LE PLATEAU DU CAUSSE DE SOREZE

 

le-plateau-du-causse

Résurgence de la Fendeille (Commune de Soréze) E 1

(Synonymes - évent de la Fendeille ou de la Feindeille)

A 1,500km au sud-est de Soréze. dans la dépression qui coupe perpendiculairement le versant nord-est sur la rive droite du ruisseau d'Orival, légèrement en aval de la "grande carrière municipale". La cavité est située au sommet du tiers intérieur du versant (celle-ci est facilement repérable lorsque larésurgence est active).

Coordonnées : 579,40 - 127,25 - 390m Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème).

 

Ravin de la Fendeille

Connue et explorée de longue date, et semble-t-il vers 1880 par Louis Clos, visitée par Viré et Maheu en 1900. En 1884, M. Porter tente sans succès la plongée du siphon amont.

Des explorations systématiques auront lieu à partir de 1967. La section de spéléologie de la S.R.S.A.S.R. désobstruera en 1982 la deuxième entrée et fera une tentative de pompage du siphon amont en 1983. Ce siphon sera plongé sur plus de 17m de profondeur par I'A.L.P.A. (Pierre Boissard).

Fendeille-Alain-Louman

 

 

 

 

 

 

 

 

Description : entrée située sur une importante strate verticale, passage bas à quelques mètres de l'entrée qui forme lors des périodes d'activité hydrologique une voûte mouillante impraticable pendant une bonne partie de l'année.

Une galerie lui fait suite sur plusieurs centaines de mètres entrecoupée par quelques passages bas fonctionnant en voûte mouillante la plupart du temps. Le conduit a par endroit des proportions importantes (plus de 5m de largeur et plus de 10m de hauteur). La fin de la cavité est annoncée par une voûte mouillante permanente que l'on peut court-circuiter par une lucarne ménagée dans une coulée stalagmitique, juste au dessus de l'obstacle aquatique.

Une galerie aux dimensions confortables prolonge la cavité sur plus de 40m. Un coude vers le sud-sud-est nous amène à pratiquer la quadrupédie, le conduit devient laminoir et au bout de quelques dizaines de mètres, un siphon arrête la progression.

Fendeille JP MauxObservations : la relation hydrologique a été vérifiée par traceur en 1969 : l'eau provient de la grotte du Calel, de même nous constatons dans le conduit principal de la "Feindeille", que le ruisseau ce perd pour rejoindre certainement la grotte de la Carrière, qui constitue de même une émergence du plateau du Causse. La résurgence de la Fendeille n'est pénétrable que quelques mois par an et seulement lors de l'étiage estival (selon les années de juillet à septembre). La désobstruction de la 2ème entrée en 1983 permet aujourd'hui l'accès au réseau même lors de grande activité hydrologique.

Une étude bactériologique a été ettectuée sur l'eau de la Fendeille, nous pensons qu'il est intéressant d'en faire ici à nouveau mention (Etude Viré et Maheu en 1900, voir bibliographie) Germes par centimètre cube 1100

 

voutes fendeille

 

Cette photo, montre la structure géologique, stratification; verticales, du massif dans les voûtes de le Grotte de la Fendeille

 

 

Pompage de la Résurgence de la Fendeille (rapport de la S.R.S.A.S.R.)

Dans le cadre des recherches hydrologiques sur la liaison Calel-Feindeille, la S.R.S.A.S.R. a effectué un pompage du siphon terminal de la grotte de la Feindeille, le 15 août 1983.

A l'aide d'une pompe d'un débit d'environ 35 mètres cubes et pendant plus de 48 heures, le siphon n'a été baissé que de 6 mètres. Vers la fin de ce pompage, une équipe (de la S.R.S.A.S.R. se dirigeant vers le lac du Calel constatait que le niveau du lac (habituellement stable) était remonté d'environ deux mètres. Le lendemain matin lors du rangement du matériel nécéssaire au pompage, les spéléos constataient une remise en charge complète du réseau de la Fendeille, difficilement explicable en période d'étiage. Suite à ce phénomène une équipe redescendait au lac du Calel et notait que le lac avait repris son niveau normal....

 

plongeur-fendeille1983Après les interrogations soulevées au cours de ce pompage, une autre solution fut envisagée, à savoir la plongée de ce même siphon. Le 23 octobre 1983, deux plongeurs de l' A.L.P.A. ont tenté l'exploration du siphon. La profondeur atteinte par les plongeurs était de -17 mètres. A cette cote ils ont affirmé avoir une visibilité de plus de 5 mètres ; le siphon à cet endroit se prolongeant en puits. Les réserves en eau de ce siphon semblent donc ètre très importantes.

Le siphon d'entrée interdisant pendant environ huit mois l'accès de la résurgence de la Fendeille en période d'activité maximale du réseau, la S.R.S.A.S.R., après prospection, a désobstrué un boyau donnant accès à une nouvelle entrée située à une cinquantaine de mètres en amont de la résurgence. Cette entrée est busée sur cinq mètres environ (travaux effectués en septembre 1983).

Bibliographie : la bibliographie de la résurgence de la Fendeille est liée à celle de la grotte du Calel, nous renvoyons donc le lecteur à l'article sur le "Calel", paru dans Travaux et Recherches n° 13 - 1976, une importante bibliographie y est mentionnée, pages 121 à 126, ainsi qu'à la bibliographie du Calel parue dans cet inventaire.

Références bibliographiques plus particulièrement spécifiques à la cavité

B.R.G.M., catalogue régional des cavités naturelles - Bassin d'Aquitaine - DS 66 A 45, n° d'inventaire 577 (dossier au B.R.G.M. de Toulouse) - Calvet, 1977 - Calvet 1983, Spéléoc n° 26 - C.R.E.S., 1969 - Gallocher P., 1947 - Maheu et Viré, 1902.*

PHOTOS GROTTE DE LA FENDEILLE

grotte-de-la-fendeille

cliquez pour zoomer

sommaire

 

Grotte de la Carrière (Commune de Soréze) E 4

(Synonyme : Event de la Carrière)

A 1,600km au sud-est de Soréze, entre' le ravin de la Feindeille et la "grande carrière municipale", sur la rive droite à quelques mètres au-dessus de la départementale 45, contre la paroi rocheuse, au fond du dépôt de gravier.

Coordonnées : 579,35 - 127,15 - 355m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème).

Cavité mise à jour par l'avance du front de taille en 1898 (par les carriers). Première exploration en septembre 1900 par Vire et Maheu.

Description : une haute et étroite ouverture (murée depuis pour la captation municipale! permet l'accès à un conduit remontant légèrement. Au bout de vingt mètres, la galerie coude vers le sud-est, une cascade de quelques mètres de hauteur est prèsente la paroi nord-est. La grotte se poursuit en amont de cette cascade par une galerie (de quelques mètres orientée sud-ouest/nord-est, une nouvelle cascatelle moins importante annonce la présence d'un vestibule. Vers le nord une galerie étroite donne accès au bout de 5 mètres à une bifurcation. Au sud- ouest, une étroite et haute strate subverticale remonte dans les voûtes, en la prolongeant vers le sud-ouest, nous revenons à la galerie d'entrée (un petit puits permet la jonction), à la voûte nous apercevons le jour, ce deuxième orifice est très étroit et situé sur une paroi de la carrière à l'extérieur. Vers le nord-nord-est de la bifurcation un départ de conduit a été muré artificiellement (lors de l'aménagement de la grotte en réservoir d'eau il y a plusieurs décennies). Au nord-est la galerie continue conservant des proportions confortables. Quelques 15m plus loin, la cavité se termine. L'eau provient d'une fissure  verticale impénétrable.

