posée et  bénite, le 5 juin 1891, la première pierre de la future abbaye sainte  Scholastique. Lorsque les moniales prennent possession de leur monastère encore  en construction où elles s’installent le 5 juin 1892, elles sont déjà une  quinzaine. La « Chronique du Monastère » de l’abbaye sainte  Scholastique relate presque jour après jour les étapes de sa fondation, suivie  par Marie Cronier qui va en devenir la première abbesse. Bien que sa lecture  soit très intéressante un trop large exposé pourrait sembler fastidieux. Comme  pour l’abbaye d’En Calcat je vais donc en résumer ici les grandes lignes. 
Durant l’année 1890, Marie Cronier avait préalablement visité une abbaye où elle avait déjà fait retraite pour poser les jalons et cerner les structures de son futur couvent. Rien n’avait été laissé au hasard : église, tribunes, sacristie, cloître, chœur pour les parties régulières, mais aussi buanderie, lingerie, laverie, placards, cuisine, réfectoire, bibliothèque, escaliers pour les lieux communs et même la clôture et l’étable. Tout avait été soigneusement noté et référencé afin de dresser au mieux les plans.
    
  
  
Diverses étapes de la construction de l’abbaye Sainte Scholastique vraisemblablement ici en 1892
Au  15 août 1890, après quelques semaines de discussions, de calculs et de  délibérations, le plan de la future abbaye est enfin arrêté. Il s’appuiera sur  le tracé et la disposition générale de l’abbaye de Solesmes, dans la Sarthe,  fondée au XIème siècle qui est, depuis 1833, le centre de la  congrégation bénédictine de France.
    Sur  le terrain, le piquetage pour la construction peut commencer. L’architecte  choisi est M.Bonnay. Il vient de Brive et a été recommandé par l’abbesse de  Sainte Cécile de Solesmes. De retour à Dourgne, après s’être rendu dans la  Sarthe accompagné de Dom Romain, l’architecte assiste aux premiers coups de  pioche le 11 décembre. Hormis les ecclésiastiques sont présents un des  entrepreneurs et le jardinier. En février 1891, la déception des moniales est  grande. Les retards pris par les atermoiements de l’architecte contrarient le  projet d’être dans leurs murs pour le 15 août de la même année. Malgré encore  quelques difficultés soulevées par les entrepreneurs tout s’arrange, les  travaux d’une aile du bâtiment et de sa façade sont en bonne voie mais  l’installation des sœurs est loin d’être imminente.
    Les  intempéries, notamment un violent vent d’autan qui ébranle cloisons et toitures  en février et mars 1892, entravent le bon déroulement de la construction.  Cependant le potager et le verger, en dépit d’une terre durcie par les travaux,  laissent augurer de récoltes très satisfaisantes.
Fin juillet, début août, rue de Rome, les moniales se hâtent de terminer les paquets et de vider armoires et placards. Le vendredi 5 août, le jour à peine levé, les Bénédictines prennent définitivement possession du monastère pourtant loin d’être achevé. Les moniales installées, les travaux se poursuivent quand même. En octobre ce sera le terrassement du champ où s’élèvera l’église, la finition de la couverture, l’installation d’une citerne mais aussi et toujours les intempéries et leur cortège de désolation. Le vent d’autan jette à bas les palissades et des pluies diluviennes ayant fait déborder les puits causent des inondations, les caniveaux n’étant pas terminés. Les moniales creusent, débouchent, colmatent, dégagent pour enrayer un incident qui fort heureusement sera sans conséquences.
Sur cette photo l’avancée des travaux de l’abbaye Sainte Scholastique est très significative
Avec l’avancée, même lente, des travaux les  plantations de fruitiers (pommiers et poiriers) et de résineux (sapins) donnent  un aspect nouveau au monastère. Au printemps 1893, novices et converses peuvent  occuper leurs cellules récemment terminées ; la voûte du cloître prend  forme, la maison du jardinier et concierge est construite à l’angle de la route  départementale et du chemin d’accès à l’abbaye. A l’automne la sacristie, le  chœur, la bibliothèque et le chapitre sont en bonne voie de finition même si  encore des portes restent à poser et les peintures à faire. La fin de l’année  verra l’achèvement du mur qui clôt le terrain et soustrait aux regards  extérieurs la vie monacale et les bâtiments qui l’abritent. Cela est aussi  valable pour un hangar et une étable qui viennent d’être récemment aménagés.
    L’année 1894 débute mal. En janvier, de  violentes bourrasques brisent les vitraux encore mal scellés et renversent les  palissades. Au printemps, la fromagerie est terminée et l’hôtellerie peut  accueillir ses premiers visiteurs, les parents de la mère-abbesse. La cloche  fait entendre son carillon et si, durant l’été, les travaux continuent, il ne  s’agit plus maintenant que de finitions et d’aménagements complémentaires. En  1895, le monastère fait l’acquisition de plusieurs terrains le prolongeant vers  le sud jusqu’au chemin de Massaguel.