De nombreux blocs d'effondrement sont présents sur la paroi sud-est, des passages entre les Blocs sont possibles mais particulièrement dangereux ; nous en avons exploré un il y a quelques années qui débouche au bout d'une dizaine de mètres dans un vestibule qui forme cul-de-sac. Nous déconseillons cette partie de la cavité qui reste très instable.

 

grotte-de-la-carriere

Observations : cavité murée et fermée à clé par une une petite porte métallique, clé déposée à la mairie (protection des sources qui alimentent la ville de Soréze). Etude bactériologique eftectuée en septembre 1900 par M. Viré et Maheu

Nombre de germes par centimètres cubes Espèces identifiées :

Coloration effectuée en avril 1969 à la grotte du Calel, coloration positive à la grotte de la carrière. Température constante pendant l'expérience.

Mesure de débit : 7,2 m3 /heure.

L'eau de la grotte de la carrière est en relation hydrologique avec le ruisseau du Calel. En effet lors de l'expérience d'avril 1969, les spéléologues ont pu faire la preuve matérielle de cette relation car près de 11 heures après le jet de fluorescéine dans le ruisseau du Calel, une coloration moyennement importante était présente dans l'eau de la grotte de la Carrière. Un important retard sur le passage du colorant fut enregistré dans ce trou, démontrant la difficulté de trouver vers l'amont d'importants conduits souterrains Nous pensons que cette eau provient des infiltrations du ruisseau souterrain dans les conduits amonts de la résurgence de la Fendeille. Pour être plus explicatif, voici les résultats pratique de la coloration :

Bibliographie : Celle-ci est liée étroitement avec la bibliographie de la grotte du Calel et plus spécifiquement avec celle de la Résurgence de la Fendeille - Calvet, 1977 -Gallocher, 1947 -Maheu, 1902.

sommaire

 

Réseau du Promontoire (Flanc de la carrière de la Mandre)

Lors d'un des derniers tirs de nettoyage de la falaise de la carrière de la Mandre sous le pic de Fendeille, il a été mis à jour un réseau en partie éboulé (suite aux différents tirs du front de taille). Ce réseau qui a pu jonctionner à l'époque avec le Calel, est dans le prolongement du réseau Balayé et comme lui presque à la surface du plateau. Il est comme le reste des réseaux du plateau du Causse de Soréze une structure qui a été visitée par nos mineurs moyennageux qui ont laissés sur place la trace de leurs passages.

 

RESEAU-DU-PROMONTOIRE

L'entrée médiévale donnait sur le ravin de Fendeille. Elle est aujourd'hui totalement bouchée par un éboulis de surface.

sommaire

Trou E 2 (Commune de Soréze)

Au sommet de la paroi calcaire, surplombe l'entrée de la grotte de la Carrière à une trentaine de mètres dans la direction nord-est, pour atteindre l'entrée nous devons emprunter une vire assez dangereuse située au-dessus du vide sur la paroi nord-nord-ouest.

Coordonnées : 579,40 - 127,22 - 410m (Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25000ème) Cavité repérée par la S.R.S.A.S.R. en 1971.

Description : petite cavité à entrée basse et large, obstruée par de la pierraille après deux à trois mètres, le conduit semble plonger dans le massif (serait peut-être le deuxième orifice de la grotte de la Carrière vérification à faire).

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

Trou E 3 (Commune de Soréze)

A quelques mètres vers le nord--ouest en partant de l'entrée de la grotte de la Carrière, un peu en contrebas, dans le front de talle de l'ancienne exploitation.

Coordonnées : 579,35 - 127,16 - 350m (Revel XXII 44 huitième 7(8 - 1/25000ème)

Aurait été ouvert par les carriers à la même époque que la grotte de la Carrière.

Description : cavité formant un petit abri de quelques Mètres carrés. A servi de dépôt d'explosifs pour la carrière (reste encore un caisson en béton armé).

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

Trou E 5 (Commune de Soréze)

Dans l'ancienne exploitation de calcaire située en contrebas de la résurgence de la Fendeille, au niveau de la route départementale 45, face au transformateur E.D.F. sur la paroi sud-sud-est.

coordonnées : 579,35 - 127,22 - 345m (Revel XXII - 4+ huitième 7-8 - 1/25000ème

A été ouvert par les carriers, lors de l'avancement du front de taille 1890 ?).

Description . Diaclase de 6m de hauteur pour une largeur moyenne de 0,30m, pénétrable sur 4m de long, fond obstrué par de l'argile et des cailloutis.

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

Trou E 6 (Commune de Soréze)

A quelques mètres du trou E5 en revenant vers la route départementale 45, petit trou sur la paroi, à quelques mètres de hauteur.

Coordonnées : 579,34 - 127,22 - 348m (Revel XXII-huitième 7-8-1/25000ème)

Ouvert par les carriers à la même époque que le trou E5, visité par l'E.S.D.R.S. en 1977.

Description : petit trou qui débouche au bout de quelques mètres dans un vestibule aux dimensions plus importantes, on descend un petit ressaut, il en part deux petits conduits précocement obstrués.

Observations : lorsque la résurgence de la Fendeille est en activité hydrologique, nous notons la présence d'un ruisselet peu important, qui traverse le vestibule de cette cavité. Il semble que cette eau provienne d'une réinfiltration du cours d'eau aérien résurgeant de la "Fendeille", l'eau qui coule dans ce trou résurge près de son entrée prés du niveau du sol en "pseudo source vauclusienne" (le niveau du "plateau" de la carrière ayant été rehaussé artificiellement par les cailloux.

Bibliographie : Calvet 1977

TROU E6

sommaire

 

Grotte du CALEL (Commune de Soréze) G1-G3- H 11

A 1,900km, à l'est-sud-est  de Soréze, orifice pointé sur la carte I.G.N. au 1/25000ème

Coordonnées : 579,85 - 127, 35 - 530m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Coordonnées GPS - N : 43°44582 - E : 2°08781 - H : 532m

Ces coordonnées sont celles de l'orifice naturel (G1),  le deuxième orifice constituant l’accès au réseau Pierre-Marie (G3 – rebouché depuis) se Situe à 40m dans la direction 338 grades de G1 au bord du chemin qui mène à la ferme du causse, au fond d'une dépression. Un troisième accès à été ouvert dans le bois de Polyphème.

Entree-Calel

 

Explorée depuis longtemps, fréquentée depuis le moyen âge, la grotte a reçu de nombreuses générations de spéléologues (voir historique et étude détaillée sur bibliographie : Calvet J -P., 1974-1975-1976 - La Grotte du Calel - Travaux et Recherches n° 11-12 et 13).

sommaire

 

*Situation de la grotte*

Le "Calel" "Causse de Soréze" qui domine la ville du même nom. L'accès particulièrement facile puisqu'un chemin de montagne permet d'aller sur le plateau.

ENTREE-CALEL

A partir de Soréze, il suffit d'emprunter la route départementale 45 en direction d'Arfons. Laisser cette route à environ 2 kilomètres et emprunter le chemin de terre qui prend son départ sur la gauche juste après le pont qui enjambe le ruisseau "Orival". Après plusieurs centaines de mètres nous arrivons devant une ferme inhabitée (Pistre).

 

Il faut suivre vers l'ouest le chemin et le continuer jusqu'au "plateau", surface aride parsemée de dolines, lapiaz, grottes. Nous sommes sur le plateau du Causse, l'entrée principale de la grotte se situe au fond d'une doline, et est caractérisée par la présence d'un mur construit en parpaings précédé par une grille métallique.

 

*Le contexte géologique*

Les calcaires qui ont permis la formation de la cavité sont très anciens (Géorgien supérieur - environ 540 millions d'années), et se sont déposés au fond de l'immense mer cambrienne. Une importante série sédimentaire calcaréo-dolomitique dépasse par endroit les 500m de "puissance". Ces terrains karstiques sont assimilables aux calcaires à "Archaeocyathus".

Rossich-1-siphon-Calel

 

L'ensemble géologique a subi de très importants mouvements orogéniques et tectoniques dont les principaux sont l'orogenèse hercynienne (période ordovicienne et silurienne - de -500 à -400 millions d'années) et l'orogenèse pyrénéenne (50 millions d'années).

Des synclinaux et anticlinaux si développent suivant l'axe sud-ouest-nord-est. La grotte du Calel se développe dans la branche nord-ouest du synclinal de Durfort, encadre par les micaschistes du Géorgien inférieur au nord-ouest (versant Soréze) et de l'Acadien au sud-est.

 

Toute la formation de la grotte est liée très étroitement à ce contexte géologique. La plupart des galeries sont orientées suivant la direction du synclinal (elles sont plus hautes que larges, les strates étant subverticale), parfois on note la présence d'accidents tectoniques qui donnent des directions sud-nord aux réseaux souterrains.

Systeme-J.A.Clos

sommaire

*Les explorateurs du Calel*

Si de nombreuses grottes ont été habitées par l'homme préhistorique au Paléolithique supérieur et au Néolithique, nous n'avons trouvé dans le "Calel" aucune preuve attestant la présence de ces hommes. On peut toutefois supposer qu'il y a 15 000 ans des hommes ont pu y pénétrer, puisque dans le réseau Pierre-Marie une brèche d'ossements d'animaux du Quaternaire est présente démontrant ainsi que la grotte était déjà accessible pour l'homo-sapiens.

Quelques gravures découvertes dans le "Calel" pourraient être assez anciennes mais en l'absence de datation et d'étude plus approfondie nous nous garderons bien de les attribuer à une certaine époque.(à l'époque de la parution en 1987)

Par contre nous sommes sûr de la présence de l'homme dans la grotte au Moyen Age, présence attestée par de nombreux témoignages découverts notamment en 1966 et 1973 (dès 1952 P. Malifaud et son équipe avaient signale la présence de traces humaines). Vers le XIIème siècle en effet, des adultes mais aussi des enfants âges de 8 ans environ ont parcouru de nombreuses galeries dans la grotte. Près de 70% du réseau actuel était déjà connu, non pas par pur esprit d'exploration mais certainement dans un but utilitaire : il s'agissait d'une mine de fer. Ainsi au XIIème siècle, ces hommes ont fabriqués des escaliers en pierre, des ponts, des rigoles pour évacuer l'eau. des échafaudages en bois, etc.. Plusieurs poteries intactes ont été découvertes en 1966 et 1973, poteries qui permettaient de transporter de l'eau potable ou plus vraisemblablement de l'huile d'éclairage (ils se servaient aussi de torches).

Il semblerait que vers le début du XIIIème siècle, l'exploitation ait été arrêtée soudainement ; cette cessation d'activité peut être mise en rapport avec l'ordonnance de Raymond VII en 1223, qui obligeait sous la pression du clergé toulousain, la destruction ou l'obstruction de toutes les cavités naturelles ou artificielles qui étaient suspectées d'abriter des cultes païens ou hérétiques (Speluncas infortunatae et clusellae in logis suspectis et diffamatis destruantur vel obturintur).

D'après la tradition orale, il y a 300 ans environ, le marquis de St-Félix aurait exploré la grotte en compagnie de quatre laquais portant flambeaux. Le dicton populaire pousse le détail jusqu'aux effets vestimentaires (le marquis serait descendu avec des souliers à boucle d'argent, bas et culottes). Arrivée au ruisseau, l'équipe eut sûrement peur de se mouiller les pieds car elle remonta sans demander son reste.

Vers le début du XIVème siècle, l'entrée de la grotte du Calel va servir de point de repère pour délimiter les terrains en contestation entre les "Consuls, Syndics, mannants et habitants du dit Soréze" et le "Noble homme Antoine de Villespassous, seigneur de Lina, Laboulbène, Saint- Amancet et Coseigneur de Soréze". Un écrit datant de 1508 fait mention de cet "épisode".

En 1783, Mathieu Guillaume Thérèse Villenave (avocat journaliste polygraphe) écrit le premier récit d'exploration de la grotte. Villenave dans cet article fait une description assez détaillée pour l'époque, il décrit aussi "l'uniforme" du spéléologue "une chemise fut passée comme un san-bénito, nous ceignîmes notre tête d'un mouchoir"... Il est certain que bien avant 1783 des explorateurs avaient déjà reconnu la grotte, Villenave parle ainsi dans son article du professeur de physique du Collège de Soréze qui avait déjà ramasse des échantillons de roche, plusieurs graffiti du XVIIIème sont présents dans la cavité.

En 1824, jean-Antoine Clos, docteur à Soréze, fait une approche scientifique du réseau souterrain dans un livre "Notice historique sur Soréze et ses environs".

 

On peut le considérer à juste titre comme le pionnier de la spéléologie moderne dans la grotte du Calel (un schéma descriptif sera joint à l'étude).

superieur-Chauve_Souris-

- Salle supèrieure des Chauves Souris (ou salle de la boue) -

Pompage-Siphon2-Calel   galerie_du_lac-Calel

- Pompage du siphon N° 2 (siphon des Toulousains) -
- Les banquettes dans la galerie du lac -

Plusieurs écrits et publications démontrent l'intérêt qu'a suscité cette cavité, les recherches bibliographiques que nous avons effectuées sont particulièrement éloquentes : Vaysse de Villiers ( 1530), Borel P. (1649), Falery (1798 - 1799, annuaire pour l'an VII), Lenormand (1803), Massol (1818), Clos (1822), , Navrai (1837), Parayre (1858), etc...

Durant le XIXème siècle, de nombreux spéléologues vont s'intéresser à la grotte, avec une démarche scientifique. Clos, Bonhoure, Guillebeau vont s'attacher à lever la topographie et à mieux comprendre la formation et l'hydrologie du système souterrain. Ainsi en décembre 1887, Guillebeau abandonna dans le lac terminal 20 tubes de verre parfaitement bouchés contenant chacun un papier porteur de l'inscription "Calel Fendeille - décembre 1887 - Guillebeau". A notre connaissance aucun tube n'a franchi le "siphon" du lac. Cette expérience devait prouver la liaison hydrologique entre le Calel et la grotte de la Fendeille.

De 1947 à nos jours, le Calel a fait l'objet de nombreuses découvertes et études. I'avenir reste prometteur ... il est certain que dans les prochaines décennies le Calel livrera encore ses secrets ! Nous n'avons pu détailler les découvertes, celles-ci étant nombreuses (voir bibliographie et historique sur la présente publication).

sommaire

Description de la grotte *

Peut-on décrire un labyrinthe, un ensemble de galeries souterraines qui s'entrecroisent, et se superposent sur plusieurs niveaux ? Le meilleur récit descriptif de la cavité est la topographie élaborée patiemment de 1973 à 1976, et qui chaque année s'enrichit de nouvelles galeries.

Le Calel est une cavité complexe, en résumé elle est formée d'un grand axe se développant sur 600m du sud-ouest au nord-est, plongeant en pente douce à 115m de profondeur. Un réseau souterrain draine la majeure partie des eaux du massif (développement dépassant le kilomètre) ; vers l'amont, une série de trois siphons jonctionne avec l'aven de Polyphème, vers l'aval un lac de 60m de longueur précède un siphon implongeable en relation avec la grotte de la Fendeille. Des réseaux fossiles existent et se greffent sur les axes principaux (réseau Pierre-Marie - Vidal-Jullia - Lacordaire - Lamolle). La relation hydrologique a été aussi prouvée avec la grotte de la Carrière.