Ce sont à présent 11 hectares sous clôture qui génèreront de belles récoltes de blé et d’importantes plantations d’arbres : 300 poiriers, 50 pruniers, des rangées d’érables, de sapins, de marronniers et de tilleuls ombrageant de larges allées. Une nouvelle ferme, commune de Verdalle, plus petite que celle du monastère viendra la compléter pour l’élevage de porcs, de canards, de pigeons.
La ferme a pour but de fournir au monastère porcs, canards, pigeons pour les besoins des moniales
Les vœux de Monseigneur Fonteneau et de  l’abbé Brieu de voir s’élever deux abbayes bénédictines à Dourgne étaient enfin  réalisés en 1896. Cette année-là, le 23 septembre, dans la chapelle des  moniales, l’archevêque d’Albi bénissait Dom Romain Banquet comme premier abbé,  Prieur de Saint Benoît d’En Calcat. Le lendemain, 24 septembre, dans la même  chapelle, Monseigneur Petit, archevêque de Besançon, bénissait à son tour Mère  Marie Cronier comme première abbesse de Sainte Scholastique.
  Jusqu’en 1901 où les Bénédictins durent  s’exiler en Espagne, les abbayes connurent une période de relative  tranquillité. Chez les moniales la vie en communauté se structure toujours, le  nombre de professes ne cesse d’augmenter. Durant ces années, on notera,  pêle-mêle, de nombreux travaux de peinture, la plantation d’une vigne, la  création d’un cimetière, l’aménagement de l’aile du réfectoire et des greniers,  l’installation de meubles, d’un piano, d’un coffre-fort. En 1904, la grève des  ardoisiers de Dourgne procure un personnel nombreux au monastère. Parloir,  ouvroir, oratoire, infirmerie, atelier de peinture poursuivent les  réalisations. La décennie suivante qui va nous conduire aux portes de 1914  verra une poursuite sans relâche des travaux : menuiserie, électricité,  maçonnerie, couverture… De nouveaux bâtiments apporteront encore une  complémentarité aux constructions existantes. Le creusement des fondations de  la future église s’effectue au printemps. Les plans et la conception ont été  confiés à un nouvel architecte, M.Doumic. Mais, dès les premiers mois de  guerre, il est tué dans les tranchées. C’est le Père Dom Michel, de retour avec  les Bénédictins d’En Calcat, qui en assurera la continuité. Les fondations  creusées, la première pierre ne sera posée que le 16 mai 1923. Dès lors  l’édifice s’élevera rapidement, en même temps que toute la façade nord de  l’abbaye. 
  Le 7 septembre 1927 marque un événement avec  l’arrivée des cloches qui seront hissées tout en haut du clocher encore en  construction. Et le 24 septembre les cérémonies de la dédicace seront le point  d’orgue de l’inauguration et le couronnement de la fondation.
Bien sûr Dom Romain assiste, heureux, à cette cérémonie. Il est alors âgé de 86 ans et il est très las. Six ans plus tôt, le 23 septembre 1921, il a célébré le 25ème anniversaire de sa bénédiction abbatiale et puis, sentant ses forces s’amenuiser et ayant obtenu, après sa démission, l’aide d’un coadjuteur il s’est retiré, en 1923, auprès de ses moniales à Sainte Scholastique. En 1926, il y célèbrera encore ses noces de diamant de profession monastique et, en 1927, année de consécration de l’abbaye bénédictine, celles de son sacerdoce. Il décèdera le 25 février 1929, deux mois après une grave chute et un violent choc à la tête qui l’avaient plongé dans un profond coma.

Belle image de Dom Romain Banquet et Mère Marie Cronier en visite sur le chantier de leur abbaye
Après le décès du Père fondateur les travaux  aux deux abbayes n’en continueront pas moins. Tout comme les Bénédictins, les  moniales s’investiront, en 1934, dans d’autres formations monastiques, comme  par exemple en Italie, en assurant pour leur développement un rôle  d’instruction et d’éducation.
  Mère Marie Cronier, malgré son âge, poursuit  toujours son plein sacerdoce de première abbesse. A 77 ans, en 1934, une chute  lui occasionne une fracture de la clavicule, l’année suivante une grave crise  cardiaque l’oblige à interrompre ses activités. Elle décèdera le 24 juillet  1937, à l’âge de 80 ans, après avoir vu se réaliser, comme Dom Romain Banquet,  son rêve d’une double fondation monastique à Dourgne. 
Septembre 1927 : le clocher est encore en échafaudage… et dans quinze jours ce sera l’inauguration !