Conclusion

Si le Calel n'existait pas, il est certain que notre région n'aurait jamais connu ce vaste mouvement spéléologique. De nombreuses générations de spéléologues y ont fait leurs premières armes, ont connu des sensations uniques, des joies, des déceptions, des amitiés. Pour certains, la grotte a suscité des vocations (géologue, archéologue etc...), pour d'autres, des passions.

Le rôle social du Calel est important. Il rassemble des hommes, leur apprend à vivre ensemble.

Calel-galerie_riviere

La galerie du ruisseau

GALERIE DE PHOTOS DE LA GROTTE DU CALEL

Le Calel, c'est aussi une partie de notre histoire locale - classé Monument Historique depuis octobre 1977, il doit être protégé car il reste vulnérable. Dernier lambeau de terre vierge, nous demandons à tous ceux qui iront le parcourir de le respecter

- ne pas y laisser de détritus (carbure, bouteilles,...)

- ne pas casser de concrétions,

- ne pas déranger les chauves souris.

En un mot : Ne laisse aucune trace de ton passage

Les grandes étapes de l'exploration du Calel
- 1952 : Passage du siphon amont, découverte de la galerie Pouget
- 25 février 1954 : Découverte de la salle Lamolle
- Mars-Avril 1956 : Exploration des parties supérieures de la salle du ruisseau
- 22 août 1957 : Plongée du lac aval par Michel Letrône
- ler avril 1961 : Découverte et exploration du réseau des Eclaireurs
- 16 avriI 1961 : Exploration de la galerie de l'Arc-en Ciel
- 18 décembre 1966 : Exploration et découverte du réseau Pierre-Marie
- 1967 : Plongée du deuxième siphon amont du Calel
- 1970 : Exploration et désobstruction du réseau du Fer
- novembre 1970 : Ouverture de la deuxième entrée du réseau Pierre-Marie (codifiée G 3) - 14 avril 1973 : Découverte du réseau Vidal-Jullia
- 1973 - 1976 : Travaux topographiques de la grotte - de nombreux conduits seront explorés
- 16 octobre 1975 : Plongée et découverte de la galerie des Toulousains
- 1977 : Exploration de la galerie de l'Enfant
- 1979 : Exploration du réseau Eboulé
- 19 décembre 1980 : Découverte et exploration de la galerie FTSA (plongée) (voir à Polyphème, récit d'exploration)
- 10 octobre 1981 : Jonction Polyphème - Calel (réseau Viré-Maheu)
- 21 avril 1983 : Plongée du siphon 4
- 1985 : Ouverture de l'entrée Lacordaire (codifiée H 11).

sommaire

Bibliographie : Arrêté en 1986    
       
Algalede H. 1952 Lagarrigue J. 1950
Bachelard G.   Lenormand XlXème siècle
Balayé J-C 1952 Letrône M. 1957
Bastie M 1875 Lucante A. 1982
Blaquière C 1974 Maheu et Viré 1901
Blaquière Y 1974-1978 Maheu M-J. 1902-1903
Bonnafous 1978-1980 Maheu M-J - Vire A. 1904
Borel P 1649 Malifaud 1952
Borel P 1868 Magne J. 1950-1953-1960-1963-1964
Bou C 1960-1964-1966-1967 Martel E-A. 1902-1903-1930
Boutie A 1899-1899 Massol 1818
B.R.G. M.   Minvielle.P 1977-1979
C.A.F 1960 Mistler J. 1964
Cabrol P. 1973-1978 Morsanglière Père Pierre Marie 1962
Calvet J-P. et  Cuervo D 1969 Navral M. 1837
Calvet J-P 1969-1971-1973-1974-1975-1976-1977-1978-1983-1988-1993 Parayre 1858
Chabert C 1974 Pousthomis B 1983
Clos J-A 1822 Renault Ph. 1967-1972
Clos L 1844 Revue du Tarn 1903
C.R.E.S. 1969 Sicard G. 1902
Dressler-Minvielle. 1979 Spéléo-Club Pyrénéen 1945
Fenies J. 1966 Spelunca 1971
Gallocher P. 1947 S. R. S. A. S. 1961-1962-1963-1974
Géze B. 1949 Tarisse A.- SRSAS 1965
Gratté L. 1985 à paraître Vaysse de Villiers 1830
Janson C. 1977 Villenave M. 1914
Jeannel 1902-1926 Viré A.- 1902-1904
Jolibois E. 1888 x. 1953-1965-1971-1979-1980-1981-1982-1983-1984-1985-1986

 

Bibliographie : Après publication 1981    
Calvet Jean-Paul
1988-1993
   
Gratte Lucien
1988
   
Mauduit E
1994
   
Rouzaud-Mauduit-Calvet
1994
   
Rouzaud-Mauduit-Calvet
1989 à 1995
   
Rouzaud-Mauduit-Calvet>
1997
   
       
       
       

Les dossiers Topographiques du Calel voir ci-joint

LES RESEAUX ANNEXES DE LA GROTTE DU CALEL A RAJOUTER SUR L'INVENTAIRE DE 1988

 

sommaire

Trou G2 (Commune de Soréze)

A 11m et 348 grades de l'entrée du G 1 du "Calel"

Coordonnées : 579,84 - 127,36 - 530m (Revel XXII - 44 Huitième 7-8 - 1/25000ème)

Coordonnées GPS - N : 43°44646 - E : 2°08840 - H : 539m

Connu de longue date

Description : petite entrée donnant accès à un conduit d'une dizaine de mètres de longueur, dénivellation 2m - obstrué dans son fond par des pierres.

Observations : d'après nos relevés topographiques, cette cavité constitueraient une autre entrée obstruée de la grotte du Calel

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

Trou G 4 (Commune de Soréze)

Sur le plateau du Causse, au sommet d'un petit promontoire à 334 grades et 98m du Calel

Coordonnées : 579,77 - 127,40 - 533m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Connu de longue date

Description : petite verticale de 2m, au bas de cette petite verticale présence d'un tas de pierres - deux conduits de quelques mètres prolongent le trou vers le nord-est et le sud-ouest

Bibliographie : Calvet, 1977

TROU-G4

sommaire

Trou G 5 (Commune de Soréze)

Vers le sud-ouest de G 4, à 165m et 306 grades du Calel, au fond d'un petit effondrement. L'entrée du trou est masquée par la végétation.

Coordonnées : 579,68 - 127,36 533m (Revel XXII 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Repéré et exploré en 1971 (S.R.S.A.S.R.)

Description : entrée basse, petit conduit d'une dizaine de mètres obstrué en son fond.

Bibliographie : Calvet, 1977.

TROU-G5

sommaire

Grotte-Aven du Métro (commune de Soréze) G 6

Au sommet d'un petit promontoire, dans une petite doline, à 396 grades et 105m du Calel.

Coordonnées : 579,85 - 127,45 - 535m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Coordonnées GPS - N : 43°44666 - E : 2°08768 - H : 536m

Cavité désobstruée en 4 séances en janvier 1971 par l'E.S.D.R.S.

Description : conduit descendant assez large devenantétroit après quelques mètres. La galerie coude vers le sud-est et reprend une direction est nord est. Un petit puits en boite à lettre assez difficile (surtout pour la remontée) de 4m de profondeur prolonge la cavité. Un boyau aux dimensions confortables mèneaprès 15m environ à une salle au sol en pente. Sur la paroi nord-ouest, de nombreux effondrements ont eu lieu (en présence de schistes). En direction du sud est et au bas de cette salle, de petits puits permettent d'accéder à un conduit orienté nord est-sud ouest qui se termine sur des étroitures en son extrémité sud-ouest.

Observations : cavité creusée près de l'intercalationschiste-calcaire, on remarque la présence de schiste sur la paroi nord-ouest de la grotte. Le schiste a d'ailleurs créé une zone d'éboulement assez importante. De même dans la galerie du fond (à -35m environ) nous avons remarqué lors de forte pluviosité la présence d'un ruisselet dont l'origine semble être près des schistes . Sa destination est inconnue (direction prise sud-ouest).

Bibliographie : Calvet J-P. 1971 - 1977.

GROTTE-AVEN-DU-METRO-G6

PHOTOS DE L'AVEN DU METRO

sommaire

Trou G 7 (Commune de Soréze)

Dans la direction 39 grades et à 76m en partant de la grotte du Calel. Cavité en partie effondrée, située dans une succession de dolines.

Coordonnées : 579,90 - 127,41 - 530m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Connu de longue date

Description : petite cavité au plafond bas, longueur de quelques mètres, en partie détruite par les effondrements, peut d'intérêt.

Bibliographie : Calvet J P. 1977.

sommaire

Grotte des Gours (Commune de Soréze) G 8

photo-GROTTE-DES-GOURS

 

 

 

A 100m dans la direction 50 grades en partant du Calel. Entrée située au fond d'une doline à la base d'une petite paroi calcaire

 

Coordonnées : 579,92 - 127,42 - 530m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

Coordonnées GPS - N : 43°44647 - E : 2°08865 - H : 533m

Cavité désobstruée en avril 1971 par la S.R.S.A.S.R. (3 séances de désobstruction).

Description : entrée basse puis chatière descendante s'ouvrant sur une pente d'éboulis, située dans un conduit de 8 à 10m de hauteur pour une largeur de 5 à 6m. La galerie pénètre plus avant horizontalement,elle se développe sur une centaine de mètres. Des gours remplis d'eau sont présents sur une longueur de 10 à 15m. La voûte reste haute (une dizaine de mètres), et à la fin de la cavité, s'abaisse pour former un laminoir-chatière impénétrable. Nous remarquons sur le plancher de nombreux points d'effondrements.

 

Bibliographie : Calvet J-P. 1971-77.

 

 

GROTTE-DE-GOURS-G8

PHOTOS DE LA GROTTE DES GOURS

sommaire


Trou G 9 Commune de Soréze).


Sur le versant nord de la vallée sèche qui entaille profondément le plateau du Causse, face à l'effondrement qui renferme l'aven de Polyphème (à 70m et 20 grades de Polyphème). Entrée au ras du sol difficilement repérable.


Coordonnées : 580,08 - 127,35 495m (Revel XXII - 44 Huitième 7-8- 1/25000ème).

Repéré et désobstrué vers les années 1965-1966 par la S.R.S.A.S. (diaclase ouverte en 19h).

Description : petite entrée basse, vestibule de quelques mètres carrés, chatière descendante,, diaclase de 90cm, puits de 8m (profondeur -20m.

Observations : découverte d'un squelette humain à la base du P 8 par la S.R.S.A.S.R. en 1981.

Bibliographie : Calvet. 1977 - X. 1982 Spéléoc n°20 et Spelunca n°8).

GROTTE-G9

(PHOTOS G9)

sommaire

Trou G 10 (Commune de Soréze).

Pas très loin de l'entrée du Calel vers le nord nord-est à environ 35m au bord du chemin qui mène à la ferme du Causse.

Coordonnées : 579,86 - 127,38 - 530m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème).

Désobstrué en 1971 par la S.R.S.A.S.R.

Description : petit boyau de quelque mètres s’enfonçant dans le massif, obstrué et se fermant sur une étroiture.

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

Trou G 11 (Commune de Soréze).

 

foulles-au-G11

 

Au contact de l'intercalation calcaire-schiste nord-nord-ouest du plateau du Causse, au niveau de la ligne électrique, dans un bosquet à la base d'une paroi calcaire de 3m environ de hauteur dans une dépression.

Coordonnées : 580,25 - 127,65 - 530m (Revel XX11 - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème).

Découvert en 1971 par G. Armengaud, désobstrué en 1972 par G. Armengaud et S. Raynaud (plus de 300 heures de désobstruction....).

Description : entrée exiguë à la base d'une paroi ; conduit désobstrué s'enfonçant de plusieurs mètres dans le massif. Désobstruction inachevée.

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

 

Trou G 12 (Commune de Soréze).

Près du chemin qui mène à la ferme du Causse. en se dirigeant vers le versant qui' surplombe de Polyphème. Au fond d'une petite doline

Coordonnées : 580,20 - 127,53 - 535m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème).

Tentative de désobstruction en 1972 par la S. R. S. A. S. R.

Description : entrée basse et large, conduit de quelques mètres s'enfonçant dans le massif, fond obstrué par des pierres.

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

Trou G 13 (Commune de Soréze).

 

TROU-G13

 

A une dizaine de mètres vers l'est de la grotte des Gours, légèrement dans la direction de la vallée sèche.

 

Coordonnées : 579,96 – 127,43 - 530m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème).

Désobstrué en 1973 par Prom et Granier (S.R.S.A.S.R.).

Description  : petit vestibule de quelques mètres, entrée séparée en deux par un pilier rocheux.

 

Bibliographie : Calvet JP. 1977.

 

 

 

sommaire

Grotte de Pistre (Commune de Soréze) G 14

Sur le plateau du causse de Soréze, à environ 200 à 300mètres du Calel.

Synonyme : Trou de la Fendeille ou trou du Lapin.

Coordonnées : 580,10 - 127,20 - 518m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème).

Découvert par Vauvillier vers les années 1965 ( lecture de la fiche du B.R.G.M.).

Description  : ouverture de la cavité étroite, succession de longs boyaux et de petites salles impénétrables à -26 mètres ( la description est faite d’après la fiche du B.R.G.M., Cette cavité n’a pas fait l’objet de notre visite.)

Bibliographie : Calvet, 1977.

sommaire

 

Perte de la Ferme du Causse (commune de Soréze)

 

PERTES-FERME-DU-CAUSSE

A 130m au sud de la ferme du Causse, située sur le Causse de Soréze, et 350m au nord de la ferme de Pistre. La perte du ruisselet, provenant du "Castelet" et de la zone proximale de la "Métairie Haute", est située dans un champ cultivé (herbage) en contre­bas de la ferme du Causse.

Coordonnées : 580,40 - 127,35 - 499m (point côté sur la feuille I.G.N. au 1/25 000ème Revel XXII - 44 huitième 7-8).

Synonymes : Perte du Clot, perte du ruisseau à la ferme du Clot

Description : petit ruisseau s'infiltrant en pertes diffuses dans un champ.

Observations lors de forte pluviosité la perte diffuse ne peut absorber toute l'eau qui ainsi s'écoule en partie dans la "vallée sèche" en direction de l'aven de Polyphème. Destination : le ruisseau souterrain du Calel.

Bibliographie : voir celle du Calel mais en particulier les auteurs suivants : Calvet J-P. 1977 - Clos 1822 - Clos 1844 - Gallocher 1947.