  Selon la Règle de saint Benoît, tout comme la  vie de leurs frères d’En Calcat celle des moniales de Sainte Scholastique  repose sur la prière. Et le reste du temps, toujours selon la Règle, est  consacré au travail qui doit apporter à la communauté les éléments nécessaires  à sa subsistance. Travaux agricoles (culture et élevage) et artisanat vont donc  constituer, comme à En Calcat, l’essentiel du labeur des Bénédictines, après  les heures consacrées à la liturgie. Lors de la construction de l’abbaye et de  l’aménagement des terrains et dépendances, une large place avait été faite aux  plantations arboricoles, fruitières et potagères ainsi qu’à une ferme d’élevage  porcin et avicole. Les ateliers artisanaux assurent à leur tour des ressources  complémentaires à cette communauté d’une centaine de femmes de tous âges et de  toutes origines. Nous retrouverons donc les différents secteurs des exigences  de la vie familiale : cuisine, service, ménage, entretien, ouvroir et  infirmerie notamment. Dès les origines, en 1890, parmi les novices et  postulantes, on compte déjà des sœurs spécialisées dans les travaux d’aiguille  et de broderie, naturellement tournés vers la confection de vêtements  liturgiques, aubes, soutanes, chasubles, étoles… Ces ouvrages, véritable  artisanat d’art, relèvent d’une finesse d’exécution extrême, de coloris  raffinés et de miniatures brodées remarquables… mais n’assurent pas encore la  subsistance de leurs créatrices.
Ce n’est qu’un demi-siècle plus tard, vers 1950, que l’atelier se tournera vers la vente pour assurer le pain quotidien de la communauté. Un heureux concours de circonstances allait permettre ce développement. L’une des moniales, lyonnaise d’origine, ayant appris de sa famille qu’un canut, ouvrier de la cité rhodanienne spécialisé dans le tissage de la soie, vendait un métier à bras Jacquard en pièces détachées, l’abbaye en fit l’acquisition. Malgré l’état pitoyable de la machine, sa restauration fut l’objet de soins attentionnés émanant de professionnels qui avaient proposé leur aide. Ainsi des professeurs de l’école de tissage de Mazamet, un contremaître et des ouvrières d’usine, des artisans apportèrent leur concours aux moniales qui purent ainsi faire leur apprentissage. Aux vêtements liturgiques vinrent s’ajouter des couvertures sur chaîne de laine, des services de table, des nappes d’autel, des tentures, des coussins sur chaîne de coton. La technique ne cessant de progresser, une formation est assurée par une usine de Mazamet. Ainsi les Bénédictines se familiarisent avec les opérations d’ourdissage et de nouage plus rapides. La première consiste à préparer la chaîne en assemblant parallèlement des fils d’égale longueur, la seconde à nouer les fils d’une chaîne terminée à ceux de la chaîne nouvelle qui lui succède. La continuité dans la fourniture d’articles de qualité, le suivi dans le respect des commandes, le souci de renouvellement des modèles ont ainsi assuré le renom du travail effectué par les moniales, ouvertes à tous les progrès que génère la technique moderne.

Simultanément au tissage, une autre nécessité  est très vite apparue, reliure et imprimerie, contraignant le monastère à la  création d’un second atelier spécifique. Les livres de la bibliothèque, les  livres de prière exigeant un entretien constant et parfois de la restauration,  cette activité devenait indispensable. Là aussi, devant l’excellence du travail  accompli, une clientèle extérieure, des collectivités aux particuliers, ne  tarda pas à se manifester.
  Rigueur dans la technique, habileté  inventive, travail de matériaux de toutes sortes tels que peau, parchemin,  toile, papier ont demandé une réelle adaptation à la restauration, à  l’assemblage, au collage, au brochage pour rendre à des collections parfois  rares leur valeur première. Pour l’imprimerie, la technique a évolué si  rapidement que l’atelier a intégré au plus tôt les moyens indispensables à une  nécessaire rentabilité. Textes manuscrits, lithogravures, machines à  dactylographier ont fait place aux ordinateurs qui permettent à ce jour une  activité très diversifiée. Ainsi cartes, papier à lettres, thèses, brochures,  bulletins paroissiaux sont venus compléter industriellement un artisanat d’art  qui garde encore toute sa valeur.
  A l’image des Bénédictins d’En Calcat, les  sœurs de Sainte Scholastique contribuent, à leur manière et dans la tradition monastique,  à perpétuer le fruit de la pensée humaine en sauvegardant au-delà des jours et  des générations l’esprit des premiers copistes.
 Chasuble tissée pour l’église de Dourgne provenant des  ateliers de Sainte Scholastique
 Réalisation de l'atelier de céramique
Extrait du livre de Michel Gô "Si Dourgne m'était conté" paru en 2014 dans la collection Lauragais Patrimoine