(Le champ des pertes a été remanié depuis 1986, le ruisseau ne se perd plus dans le champ en pertes diffuse, mais longe le talweg coté nord-ouest et reprend son ancien cours dans la vallée pour se perdre plus loin au-dessus de l'entrée de l'Aven de Polyphème. Lors de grosses pluviomètrie le ruisseau arrive jusqu'à la la cascade dominant l'Aven de polyphème et entraine avec lui une importante quantité d'alluvions, qui petit à petit ont envahis presque complètement le siphon de Polyphème le colmatant dans sa presque totalité et ne laissant plus passer qu'un mince filet d'eau.)

sommaire

Aven de Polyphème (Commune de Soréze) H 1

Synonymes : Gouffre du Loup, trou du Loup, gouffre de Polyphème

Sur le massif du Causse de Soréze, au fond de la vallée sèche, dans un important bosquet qui renferme une dépression profonde de plus de 10m, et dont la plupart des parois sont verticales. L'entrée de l'aven se situe au fond de cette dépression. A environ 210m et 121 grades de la grotte du Calel.

Coordonnées : 580,091 - 127,347 - 480m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)

Connu de longue date, exploré semble-t-il pour la première fois par J-A. Clos, vers 1790. Jonction ef­fectuée en 1981 avec la grotte du Calel par les Éclai­reurs de France de Castres et la S.S.C.B. (Brassac)­Plongeur Patrick Barthas (voir rapport ci-dessous).

Description : entrée imposante barrée par un énorme bloc ; pour pénétrer dans la grotte nous devons passer par dessus ce bloc et redescendre de quelques mètres

entree-polypheme

 

 

 

PHOTOS DE POLYPHEME

 

 

Entree-Polypheme

 

 

 

de l'autre côté. Un petit vestibule est prolongé vers le nord-est par un ressaut de 5m qui permet de des­cendre dans une galerie de 6m de large environ, vers le nord-est quelques 15m plus loin un édifice stalagmitique oblige à se baisser, formant à cet endroit une petite chatière qui se relève aussitôt dans un conduit de mêmes dimensions que la précédente. Vers l'ouest et au plafond, nous avons accès à un petit réseau supérieur qui se développe sur une cinquantaine de mè­tres. Vers le nord-nord-est un éboulis permet de joindre une salle inférieure, quelques 4 à 5m plus bas. Le sol de cette salle est formé essentiellement de blocs. Sur la paroi est, un puits de 10m nous amène dans une galerie haute et étroite se prolongeant vers le nord-est et le sud-ouest. Au nord-est après un petit passage surbaissé, un cran de descente permet d'accéder à une retenue d'eau animée d'un très faible courant d'eau. Dénivellation : -25m.

 

La jonction avec la grotte du Calel, supposée dès 1902 par Viré et Maheu, a été démontrée d'une façon éclatante par les Eclaireurs de France de Castres et la Société Spéléologique des Cadets de Brassac. Afin d'être le plus précis possible sur les faits, nous avons ci-dessous reproduit le rapport du plongeur Patrick Barthas des  E.D.F. de Castres :

" Description : après avoir franchi l'étroit siphon de Polyphème d'une longueur de 19,5m, on se trouve dans une galerie baptisée "galerie de la F.T.S.A.", (voir plan Calel-Polypheme) très haute, par endroit plus de 30m, et d'une largeur moyenne d'environ 1,2m. Coincés entre des rochers des restes d'ossements de bovidés sont épars tout le long du cheminement. Un ruisselet serpente la galerie d'une façon continue. Au bout de 110m une coulée stalagmitique barre le passage. La suite doit se faire par dessous. Après 5m de ramping dans le cours d'eau et avoir franchi une étroiture, quelques mètres plus loin, il semble que la galerie s'arrête là. L'eau se perd dans le sable. Mais après l'escalade d'une coulée stalagmitique, on effectue la jonction avec la galerie des Toulousains, de la grotte du Calel, par une petite lucarne. Cette jonction totalise une percée hydrologique de 160 mètres.

Historique :

plusieurs tentatives de plongée ont été nécessaires vu l'exiguité du siphon de Polyphème :

  • - le 11/1/1978 : 8 mètres
  • - le 26/2/1978 : 15 mètres
  • - le 31/5/1978 : 18 mètres
  • - le 19/12/1980 les 19,5 mètres sont franchis ainsi qu'un cheminement de 110m post siphon par Patrick Barthas.
  • Les 10 et 11 octobre 1981 les Eclaireurs du Grand Cèdre de Castres et la S.S.C.B. de Brassac effectuent un pompage du siphon de Polyphème, ce qui leur permet après 160 mètres de galerie de faire la jonction avec la galerie des Toulousains de la grotte du Calel.
  • Le 11 octobre 1982, P. Barthas effectue la première traversée intégrale Aven de Polyphème - Grotte du Cale! en solitaire.
  • Le 17 octobre 1982 les Eclaireurs du Grand Cèdre de Castres et la S.S.C.B. de Brassac effectuent un nouveau pompage du siphon de Polyphème. Le disfonctionnement du groupe à gaz entraîne une intoxication par le C02 provenant des gaz d'échappement. L'alerte a été déclenchée mais ils purent ressortir par leurs propres moyens.
  • Le 21 avril 1983, P. Barthas effectue une plongée de l0m dans le siphon 4 de la grotte du Calel après avoir franchi le siphon de Polyphème.
  • Observations : déjà vers les années 1855-1890 le Père Guillebeau devait faire une série d'observations sur l'aven de Polyphème (Viré-Maheu 1902) ; en effet il affirmait que des bougies laissées dans Polyphème auraient été retrouvées dans le ruisseau du Calel ; de même dans la nuit du 31 juillet au ler août 1885 un orage de grêle d'une rare violence avait éclaté sur la région de Soréze, le lendemain l'entonnoir de Polyphème était comblé de grêlons et de débris jusqu'au bord, le 15 août, il était plein jusqu'au tiers.... A la même époque la galerie du ruisseau était remplie de débris de végétaux. Il devait observer la présence d'ossements d'animaux dans le ruisseau du Calel, et étant donné qu'à l'époque l'aven de Polyphème servait de charnier pour les bêtes mortes, il concluait en précisant que suite à ces observations, l'eau de Polyphème correspondait à "la source" du Cale!...

    Une étude bactériologique de l'eau de Polyphème fut effectuée en septembre 1900. Bien que les conditions d'hygiène aient changé localement, nous pensons qu'il est intéressant d'en faire mention. A noter que lors du prélèvement en 1900, Polyphème était un charnier important. Viré et Maheu lors de leur visite et étude durent "pétroler abondamment le cadavre d'un sanglier qui barrait le passage", cette anecdote en dit long sur les conditions de prélèvement bactériologique.

    Eau de Polyphème contenant 4 000 germes par cm3.

    Aérobies

    -bacillus megaterium

    -bacillus fluorescens liquefaciens

    -bacillus putridus

    -bacillus butyricus bacillus flavus

    -bacillus luteus

    -bacillus subtilis

    -proteus mirabilis

    -chaldothrix sp

    -micrococcus prodigiosus

    -streptococcus pyogenes aureus

    -colonie blanche bacille prenant le GRAM

    Anaérobie

    -bacillus coli communis

    -bacillus septicus

    Sur le prélèvement, la culture a donné 21 espèces par cm3, seules les 13 espèces précédentes ont pu être identifiées.

    Il est certain que de nos jours l'eau doit être moins septique. La loi Martel a tout de même freiné la contamination des eaux souterraines et c'est heureux....

    Bibliographie

    La bibliographie de Polyphème est liée étroitement à celle de la grotte du Calel. Nous renvoyons le lecteur à la bibliographie en conseillant plus particulièrement Barthas T. 1982 - B.R.G.M. (fiche au centre de Toulouse), n° d'inventaire 581 - Calvet J-P. 1977 - Clos J-A. 1844 - Olivier B. 1974 (l'aven de Polyphème Bul. Travaux et Recherches Féd. Tarn Spéléo. Archéo. n° 11 p. 31-36 1 topographie) - Viré et Maheu 1902 - Spelunca 1962 n° 2 p. 50.

    AVEN-DE-POLYPHEME

    voir topographie 2013 du gouffre de polyphème

    sommaire

     

    Trou H 2 (Commune de Soréze) ou R103

    Cavité située sur un petit éperon rocheux qui domine le champ des pertes de la ferme du Causse, près de l'entrée de la vallée sèche, au sud-sud-ouest de la ferme du Causse.

    Coordonnées : 580,444 - 127,39 - 510m (R( vel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

    Connu de longue date.

    Description : entrée de dimensions moyennes située dans un enclavement rocheux. La cavité forme plutôt une espèce de sous abri.(1987)

    Bibliographie : Calvet J-P. 1977.

    Cavité desobstruée par la S.R.S.A.S.R.

    GROTTE-103
    GROTTE-103

     

     

    sommaire

     

    Trou des Moutons (Commune de Soréze) H 3' H 3"

    TROU-DES-MOUTONS-H3

     

     

     

     

    A quelques 150m au nord-nord-est de la ferme du Causse, au fond d'une doline d'effondrement. Deux entrées, un petit sentier passe au-dessus de la cavité.

    Coordonnées : 580,53 - 127,60 - 535m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

    Description : petite grotte de quelques mètres à deux ouvertures, conduit seul et unique de 7m orienté sud ouest-nord-est.

    Observations : petite murette construite  à l'entrée sud-ouest, il ne reste seulement que le soubassement.

    Bibliographie : Calvet, 1977.

    sommaire

    Trou du Taureau (Commune de Soréze) H 4

    Vers le sud-est de la ferme du Causse, à environ une centaine de mètres en bas d'un champ en pente qui surplombe des ruines. Entrée au ras du sol diffici­lement repérable (recouverte de poutres et branchages)

    Coordonnées : 580,56 - 127,45 - 525m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

    Découvert en avril 1969, le trou s'est ouvert sous le poids d'un taureau, signalé à M. Semat, et exploré par la S.R.S.A.S.R.

    Description : aven d'effondrement circulaire, descente de 4m, parois en argile sur les deux tiers supérieurs du trou, fond calcaire obstrué par l'effondrement.

    Bibliographie : Calvet J-P. 1973 - Calvet J-P. 1977.

    sommaire

    Aven du Causse (Commune de Soréze) H 5

    A 100m au nord de la ferme du Causse, se situent des dépendances actuellement en ruines. L'aven s'ouvre derrière l'une de ces constructions à 5m du mur sur le bord d'une doline.

    Coordonnées : 580,44 - 127,57 - 530m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

     

    DESOBSTRUCTION-AVEN-DU-CAUSSE

    Désobstrué de début septembre à fin octobre 1971 par la S.R.S.A.S.R., exploré le 31 octobre 1971.

     

     

    Description : puits de 18m dès l'entrée, à la base du puits bifurcation. Vers le sud, conduit étroit, petite étroiture remontante, après une quinzaine de mètres on débouche dans une petite salle qui termine cette partie de la grotte... Vers l'est-sud-est, la galerie descend de quelques mètres après un tracé en baïonnette remontant vers le nord-est, la galerie s'arrête sur une trémie. A la base de la trémie une petite étroiture permet de joindre un puits très étroit de 6m de profondeur. Une chatière impraticable en ferme le fond.

     

     

    DESOBSTRUCTION-CAUSSE2

    Observations : la désobstruction de ce trou a nécessité 250 heures de travaux répartis en 15 séances de travail (deux mois d'efforts). Le puits d'accès était à l'origine entièrement comblé, ce n'est qu'à la cote -8m que le puits s'est ouvert. Citons la découverte dans les déblais de fragments de poterie médiévale (­4 et - 6m de profondeur).

     

    Il serait intéressant de désobstruer la trémie, ainsi que de tenter une désobstruction dans les voûtes, à quelques mètres avant d'arriver à la trémie (petite galerie dans une cheminée obstruée, voir topo.). La chatière située au fond du puits de 6m émet parfois un important courant d'air. De même dans la salle située au fond de la galerie sud, nous avions trouvé sur un tas d'argile une cloche de vache en très mauvais état (lors de la première exploration), au plafond un petit éboulis est présent démontrant qu'à une époque reculée un orifice existait.

     

     

    Bibliographie : Calvet J-P. 1973 - Calvet J-P. 1977

     

    (PHOTOS DE LA DESOBSTRUCTION)

     

    TOPOGRAPHIE AVANT DESOBSTRUCTION DU FOND

    AVEN-DU-CAUSSE

     

    Désobstrué en 1971, l'aven avait gardé son secret jusqu'en 1989. Lors d'une visite de routine nous nous sommes aperçus que la trémie de la galerie "terminale" de l'aven s'était déplacée.
    Le phénomène étant probablement du au retrait des argiles, à la suite des dernières années de sécheresse.

    Le passage ainsi ménagé nous permit d'accéder à une zone assez instable d'éboulis occupant une salle assez importante. L'exploration de ce labyrinthe chaotique nous fit retomber sur les traces des mineurs médiévaux. Leurs traces se retrouvent ici de la même façon que dans presque toutes les cavités du plateau du causse.
    A l'opposé du couloir d'arrivée se développe une diaclase descendante, donnant accès à plusieurs puits parallèles. A mi-hauteur de l'un de ces puits, s'ouvre une galerie (à noter l'emplacement creusé de pieux permettant l'escalade dans cette diaclase),qui est le sommet d'une nouvelle diaclase fermée à hauteur d'homme par des blocs de rochers coincés entre les parois. En sortant de cette galerie de petits diverticules permettent de rejoindre la base des puits précédents. Vers le haut, nous débouchons dans une belle petite salle occupée en son milieu par un cône d'éboulis, venant des remplissages des voûtes, et contenant une forte proportion de minerai de fer nodules plus ou moins gros ).

    Un racloir moustérien en silex fut trouvé dans les déblais par l'oeil averti de monsieur Rouzaud, à qui nous faisions visiter la cavité.(voir dessins ci-dessous).

    RACLOIR1   RACLOIR2

    De cette salle, une galerie remontante d'une section de trois mètres tend à rejoindre la surface, et est certainement l'accès ancien de la cavité. Un gros bloc de rocher condamne cet accès.
    Vers le bas de la salle, une diaclase rejoint la base des puits précédemment cités. Des traces de passage des chercheurs du moyen age se trouvent aussi au fond de ces puits. A l'opposé une déclivité donne sur une petite salle fortement calcitée, un sondage d'époque dans le plancher démontre le passage de nos mineurs médiévaux. Un puits de cinq mètres donne accès à la suite de l'aven.

    C'est là, le dernier point fréquenté par nos prédécesseurs. Une désobstruction au fond d'un pertuis a permit de trouver la suite dans une nouvelle diaclase assez étroite et terreuse. Un trou dans le plancher stalagmitique du fond de cette diaclase permet d'accéder quelques mètres plus bas sur un petit lit de gravier, témoin du passage d'un ruisseau. Une chatière assez sévère donne dans un vestibule encombré de gros blocs, sous lesquels circule un actif temporaire. En levant le nez, la suite évidente nous apparaît sous la forme d'une escalade le long d'une coulée. Le haut finit par se refermer mais nous ne devons pas être loin de la surface, car en même temps que nous remontons, le versant en surface s'abaisse vers le fond de la vallée.
    C'est donc au trois quart de la hauteur que s'ouvre
    une nouvelle diaclase dont l'entrée nécessite chaque fois (et ne parlons pas de la sortie...) des prodiges de contorsionniste. La suite toujours dans le même axe est une succession de montées et de descentes dans cette diaclase, pour parvenir au terminus actuel de la cavité ( sur un plancher stalagmitique au fond d'une chatière ) dans un passage ou seule l'eau peut se faufiler.

    Mais tout n'est pas encore vu, il reste l'espoir de trouver un passage pour contourner ce blocage, et pouvoir dire bonjour à ceux qui grattent derrière le siphon quatre du Calel. Il est un fait à noter dans cette cavité du plateau du causse de Soréze, c'est l'acidité des argiles de ce trou qui attaque le matériel, mousquetons et autres gadgets avec une rapidité phénoménale.
    J.C.Pétronio

     

    AVEN-DU-CAUSSE-1989

    TOPOGRAPHIE APRES OUVERTURE DU FOND DE L'AVEN

    sommaire

     

    Trou H 6 (Commune de Soréze)

    Près de l'aven de Polyphème, au sommet d'une des parois verticales de la "dépression de Polyphème".

    TROU-H6

     

     

    Coordonnées : 580,10 - 127,35 - 490m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)

    Découvert et exploré par la S.R.S.A.S.R. en 1971.

    Description : petite ouverture quadrangulaire, située dans une enclave rocheuse, suivie d'une verticale de 7m (praticable en opposition). Fond en partie obstrué par les cailloutis, départ de conduits impraticables (fissures).

    Bibliographie : Calvet J-P. 1977.

    sommaire

    Trou H 7 (Commune de Soréze)

    A environ 100m à l'est de l'aven de Polyphème, au fond de la vallée sèche, à l'orée du bosquet, près de petites dolines d'effondrements situées dans le bosquet.

    Coordonnées : 580,25 - 127,35 - 495m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)

    Désobstrué en 1968 par la S.R.S.A.S.R.

    Description : entrée basse et étroite sous un rocher, conduit obstrué après deux mètres (à revoir)

    Bibliographie : Calvet, 1977

    sommaire

     

    Trou H 8 (Commune de Soréze)

    Au nord-est de la ferme du Causse, près du contact schiste calcaire à une centaine de mètres au sud-ouest (perpendiculairement) du vallon "d'Aygo Pesado".

    Coordonnées : 580,70 - 127,45 - 540m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)

    Désobstrué par la S.R.S.A.S.R. en 1967.

    Description : fissure verticale prise dans un joint de stratification, profondeur de deux mètres, obstrué et devenant étroit.

    Bibliographie : Calvet, 1977

    sommaire

    Puits du Causse(Commune de Soréze) cavité obstruée G15

    PUITS-DU-CAUSSE

     

     

     

     

    A 1m au nord-nord-est du puits de la ferme du Causse, entre deux arbres.

    Coordonnées : 580,51 - 127,502 - 525m (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25000ème)

    Travaux de désobstruction effectués par J C. Balayé en 1953 (S.R.S.A.S. en collaboration avec l'Ecole des Sports de Revel).

    Description : puits désobstrué sur 13m à travers l'ar­gile. A - 8m arrivée sur le rocher avec accès sur un boyau d'une dizaine de mètres, chatière à désobstruer dans le fond Travaux arrêtés par risque d'éboulement, puis recomblé.

    Observations : d'après les renseignements fournis, il y aurait un petit écoulement d'eau dans le boyau.

    Bibliographie : Calvet, 1977.

     

    sommaire

     

    Fontaine Melet (Commune de Soréze)

    A une cinquantaine de mètres au sud de la grotte de la Carrière, à une altitude supérieure de 5 à 10m. Dans les arbres situés derrière un des concasseurs de la carrière.

    Coordonnées : 579,35 - 127,10 - 360m environ (Revel XXII - 44 huitième 7-8 - 1/25 000ème)

    Description : l'eau résurge d'anfractuosités du rocher, construction en ciment pour la captation de la ville de Soréze

    Observations

    Etude chimique de l'eau effectuée par MM. Viré et Maheu en septembre 1900

  • - Silice en Si02 7,0 mg
  • - Sulfate de chaux en SO 4 Ca 6,8 mg
  • - Carbonate de chaux en CO3 Ca 107,5 mg
  • - Carbonate de Magnésie en CO3 Mg 63,4 mg
  • - Chlorure de sodium en Na Cl 3  9,6 mg
  • - Nitrate de chaux (Az03)2 Ca 13,0 mg
  • Degré hydrotimétrique total  18g5
  • Permanent 7g0
  • Étude bactériologique (Viré et Malien)

    221 germes aérobies par cm3

  • - penicillium glaucum
  • - micrococcus aurantiacus
  • - bacilles aqeatilis fluorescens
  • - bacteriem termo
  •  

    "Les eaux résurgeant à la Fontaine Melet ont une température relativement stable dans le temps, on est en présence d'eaux souterraines d'origine lointaine" (CRES 1969).

    La coloration effectuée à la grotte de Calel a été positive à cette émergence. Il faut noter toutefois que la lecture des résultats n'a pu être faite qu'après des manipulations en laboratoire (fluo - capteurs), la coloration de l'eau n'ayant pas été en effet visible à l'œil nu.

    Mesures faites en avril 1969 :

    débit 5,4 m3/H, température constante à 11°6 C (à noter qu'il s'agit de la même température que l'eau de la grotte de la Carrière alors que pour la Fendeille, elle était à 10°7 C ainsi que pour le lac de Calel, le siphon n°1 de Calel n'ayant qu'une température à 10°2 C).

    Synonymes : Source de la Fendeille, source de la Carrière ou de la "grande carrière".

    Bibliographie : voir celle de la grotte de Calel
    B.R.G.M. (fiche en dépôt au centre de Toulouse), numéro d'inventaire 576.
    Calvet j - P. 1977.

     

     

    Trou E7

    coordonnées : 579,37 - 127,35 - 443m -

    Cavité obstruée au bout de 2,50m

     

     

    Trou E8

    coordonnées : 579,43 - 127,31 - 453m -

    Cavité colmatée par éboulis

     

     

    Trou E9

    coordonnées : 579,50 - 127,28 - 483m

    Impénétrable (à désobstruer)

     

     

    Grotte du Causse (Codifiée G 15 - appelée aussi R 100)

    Découverte le 28.12.1980 par Philippe Jullia et Rémy Astruc après désobstruction.

    Coordonnées : 579,78 - 127,44 - 539m

    bibliographie : Astruc-Bonnafous - Jullia 1991

    Description : entrée assez exigüe qui donne accès à un petit ensemble de conduits parallèles se terminant par des éboulis.

     

     

    Trou G16 ( appelé aussi R 103)

    Sur le plateau du Causse, conduit désobstrué s'enfonçant dans le massif.

    Coordonnées : 580,25 - 127,50 - 535m

     

     

    Trou G 17

    Cavité désobstruée, située près du bord escarpé schisteux au NW du plateau du Causse

    Coordonnées : 579,67 - 127,33 - 535m

    Description : Se présente sous la forme d'un petit aven de quelques mètres.

     

     

    Trou H9

    bibliographie : X-1980 - bull. SRSASR n° 14)

    Coordonnées : 580,45 - 127,60 - 527m Impénétrable

     

     

    Aven D'Aygo Pesado (H10)

    Bibliographie : X 1980, bull. SRSASR n° 14)

    Coordonnées : 580,75 - 128,89 - 520m.

    En cours de désobstruction

     

     

    Trou H12 (appelé aussi R 102)

    Bibliographie : X-1980 Bull. SRSASR n°14)

    Cavité située près des pertes de la ferme du Causse - désobstruée par la SRSASR

    ACCUEIL